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« Ardoisières de La Pouëze » : différence entre les versions

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[[Fichier:poueze ardoisieres fendeurs 1905.jpg|right|thumb|upright=1.5|alt=Photographie de fendeurs.]]
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On trouve sur la commune de [[La Pouëze]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Au {{XVIIIs}}, les principaux centres angevins de production de l'ardoise se situent à Angers, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Trélazé, La Pouëze et Combrée<ref>Ville de Trélazé, ''15 siècles d'histoire'', octobre 2013</ref>.
On trouve sur la commune de [[La Pouëze]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Au {{XIXs}}, les principales carrières angevines de production de l'ardoise se situent à Trélazé, Saint-Barthélemy, Angers, La Pouëze, Noyant-la-Gravoyère et Angrie<ref>Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire ou indication par communes de ce que chacune d'elle renferme'', Cosnier et Lachèse, t. 1, 1864, p. 178 ([[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1 - page 178|voir]])</ref>.


Au {{XIXs}} les gisements de la Pouëze sont en exploitation à ciel ouvert, puis en extraction souterraine à partir de chevalements de même type que ceux des houillères<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Pouëze, Ardoisières)'', juillet 2012</ref>. Au lieu-dit la Fiogée l'extraction du schiste ardoisier se fait au début du {{XIXs}}. Trois à quatre millions d'ardoises y sont fabriqués au milieu des années 1830<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 113</ref>.
À cette époque les gisements de la Pouëze sont en exploitation à ciel ouvert, puis en extraction souterraine à partir de chevalements de même type que ceux des houillères<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Pouëze, Ardoisières)'', juillet 2012</ref>. Au lieu-dit la Fiogée l'extraction du schiste ardoisier se fait au début du {{XIXs}}. Trois à quatre millions d'ardoises y sont fabriqués au milieu des années 1830<ref>Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 113</ref>.


Sur le site de l'Espérance, en 2016, un chevalement est restauré (la Carrée) et des visites y sont organisées<ref>Ouest-France, ''Histoire. Le site des ardoisières de La Pouëze se raconte enfin'', 30 août 2016</ref>.
Sur le site de l'Espérance, en 2016, un chevalement est restauré (la Carrée) et des visites y sont organisées<ref>Ouest-France, ''Histoire. Le site des ardoisières de La Pouëze se raconte enfin'', 30 août 2016</ref>.