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« Château de Montgeoffroy » : différence entre les versions

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[[Mazé]] est une localité située dans le [[Baugeois]], la partie nord-ouest de l'Anjou. La seigneurie appartient au Moyen Âge à la Macheferrière réunie au {{XVIIs}} à Montgeoffroi ; les deux relevant du Plessis-au-Jau à Mazé. La propriété du domaine de Montgeoffroy est acquise au {{XVIIe}} par Érasme Contades. Au [[1701|{{XVIIIe}}]], son descendant {{abréviation|Louis de Contades|Louis Georges Érasme de Contades (1704-1795), commandant en chef des armées du roi Louis XV.}}, né à Mazé et devenu maréchal de France, fait reconstruire le château en trois ans et pour trois cent mille livres, sur les bases du précédent. Les travaux sont exécutés par l'architecte parisien Nicolas Barré<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|430-431}}</ref>{{,}}<ref name="cport-1978-459">Édition révisée du Célestin Port, ''op. cit.'', t. II, 1978, p. 459</ref>{{,}}<ref>Édition révisée du Célestin Port, ''op. cit.'', t. III, 1989, p. 213</ref>{{,}}<ref>Jean-Pierre Bois, ''Le vieillard dans la France moderne, XVIIème-XVIIIème siècles. Essai de problématique pour une histoire de la vieillesse'', dans ''Histoire, économie et société'', 1984, 3ᵉ année, n° 1, p. 67-94</ref>.
[[Mazé]] est une localité située dans le [[Baugeois]], la partie nord-ouest de l'Anjou. La seigneurie appartient au Moyen Âge à la Macheferrière réunie au {{XVIIs}} à Montgeoffroi ; les deux relevant du Plessis-au-Jau à [[Mazé]]. La propriété du domaine de Montgeoffroy est acquise au {{XVIIe}} par Érasme Contades. Au [[1701|{{XVIIIe}}]], son descendant {{abréviation|Louis de Contades|Louis Georges Érasme de Contades (1704-1795), commandant en chef des armées du roi Louis XV.}}, né à Mazé et devenu maréchal de France, fait reconstruire le château en trois ans et pour trois cent mille livres, sur les bases du précédent. Les travaux sont exécutés par l'architecte parisien Nicolas Barré<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|430-431}}</ref>{{,}}<ref name="cport-1978-459">Édition révisée du Célestin Port, ''op. cit.'', t. II, 1978, p. 459</ref>{{,}}<ref>Édition révisée du Célestin Port, ''op. cit.'', t. III, 1989, p. 213</ref>{{,}}<ref>Jean-Pierre Bois, ''Le vieillard dans la France moderne, XVIIème-XVIIIème siècles. Essai de problématique pour une histoire de la vieillesse'', dans ''Histoire, économie et société'', 1984, 3ᵉ année, n° 1, p. 67-94</ref>.


La façade principale est en [[tuffeau]] blanc, vraisemblablement de [[Montsoreau]]. Les ailes butent contre des tours assez basses, cerclées d'une épaisse corniche. Une collection de 260 pièces de cuivres et d'étains du {{XVIIIs}} ornent la cuisine du château<ref>Daniel Prigent, ''Exploitation et commercialisation du tuffeau blanc (XVe-XIXe siècles)'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 104, n° 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 67-80</ref>{{,}}<ref>Pierre Héliot, ''L'héritage médiéval dans l'architecture de l'Anjou et de l'Aquitaine au XVIIe et XVIIIe siècles'', dans ''Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale'', t. 67, n° 30, 1955, p. 143-159</ref>{{,}}<ref>Département de Maine-et-Loire, ''Châteaux de l'Anjou : records et anecdotes que vous ignoriez'', 19 juillet 2022</ref>. Le domaine comporte également un parc de quatre hectares et des jardins à la française<ref>Ouest-France, ''Le végétal, trésor du château de Montgeoffroy'', 12 août 2021</ref>.
La façade principale est en [[tuffeau]] blanc, vraisemblablement de [[Montsoreau]]. Les ailes butent contre des tours assez basses, cerclées d'une épaisse corniche. Une collection de 260 pièces de cuivres et d'étains du {{XVIIIs}} ornent la cuisine du château<ref>Daniel Prigent, ''Exploitation et commercialisation du tuffeau blanc (XVe-XIXe siècles)'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 104, n° 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 67-80</ref>{{,}}<ref>Pierre Héliot, ''L'héritage médiéval dans l'architecture de l'Anjou et de l'Aquitaine au XVIIe et XVIIIe siècles'', dans ''Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale'', t. 67, n° 30, 1955, p. 143-159</ref>{{,}}<ref>Département de Maine-et-Loire, ''Châteaux de l'Anjou : records et anecdotes que vous ignoriez'', 19 juillet 2022</ref>. Le domaine comporte également un parc de quatre hectares et des jardins à la française<ref>Ouest-France, ''Le végétal, trésor du château de Montgeoffroy'', 12 août 2021</ref>.
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