« Trempé-guené » : différence entre les versions
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* En Anjou, désigne être fortement mouillé, être trempé comme une guenille.<br />Guéner c'est attraper une averse, revenir tout mouillé (ervoénir tout mouillassoux). | * En Anjou, désigne être fortement mouillé, être trempé comme une guenille.<br />Guéner c'est attraper une averse, revenir tout mouillé (ervoénir tout mouillassoux). | ||
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« P'tit canard, te v'là 'core trempé guené ! » (P.-M. Bourdaud) | |||
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* Yves Brochet, ''Le braco, mémoire d'un angevin'', Cheminements, 2000, p. 214 | * Yves Brochet, ''Le braco, mémoire d'un angevin'', Cheminements, 2000, p. 214 | ||
* Daniel Percheron, ''Les Jeux de la mémoire'', Le Passage, 2012 (trempé guené) | * Daniel Percheron, ''Les Jeux de la mémoire'', Le Passage, 2012 (trempé guené) | ||
* A.-J. Verrier et R. Onillon, '' | * A.-J. Verrier et R. Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2 p. 550 | ||
Version du 8 juin 2013 à 18:06
En patois angevin
- trempé-guené
Mot
- Adjectif.
- En Anjou, désigne être fortement mouillé, être trempé comme une guenille.
Guéner c'est attraper une averse, revenir tout mouillé (ervoénir tout mouillassoux).
Citation
« P'tit canard, te v'là 'core trempé guené ! » (P.-M. Bourdaud)
Notes
- Voir aussi le mot guené.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 335
- Yves Brochet, Le braco, mémoire d'un angevin, Cheminements, 2000, p. 214
- Daniel Percheron, Les Jeux de la mémoire, Le Passage, 2012 (trempé guené)
- A.-J. Verrier et R. Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 2 p. 550