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« Le Voide » : différence entre les versions

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== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Le village rural du Voide s'étend sur {{unité|23.18|km|2}} ({{unité|2318|hectares}}) au sommet de hauts coteaux<ref name="cport-vihiers">Dictionnaire Célestin Port, t. IV de l'édition révisée de 1996, ''op. cit.'', p. 763 (Vihiers) : Vihiers 234 ha, St-Hilaire 3251 ha, Le Voide 2314 ha.<br>2318 ha, p. 815 du t. IV du dictionnaire Célestin Port, ''op. cit.'' (Le Voide).<br>Le site de la mairie de Lys-Haut-Layon indique 2318 ha (décembre 2019).</ref>, et son territoire se situe dans les Mauges, sur l'unité paysagère du plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière du Lys marque la limite avec Vihiers<ref name="cport-vihiers" />.
Le village rural du Voide s'étend sur {{unité|23.18|km|2}} ({{unité|2318|hectares}}) au sommet de hauts coteaux<ref name="cport-vihiers">Dictionnaire Célestin Port, t. IV de l'édition révisée de 1996, ''op. cit.'', p. 763 (Vihiers) : Vihiers 234 ha, St-Hilaire 3251 ha, Le Voide 2314 ha.<br>2318 ha, p. 815 du t. IV du dictionnaire Célestin Port, ''op. cit.'' (Le Voide).<br>Le site de la mairie de Lys-Haut-Layon indique 2318 ha (décembre 2019).</ref>, et son territoire se situe dans les Mauges, sur l'unité paysagère du plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière du Lys marque la limite avec Vihiers<ref name="cport-vihiers" />.
[[File:voide place eglise.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne.]]
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Le Voide dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 746-747</ref> :
{{citation|'''Voide''' (le), c<sup>on</sup> de Vihiers (3 kil.), arrond. de
Saumur (40 kil.) ; — à 41 kil. d’Angers. — ''Villas''
''duas quarum una vocabatur villa Fahrensis,''
''altéra Vosda'' VI{{e}} s. (Bolland, Janvier,
II, p. 331). — ''Villa que vocatur Vosda cum''
''ecclesia'' XI{{e}} s. (Cartul. St-Maur, ch. 42). — ''In''
''territorio Vieriensi apud villas Fabrensem'',
''et Vosdam due ecclesie in honore Sancti''
''Pétri sacrate'' 1105 (Ibid., ch. 25). — ''Parochia''
''de Vodio'' 1297 (Pr. du Coudray-Montb.,
ch. or.). — ''Le Voesde'' 1491 (G Cures). — ''Le''
''Voisde'' 1874 (Carte Cantonale). — ''Le Voide''
1878 (Postes, Annuaire, Et.-M.). — Au sommet
de hauts coteaux (90-145 mèt.), dominés vers
S.-O. par la crête de la Salle-de-Vihiers ; — entre
Montilliers (4 kil. 1/2) à l’E. et au N.-E., Gonnord
(9 kil.) au N.-O., la Salle-de-V. (9 kil.) à l’O.,
Coron (10 kil.) au S.-O., Saint-Hilaire-du-Bois
(5 kil.) au S., Vihiers au S.-E.
Le chemin de grande communication de Vihiers
à Rochefort franchit, tout au sortir de Vihiers,
puis longe quelque temps la rivière du Lys, et au
point même où le chemin d’intérêt commun de
la Butte-d’Erigné, qui a remonté tout du long
du N. au S. la rive droite, le rejoint, il se détourne
vers N.-O. pour gravir la côte et traverser
le bourg et le centre du territoire. — A la pointe
extrême vers S.-O., passe sur 2,300 mèt. la route
nationale de Saumur à Nantes.
En bordure descendent du S. au N. tout du
long, — vers l’E. la jolie rivière du Lys, aux rives
sinueuses et ombragées, — vers l’O. le ruiss. de
l’Arcison que rejoint au milieu de son parcours,
le ruiss. des Coutelleries, né sur la commune,
ainsi que son autre affluent, le ruiss. du Sénil,
et le ruiss. de la Grange, affluent du Lys.
En dépendent les ham. et vill. de la Bilangerie
(5 mais., 19 hab.), de Précerron (4 mais.. 16 h.),
du Pressoir (5 mais., 15 hab.), de l’Echasserie
(3 mais., 11 hab.), de la Barrée (7 mais., 19 h.),
de Beauvais (4 mais., 12 hab.), du Coteau (4 m.,
14 hab.), du Boisblet (3 mais., 14 hab.). des
Tesnières (8 mais., 25 hab.), de Gâtine (5 mais.,
18 hab.), des Touches (6 mais., 22 hab.), de la
Rivière (3 mais., 10 hab.), du Vieux-Pré (4 m.,
13 hab.) 44 fermes ou écarts.
Superficie : 2,382 hect., dont 170 hect. en
vignes, près du triple d’il y a 40 ans, — et
20 hect. en bois.
Population : 146 feux en 1720. — 180 feux
en 1789. — 825 hab. en 1793. — 869 hab. en 1831.
— 920 hab. en 1841. — 983 hab. en 1851. —
948 hab. en 1856. — 901 hab. en 1861. — 886 h.
en 1866. — 837 hab. en 1872. — 790 hab. en
1876, — en décroissance rapide et constante,
et réduite depuis 25 ans de plus d’un cinquième ;
— dont 260 hab. (87 mais., 89 mén.) au bourg.
Perception et Bureau de poste de Vihiers.
Mairie avec Ecole laïque de garçons,
acquise le 13 septembre 1848. — Ecole de
filles (Sœurs de St-Charles).
L’Eglise, sous le vocable de St Pierre (succursale,
26 décembre 1804), avait été totalement
incendiée et en partie démolie pendant la guerre,
ayant servi tour à tour de retranchement aux
Bleus et aux Vendéens. La nef et les deux ailes
ont été reconstruites en 1842-43 (archit. Duvêtre)
en style du XV{{e}} s. comme le chœur, sans que rien
y subsiste à signaler d’intéressant.
Le presbytère, incendié comme elle et restauré,
y attient vers N.-E.
L’ancien cimetière a été aliéné le 24 avril 1849.
Nulle trace celtique connue. Les grandes voies
tout au moins de la Salle, de Gonnord, de
Thouarcé vers St-Hilaire-du-Bois, traversaient le
territoire. Dès le VI{{e}} s. l’agglomération constituait
une des villas du roi d’Austrasie, Théodebald, qui
en fit don à l’abbaye de St-Maur-sur-Loire. L’église,
sans doute une des premières bâties dans ces parages,
était retombée bientôt en mains laïques
et fut restituée dès le XI{{e}} s. aux Bénédictins, à
qui l’évêque de Poitiers en confirma la possession
en 1105. Elle formait à cette époque avec les
maisons voisines, un petit groupe entouré d’un
fossé. Rien d’ailleurs ne parle plus d’elle et les
religieux semblent l’avoir de bonne heure aliénée,
gardant seulement à l’extrémité de la paroisse
le petit prieuré du Gourai.
Les Registres de la cure existent depuis 1606.
Curés : Jean Bretouin ou Berthome, 1474,
1491. — Raoul Cartier, 1509, 1533 (E1159). —
Séb. Devin ou Dahin, étudiant en l’Université
de Paris, 1548. — René Morin, 1585, qui rédige
son testament le 16 juillet. — Ant. Lepin,
1599. — Madelon Chabot, prieur de Gonnord,
1611. — Louis Duveau, 1618. — Michel Abeslard,
docteur en théologie, 1635. — Pierre
Richard, 1640. — Pierre Roullet, inhumé le
13 octobre 1661 à Tancoigné. — V. Bibard,
1662. — P. Tallandeau, 1670, 1674. — André
Le Sercilier, 1679. 1699. — Franç. Ruffin,
novembre 1699, † le 4 novembre 1710. — J. Besnard,
1711, juin 1719. — Jean Gillot, novembre
1719, 1726 — Chédevergne, 1621 — V. Savin,
1745, qui passe en 1750 à la cure des Cerqueux-sous-Passavant.
— René Déniau, 1758. —
P. Temple, 1760. — Hervé, juillet 1760. —
Franç. Brégeon, 1763, 1772. — J.-L. Joullain,
1776, mai 1789. — Mathnrin Bodin, juillet 1789,
27 mai 1791. Il s’embarque pour l’étranger le
19 décembre 1192, à Nantes. — R. Gourdon,
juin 1791.
La paroisse faisait partie de la baronnie de
Vihiers et dépendait de l’évêché de Poitiers
jusqu’en 1317, de Maillezais jusqu’en 1648,
plus tard de la Rochelle, du Doyenné de Vihiers,
de l’Election et des Aides de Montreuil-Bellay, du
Grenier à sel d’Angers. Elle n’avait ni communaux
ni autre industrie que sept moulins à vent
et un moulin à eau. Le territoire appartenait en
grande partie aux seigneurs du Coudray-Montbault,
de la Gaucherie et de la Frapinière et restait tout
infesté de mendiants.
Maires : Michel Choloux, médecin vétérinaire,
1790, qui ayant présidé le Comité révolutionnaire
pendant l’occupation vendéenne, fut arrêté à
Saumur et fusillé à Doué le 6 nivôse an II. —
Jahan, 1{{er}} fructidor an VIII, † en 1810. —
Pierre Blin, 6 septembre 1810. — Jacques Souchef,
23 janvier 1816, installé le 10 juin. — Jacq.
Bompas, 15 novembre 1830, qui faillit être
assassiné dans sa maison par les Chouans le
19 juillet 1831, démissionnaire le 20 décembre
1834. — Jacq. Gourichon, 20 décembre 1834,
à titre provisoire, installé à titre définitif le
28 février 1835. — Louis Réveillère, 26 novembre
1840, installé le 6 janvier 1841, † en
août 1856. — Et. Chesneau, 12 août 1856, installé
le 7 septembre 1875.
<small>Arch. de M.-et-L. G 494 ; H St-Maur. — Greffe de Saumur, où se trouvent, déposés en double par erreur, les anciens registres de la paroisse. — Déniau, ''Hist. de la Vendée'', I, 517. — Pour les localités, voir, à leur article, les Touches-Paineau, Parigné, les Molons, le Tail-Charruau, le Coudray-aux-Roux, Riou, etc.</small> }}


== Notes ==
== Notes ==