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'''Les Tuffeaux''' est un village de [[Maine-et-Loire]] (49) situé en rive gauche de la Loire.  
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Au {{XIs}}, la population descend du plateau pour s'installer dans la vallée. On y construit l'église des Tuffaux. La paroisse est mentionnée au {{XIIs}}, bornée au sud par Chênehutte.
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Entre 1790 et 1794, Les Tuffeaux et [[Chênehutte]] fusionnent pour former la commune nouvelle de [[Chênehutte-les-Tuffeaux]], qui en [[1974]] fusionne à son tour pour former [[Chênehutte-Trèves-Cunault]].


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Forme ancienne du nom : ''[[Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux]]''.


Bibliographie
Articles connexes : [[Chênehutte]], [[Chênehutte-les-Tuffeaux]], [[Chênehutte-Trèves-Cunault]], [[Cunault]], [[Trèves]], [[Trèves-Cunault]].
:• ''Chênehutte-les-Tuffeaux : Notice historique'', extrait de l'histoire du Saumurois, du colonet Picard, Imprimerie moderne E. Coubard (Saumur), 1912
:• Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', Tome 4 (S à Z), Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, H. Siraudeau (Angers), p. 618-619


Articles connexes : [[Chênehutte]], [[Chênehutte-les-Tuffeaux]], [[Chênehutte-Trèves-Cunault]], [[Cunault]], [[Treves]], [[Trèves]], [[Trèves-Cunault]], [[Trêves]].
== Célestin Port (1878) ==
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Les Tuffeaux dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 638 et 639</ref> :


{{citation|
'''Tuffeaux''' (les), bourg, {{cne}} de Chênehutte-les-Tuffeaux.
— ''Tuffelli'' 1178 (Cartul. de
St-Aubin). — ''Villa de Tuffellis'' 1308 (G 4). —
''Tuffelli'' 1326 (G 16). — ''Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux''
1613 (G Cures). — ''Notre-Dame-de-la-Prée alias des Tuffeaux''
1630
(Ibid.). — ''La Prée alias les Tuffeaux'' 1733
(Ib.), 1783 (Pouillé). — Anc. paroisse. mentionnée
dés le XII{{e}} s. Elle comprenait une vingtaine de
maisons sur la rive gauche de la Loire, — dont le
logis noble des Fontaines, V. ce mot, avec moulin
à eau et moulin à vent, — et sur la rive droite
une enclave renfermant, dans la {{cne}} aujourd’hui
de Saint-Martin-de-la-Place, la Guiberdière,
les Rives, le Bois-de-Maillé et diverses maisonnettes,
dont 3 ou 4 sur la levée, deux chemins
formant la séparation des deux paroisses. Cette
partie relevait féodalement de l’abbaye du Louroux,
tandis que la rive gauche avait pour seigneur
le baron de Blou, qui présentait à la cure.
Une croix au pignon d’une maison an bout du
bourg et une arche de pierre indiquaient la limite
du fief de Milly.


{{Quartier à compléter}}
Curés : Jean Bouchart, 1461. La cloche en
place il y a 90 ans et qui sert sans doute encore,
portait son nom et la date 1463. — Jean Lucas,
licencié en décret, qui résigne en 1492. — Macé
Leber, bachelier en décret, mai 1692, qui résigne
en 1497. — Jacques d’Argouges, chanoine et
prévôt de Restigné, mai 1497, qui résigne en
1499. — Jean Bellemotte, décembre 1499. —
Phil. de l’Arche, 1520, 1525. — Louis Belon,
1547. — Jean Ernoul, 1560. — Jean Besnard,
1575, 1580. — Gilles Texier, 1593. — Jacq.
Jousselin, 1601, 1613. — Jean Chasteau, 1617,
qui résigne en 1630 et est inhumé le 14 juin
1644, âgé de 80 ans. — Mathurin Guilbault,
pourvu le 14 avril 1630, qui résigne en 1661 et
meurt le 9 août 1668. — François Thibault,
1662, 1688, — mais il ne résidait guères, car l’on
voit par les registres de St-Martin-de-la-Place qu’en
1691, et encore en 1698, l’église reste sans prêtre
et les enfants sans baptême dans sa paroisse. —
Jean Royné, 1714, 1720. — Jean Gondouin
qui résigne en 1733. — Pierre Dutier, installé
le 31 décembre 1733.
 
La cure a été reconstruite en 1863.
 
Une Assemblée se tient au bourg le 9 août.
 
La commune fut réunie dés 1790 à celle de
Chênehutte sous le nom de Chênehutte-les-Tuffeaux,
V. ce mot ; — mais le bourg des
Tuffeaux est resté le principal centre, où sont
réunies la mairie, avec Ecole laïque de garçons,
construite en 1850-1851 ; le buste de
l’historien Bodin y remplaçait en 1870 l’effigie
officielle ; — l’Ecole des filles (Sœurs de
Saiot-Charles), — et l’Eglise paroissiale (succursale,
26 décembre 1804), qui s’élève au
pied du coteau, sur le rebord de l’ancien chemin
trop étroit pour se prêter aux exigences de l’orientation.
L’édifice du XI{{e}} s., restauré en 1788-1790
par l’architecte Jean Moneste, de Saumur, plus
récemment par M. Joly-Leterme, présente une
nef avec deux bas-côtés, formés par un double
rang de 6 grosses colonnes à arceau plein cintre
sans ornement ; — au fond, les autels, à dr., de
St-Pierre XVIII{{e}} s., à gauche de la Vierge, posé en
1857, et le grand autel, également moderne, dont
le tombeau représenta la Cène. — Un vieux
bénitier octogonal, porté sur une courte base en
pierre, s’avance à demi-engagé dans le mur. La
porte latérale vers N. conserve sa triple archivolte
concentrique, parée de toutes les élégances de
l’art du XI{{e}} s., dents de scie, entrelacs de feuillage,
écailles en cordon, zigzags, enroulements de
feuilles d’eau. La décoration du grand portail,
surmonté d’un pignon et d’une fenêtre modernes,
est malheureusement mutilée. Le chœur, voûté
en pierre, éclairé de croisées à trèfles, se prolonge
en abside ronde avec absidioles, bordées au pourtour
de modillons grotesques ou grimaçants.
A hauteur du toit se dessine la base d’un très-beau
clocher carré, soutenu aux angles par des
contreforts plats, superposés en retrait. Sur les
façades N. et S., s’ouvre au second ordre une
superbe double baie romane, reposant au centre et
de chaque côté sur une grosse colonne basse avec
chapiteau et double astragale, dans un large cintre
supérieur à claveaux plats, sans moulure, qui
l’enveloppe ; — au-dessus, deux étroites et petites
baies attendaient sans doute le couronnement et la
flèche de pierre encore absente ; plus bas, au premier
ordre, dans un encadrement de pierre, quatre
fausses baies évident à demi le plein du mur,
d’or se détachent quatre légères colonnettes. —
V. un dessin dans le Congrès Arch., 1862, p. 123.
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== Notes ==
{{Références}}
 
 
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Version du 13 avril 2023 à 17:37

Les Tuffeaux
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Chênehutte-les-Tuffeaux
Note(s) Fusion
entre 1790-1794
Situation dans le département

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Anciennes communes

Les Tuffeaux est un village de Maine-et-Loire (49) situé en rive gauche de la Loire au nord de Chênehutte.


Généralités

Entre 1790 et 1794, Les Tuffeaux et Chênehutte fusionnent pour former la commune nouvelle de Chênehutte-les-Tuffeaux, qui en 1974 fusionne à son tour pour former Chênehutte-Trèves-Cunault.

Au XIe siècle, la population descend du plateau pour s'installer dans la vallée. On y construit l'église des Tuffaux. La paroisse est mentionnée au XIIe siècle, bornée au sud par Chênehutte[1],[2].

Forme ancienne du nom : Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux.

Articles connexes : Chênehutte, Chênehutte-les-Tuffeaux, Chênehutte-Trèves-Cunault, Cunault, Trèves, Trèves-Cunault.

Célestin Port (1878)

Les Tuffeaux dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[3] :

« Tuffeaux (les), bourg, cne de Chênehutte-les-Tuffeaux. — Tuffelli 1178 (Cartul. de St-Aubin). — Villa de Tuffellis 1308 (G 4). — Tuffelli 1326 (G 16). — Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux 1613 (G Cures). — Notre-Dame-de-la-Prée alias des Tuffeaux 1630 (Ibid.). — La Prée alias les Tuffeaux 1733 (Ib.), 1783 (Pouillé). — Anc. paroisse. mentionnée dés le XIIe s. Elle comprenait une vingtaine de maisons sur la rive gauche de la Loire, — dont le logis noble des Fontaines, V. ce mot, avec moulin à eau et moulin à vent, — et sur la rive droite une enclave renfermant, dans la cne aujourd’hui de Saint-Martin-de-la-Place, la Guiberdière, les Rives, le Bois-de-Maillé et diverses maisonnettes, dont 3 ou 4 sur la levée, deux chemins formant la séparation des deux paroisses. Cette partie relevait féodalement de l’abbaye du Louroux, tandis que la rive gauche avait pour seigneur le baron de Blou, qui présentait à la cure. Une croix au pignon d’une maison an bout du bourg et une arche de pierre indiquaient la limite du fief de Milly.

Curés : Jean Bouchart, 1461. La cloche en place il y a 90 ans et qui sert sans doute encore, portait son nom et la date 1463. — Jean Lucas, licencié en décret, qui résigne en 1492. — Macé Leber, bachelier en décret, mai 1692, qui résigne en 1497. — Jacques d’Argouges, chanoine et prévôt de Restigné, mai 1497, qui résigne en 1499. — Jean Bellemotte, décembre 1499. — Phil. de l’Arche, 1520, 1525. — Louis Belon, 1547. — Jean Ernoul, 1560. — Jean Besnard, 1575, 1580. — Gilles Texier, 1593. — Jacq. Jousselin, 1601, 1613. — Jean Chasteau, 1617, qui résigne en 1630 et est inhumé le 14 juin 1644, âgé de 80 ans. — Mathurin Guilbault, pourvu le 14 avril 1630, qui résigne en 1661 et meurt le 9 août 1668. — François Thibault, 1662, 1688, — mais il ne résidait guères, car l’on voit par les registres de St-Martin-de-la-Place qu’en 1691, et encore en 1698, l’église reste sans prêtre et les enfants sans baptême dans sa paroisse. — Jean Royné, 1714, 1720. — Jean Gondouin qui résigne en 1733. — Pierre Dutier, installé le 31 décembre 1733.

La cure a été reconstruite en 1863.

Une Assemblée se tient au bourg le 9 août.

La commune fut réunie dés 1790 à celle de Chênehutte sous le nom de Chênehutte-les-Tuffeaux, V. ce mot ; — mais le bourg des Tuffeaux est resté le principal centre, où sont réunies la mairie, avec Ecole laïque de garçons, construite en 1850-1851 ; le buste de l’historien Bodin y remplaçait en 1870 l’effigie officielle ; — l’Ecole des filles (Sœurs de Saiot-Charles), — et l’Eglise paroissiale (succursale, 26 décembre 1804), qui s’élève au pied du coteau, sur le rebord de l’ancien chemin trop étroit pour se prêter aux exigences de l’orientation. L’édifice du XIe s., restauré en 1788-1790 par l’architecte Jean Moneste, de Saumur, plus récemment par M. Joly-Leterme, présente une nef avec deux bas-côtés, formés par un double rang de 6 grosses colonnes à arceau plein cintre sans ornement ; — au fond, les autels, à dr., de St-Pierre XVIIIe s., à gauche de la Vierge, posé en 1857, et le grand autel, également moderne, dont le tombeau représenta la Cène. — Un vieux bénitier octogonal, porté sur une courte base en pierre, s’avance à demi-engagé dans le mur. La porte latérale vers N. conserve sa triple archivolte concentrique, parée de toutes les élégances de l’art du XIe s., dents de scie, entrelacs de feuillage, écailles en cordon, zigzags, enroulements de feuilles d’eau. La décoration du grand portail, surmonté d’un pignon et d’une fenêtre modernes, est malheureusement mutilée. Le chœur, voûté en pierre, éclairé de croisées à trèfles, se prolonge en abside ronde avec absidioles, bordées au pourtour de modillons grotesques ou grimaçants. A hauteur du toit se dessine la base d’un très-beau clocher carré, soutenu aux angles par des contreforts plats, superposés en retrait. Sur les façades N. et S., s’ouvre au second ordre une superbe double baie romane, reposant au centre et de chaque côté sur une grosse colonne basse avec chapiteau et double astragale, dans un large cintre supérieur à claveaux plats, sans moulure, qui l’enveloppe ; — au-dessus, deux étroites et petites baies attendaient sans doute le couronnement et la flèche de pierre encore absente ; plus bas, au premier ordre, dans un encadrement de pierre, quatre fausses baies évident à demi le plein du mur, d’or se détachent quatre légères colonnettes. — V. un dessin dans le Congrès Arch., 1862, p. 123. »

Notes

  1. Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 618-619
  2. Louis-Auguste Picard, Chênehutte-les-Tuffeaux : Notice historique, extrait de l'histoire du Saumurois du colonel Picard, Imprimerie moderne E. Coubard (Saumur), 1912
  3. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 638 et 639