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* ''Dictionnaire de l'Académie française'', huitième édition, 1932-1935 | * ''Dictionnaire de l'Académie française'', huitième édition, 1932-1935 | ||
* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2{{e}}, p. 256 (et ''magie'' t. 2 p. 3, ''mesnillon'' t. 2 p. 27) | * Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2{{e}}, p. 256 (et ''magie'' t. 2 p. 3, ''mesnillon'' t. 2 p. 27) | ||
* Henry Cormeau, ''L'accent de chez nous : essai d'une phonétique du Bas-Anjou'', Éd. Georges Crès & Cie, 1922, p. 130 | * Henry Cormeau, ''L'accent de chez nous : essai d'une phonétique du Bas-Anjou'', Éd. Georges Crès & Cie (Paris), 1922, p. 130 | ||
* Jean Renard, ''Vin de lune et pain de misère : la sénéchaussée de Baugé à la fin de l'ancien régime'', Imprimerie de l'Université Catholique de l'Ouest, 1982, p. 334 | * Jean Renard, ''Vin de lune et pain de misère : la sénéchaussée de Baugé à la fin de l'ancien régime'', Imprimerie de l'Université Catholique de l'Ouest, 1982, p. 334 | ||
* Patrick Gaboriau, ''La pensée ensorcelée : la sorcellerie actuelle en Anjou et en Vendée'', Le Cercle d'or, 1987, p. 67 | * Patrick Gaboriau, ''La pensée ensorcelée : la sorcellerie actuelle en Anjou et en Vendée'', Le Cercle d'or, 1987, p. 67 | ||
* Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements, 1997, p. 198 | * Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 198 | ||
Version du 7 juin 2024 à 17:19
En langue française
- sourcier
Mot
Nom commun, masculin sigulier, sourciers au pluriel.
Radiesthésiste, rhabdomancien. Celui qui découvre des sources, qui fait métier de les rechercher.
En Anjou
- sourcier
Mot
Nom commun, masculin singulier.
En Anjou, sourcier désigne
- un sorcier (ex. « c'est un sourcier, i fait du magie ») ;
- un habitant du Mesnil (un mesnillon, un sourcier du Mesnil) ;
- un gros papillon de nuit, le Sphinx tête de mort (Acherontia atropos).
Le glossaire de Verrier et Onillon indique (t 1 p 256) : « Le fr. Sorcier est-il une corr. de notre Sourcier, ou réciproquement ? A-t-on confondu Sourcier, chercheur de sources, que le fr. emploie en ce sens, avec Sorcier, jeteur de sorts ? C'est probable ; la manœuvre de la baguette divinatoire n'est qu'une opération de sorcellerie. Cette circonstance explique qu'il se soit produit ici une confusion de mots et de racines analogue à celle que j'ai signalée pour Sinton. (R. O.) »
Notes
- Voir aussi conjureux, mégeilleux, maldringue
et la page sorciers en Anjou. - Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2e, p. 256 (et magie t. 2 p. 3, mesnillon t. 2 p. 27)
- Henry Cormeau, L'accent de chez nous : essai d'une phonétique du Bas-Anjou, Éd. Georges Crès & Cie (Paris), 1922, p. 130
- Jean Renard, Vin de lune et pain de misère : la sénéchaussée de Baugé à la fin de l'ancien régime, Imprimerie de l'Université Catholique de l'Ouest, 1982, p. 334
- Patrick Gaboriau, La pensée ensorcelée : la sorcellerie actuelle en Anjou et en Vendée, Le Cercle d'or, 1987, p. 67
- Jean Renard, En Anjou, quand 4 liards valaient un sou, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1997, p. 198