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« Julien Gracq » : différence entre les versions

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Gracq, infatigable lecteur (aimant Chateaubriand, Stendhal et Balzac, mais aussi Edgar Poe, André Breton, Ernst Junger et… Jules Verne) et grand promeneur (dans Nantes, au bord de la mer, à la campagne), nous fait partager dans ses essais et ses recueils, non sans humour et causticité le cas échéant, ses découvertes, ses impressions, ses admirations, ses suspicions. Lieux ou livres jalonnent ses fragments, où la description se fait pure poésie et la notation lumineuse.  
Gracq, infatigable lecteur (aimant Chateaubriand, Stendhal et Balzac, mais aussi Edgar Poe, André Breton, Ernst Junger et… Jules Verne) et grand promeneur (dans Nantes, au bord de la mer, à la campagne), nous fait partager dans ses essais et ses recueils, non sans humour et causticité le cas échéant, ses découvertes, ses impressions, ses admirations, ses suspicions. Lieux ou livres jalonnent ses fragments, où la description se fait pure poésie et la notation lumineuse.  


Pour l’apprivoiser, il faut suggèrer à ceux qui ne l’auraient pas encore pratiqué, d’aborder cet auteur par ce qu’il a de plus abordable précisément : ses recueils de notes et de croquis : ''Lettrines 1 et 2'', ''Carnets du grand chemin'' où l’on retrouvera l’essentiel des pages qu’il consacre à son pays natal et à ses souvenirs et impressions des bords de [[Loire]], auxquels il faut ajouter ''Les Eaux étroites'', où il évoque superbement une promenade faite jadis sur l’Èvre, la rivière des [[Mauges]] qui se jette dans la Loire juste au pied de Saint-Florent. Côté récits, commencez par ''Un balcon en forêt''. Alors, vous verrez, le charme opérera de lui-même. Et l’ayant ainsi vérifié par vous-mêmes, vous pourrez, après tant d’autres, le confirmer : « Oui, Julien Gracq, maître du style et maître du paysage, analyste particulièrement intuitif et esprit libre, est bien un grand écrivain ! »
Pour l’apprivoiser, il faut suggèrer à ceux qui ne l’auraient pas encore pratiqué, d’aborder cet auteur par ce qu’il a de plus abordable précisément : ses recueils de notes et de croquis : ''Lettrines 1 et 2'', ''Carnets du grand chemin'' où l’on retrouvera l’essentiel des pages qu’il consacre à son pays natal et à ses souvenirs et impressions des bords de [[Loire]], auxquels il faut ajouter ''Les Eaux étroites'', où il évoque superbement une promenade faite jadis sur l’Èvre, la rivière des [[Mauges]] qui se jette dans la Loire juste au pied de Saint-Florent. Côté récits, commencez par ''Un balcon en forêt''. Alors, vous verrez, le charme opérera de lui-même. Et l’ayant ainsi vérifié par vous-mêmes, vous pourrez, après tant d’autres, le confirmer : « Oui, Julien Gracq, maître du style et maître du paysage, analyste particulièrement intuitif et esprit libre, est bien un grand écrivain ! ».




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