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Gédéon-Florentin de Marcombe est élu président du [[Historique du Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]] le {{date|26 août 1850}} et sera reélu en 1851<ref>Service départemental d'archives de Maine-et-Loire, ''Présidents du Département de Maine-et-Loire'', 2015</ref>. | Gédéon-Florentin de Marcombe est élu président du [[Historique du Conseil général de Maine-et-Loire|conseil général]] le {{date|26 août 1850}} et sera reélu en 1851<ref>Service départemental d'archives de Maine-et-Loire, ''Présidents du Département de Maine-et-Loire'', 2015</ref>. | ||
'''Communes''' : [[Bégrolles-en-Mauges|Bégrolles]] est créée | '''Communes''' : [[Bégrolles-en-Mauges|Bégrolles]] est créée à partir du May-sur-Èvre par la loi du {{date|2 janvier 1850}}<ref>Loi du 2 janvier 1850, ''Bulletin des lois de la République française'', 10e série, t. 5, du 9 janvier 1850, p. 2</ref>. | ||
'''Ouvrage d'art''' : Le pont de la [[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire#La révolution industrielle|Basse-Chaîne]], construit en contrebas du château, s'effondre le {{date|16 avril 1850}} au passage d'une garnison de soldats. 223 soldats du 11{{e}} régiment d'infanterie légère meurent dans l'effondrement de ce pont suspendu construit 14 ans plus tôt<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Les trente dates qui ont marqué les Angevins'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 329, janvier 2009</ref>{{,}}<ref>Luc Simon, ''Souvenirs d'Angers : la vie en 1900'', Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 86</ref>. | '''Ouvrage d'art''' : Le pont de la [[Histoire de l'Anjou et du Maine-et-Loire#La révolution industrielle|Basse-Chaîne]], construit en contrebas du château, s'effondre le {{date|16 avril 1850}} au passage d'une garnison de soldats. 223 soldats du 11{{e}} régiment d'infanterie légère meurent dans l'effondrement de ce pont suspendu construit 14 ans plus tôt<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Les trente dates qui ont marqué les Angevins'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 329, janvier 2009</ref>{{,}}<ref>Luc Simon, ''Souvenirs d'Angers : la vie en 1900'', Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 86</ref>. | ||
{{citation bloc |Le temps si beau jusqu'alors tourna tout à coup à la tempête. Vent furieux et pluie battante. Il était onze heures et demie. Ce fut sous ces ombres auspices que je m'engageai sur ce pont fatal, après avoir fait taire la musique et rompu la cadence du pas. Le vent était si fort qu'il soulevait et abaissait le tablier du pont. Tout à coup, un craquement sinistre se fait entendre. Une immense clameur lui répond. Le câble d'amont s'était rompu et le tablier avait fléchi de ce côté. Les soldats, | {{citation bloc |Le temps si beau jusqu'alors tourna tout à coup à la tempête. Vent furieux et pluie battante. Il était onze heures et demie. Ce fut sous ces ombres auspices que je m'engageai sur ce pont fatal, après avoir fait taire la musique et rompu la cadence du pas. Le vent était si fort qu'il soulevait et abaissait le tablier du pont. Tout à coup, un craquement sinistre se fait entendre. Une immense clameur lui répond. Le câble d'amont s'était rompu et le tablier avait fléchi de ce côté. Les soldats, e n se rejetant sur l'autre côté, avaient fait rompre l'autre câble, et le tablier était précipité dans la rivière.|Lieutenant-colonel Simonet, commandant du 3{{e}} bataillon<ref>Ouest-France, ''À Angers, cette colonne rend hommage aux 226 morts du pont de la Basse-Chaîne'', 1 novembre 2022</ref>}} | ||
'''Industrie''' : De nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930 pour travailler aux [[ardoisières de Trélazé]]. | '''Industrie''' : De nombreux Bretons affluent à Trélazé entre 1850 et 1930 pour travailler aux [[ardoisières de Trélazé]]. | ||