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La peinture

Quand j’écris peinture je sous-entends aussi dessin car on peut considérer les dessins comme des photos en noir et blanc de peintures, Les 1ères œuvres picturales n’ont-elles pas été les dessins rupestres en couleurs des hommes préhistoriques ? Nos cônes situés dans la fovéa de 1mm de rayon près du nerf optique voient les couleurs en vision diurne (de jour), mais dans une semi-obscurité les bâtonnets de la rétine prennent leur succession et nous donnent la vision nocturne dite scotopique en noir et blanc. Puisque la rétine est réputée jouer un grand rôle dans la vision de jour, on peut imaginer que les couleurs sont transmises par les cônes, le blanc et le noir c’est-à-dire de plus ou moins de luminance(luminosité) par les bâtonnets.

Nous peignons pour quantité de raisons, mais nous ne recevons de retour que dans un nombre restreint de cas, et c’est ce qui m’intéresse là. Pourquoi ne recevons-nous rien en retour, alors que la plupart des artistes en attendent quelque chose et que celui qui dit n’en attendre rien est un menteur et ces réflexions ne sont pas pour lui, l’hypocrite.

Que faut-il faire pour avoir un retour ? C’est ce que je demande ?

L’apprentissage du dessin est une occupation en soi ; elle peut mener à l’artisanat d’art. Qui donc ne sort-il pas mieux ses marrons du feu que tous les professeurs de peinture qui arrivent à en vivre tout en exposant de temps en temps assez lucrativement. Michel Quent (1945) qui est venu à ma vente aux enchères du 1er avril 2006 pour me dire que je n’avais pas le droit de vendre mon œuvre faite à son atelier à St Gorges-sur-Loire, et me critiquer sur une autre peinture. Un autre jour, dans la rue, il me dit que lorsqu’il cherche ses œuvres sur internet, il tombait sur les miennes ! Sa méthode d’apprentissage consiste à faire travailler ses élèves sur un motif commun et à venir près de chaque élève corriger lui-même certains détails, c’est peut-être pourquoi il ne veut pas que ses élèves vendent leur travail ?

Les pros de la peinture arrivent-ils à en vivre dans la majorité des cas ? J’en connais certains qui semblent bien en vivre :

Michel Moreau (1940) qui exposait à l’Hôtel de France à Angers tous les ans et à fait une grande expo aux anciennes écuries de Trélazé : 250 grandes et magnifiques œuvres à 4000 € soit une valeur de 1 million d’euros. Un jour je lui ai montré quelques photos de mes œuvres, femmes-fleurs : Il m’a encouragé à continuer…

Jean-Pierre Bocquel (1944), parent de mon partenaire de bridge Jacques Daniel à qui il ressemble : Je lui ai emprunté quelques fois ses rayons de lumière dans les paysages, les forêts… A voir ses peintures ce sont plutôt des camaïeux noir et lumières d’une seule couleur légère.

Il suffit d’aller voir les œuvres de ces 2 peintres angevins sur internet pour être découragé de continuer à peindre tant ils sont doués.

Et ce n’est pas moi (1937), le doyen, âgé de 83 ans qui puis espérer un avenir, vus que mon passé et mon présent peu glorieux sont plutôt un exemple à ne pas suivre. Je dis ça en espérant que vous me direz le contraire, et que ça peut vous servir.

Jean Commère, le suicidé, dont des œuvres sont au Centre de Congrès.

Georges Vas lin (1921-2002) sur lequel j’ai écrit sur wiki-Anjou le petit commentaire suivant :

Georges Vaslin, un des meilleurs peintres impressionnistes de l'Anjou ? Je l'ai côtoyé à de nombreuses reprises, ayant participé à des journées de peintures du groupe de scouts Marcel Callo (de Chalonnes) où il était l'invité d'honneur ; Son œuvre atteignait la plus forte enchère de la journée disons autour de 1000€. Malheureusement je ne l'ai pas vu souvent peindre et ma compagne me rapportait qu'il peignait d'abord un barbouillage-fouillis de couleurs sans signification apparente en premier jet. Je l'ai vu une fois dessiner une petite maison à l'encre de chine dans une zone de sa toile avant de commencer sa peinture et une autre fois à Saint-Aubin-de-Luigné, je l'ai vu préparer un vert sur sa palette et d'un jet de son couteau à peindre, réaliser exactement la barque verte du plan d'eau. Je suis allé le voir une fois chez lui, où il m'a très bien reçu, et il m'a montré ses peintures dont son autoportrait quand il était jeune débutant. Georges Vaslin serait mort dans une île des Canaries où il était en vacances avec sa femme, écrasé par une moto. Henri Bercier, artiste peintre, 9 février 2017

Félix Trost (1951) ancien soudeur s’est mis tard à la peinture où son acrylique fluide et ses verdures jaunes ont tout de suite plu. Gitan dans sa camionnette d’artiste-peintre, il court les concours et les expos avec sa femme pour vivre de sa peinture et sa côte de 300€ ne lui permet pas trop de luxe et de folie. Je lui ai échangé deux de ses peintures contre deux Dom et une de mes toiles ; ne m’encombrant pas après mon installation dans mon petit studio de 18 m²,j’ai vendu ses peintures par l’intermédiaire de la Caverne des Particuliers un meilleur prix que les miennes, plus de 200€, Il n’explique jamais sa manière de peindre au couteau et laisse ses clients en parler.

Jean-Adrien Mercier (1899-1995). C’est en son honneur que je signais mes toiles tout en longueur h_e_n_r_i_ b_e_ r_c_ i_e_r_ comme lui. De par la similitude de nos noms j’ai suivi ses dernières années, apprécié ses affiches. Je suis allé à l’inauguration de son monument angevin près du Pont Barré (Beaulieu-sur-Layon)

Le fait de peindre peut provenir du don inné de copiste : La main suit l’œil et si le résultat est bon, les parents s’extasient, ce qui poussent l’enfant à continuer, Des prix de dessin à l’école incitent à entrevoir une carrière dans l’art. Les essais suivants font persévérer, mais la vie en décide autrement. Des études plus sérieuses prennent le pas sur cet avenir aventureux et incertain. Pour illustrer ces propos, je vais prendre mon cas particulier. Vers 1945 à Lyon chez mon arrière grand-mère mémé Bourdon, rue Rivet près de la place Rouville, ma mère s’extasiait sur mes découpages et construction par exemple d’un petit panier… Entre 1949 et 1953 j’ai obtenu des prix en dessin. Je me rappelle d’une année où j’ai présenté, revenant de vacances à Épinal, une aquarelle de mon amie Josette Francin, et je pense que cette aquarelle a aidé pour mon prix de cette année.

En été 56 revenant de Tunis où j’étais allé m’occuper de recouvrement d’argent pour mes parents partis en Côte d’Ivoire après l’indépendance de la Tunisie), j’allais continuer mes vacances en Corse à Ajaccio près de ma tante France, son mari René Vioulès, mon grand-père maternel Aimé Trecchi (ou Amand comme il est écrit sur son tombeau au cimetière des Sanguinaires) et mon frère Robert. Un jour nous sommes allés en vélo aux calanques de Piana- non ce n’est pas en 56 que j’ai peint les calanques sur carton toilé et que je l’ai laissé dans les rochers de la montagne ! C’est lors de nos vacances en voiture avec Renée et Georges, de même une autre année en allant en 404 à Djerba, j’ai peint la fontaine de notre résidence ????


En Août 57, j’ai réussi aux concours de St Cyr et Salon ( C’est la 1ère année où le concours pour Salon nous fut ouvert et vu que les 3 meilleurs choisirent Salon, le Commandant de l’EMP n’en fut pas content et limita ou interdit cette participation pour le futur). Mes vacances m’amenèrent chez ma sœur et mes parents en Abidjan après un long voyage en bateau. Nous nous retrouvâmes 3 jeunes fauchés de nationalités différentes anglais, italien et moi-français baragouinant en Anglais - Escales à Alger (baignade et café en pleine ville), à Casablanca (baignade dans la grande piscine d’eau de mer avec MNS en barque), à Conakry(baignade dans l’eau sale avec policiers l’interdisant et dégustation d’alcool de palme), à Dakar où les vautours faisaient office d’éboueurs). Arrivée à Abidjan où ma sœur m’a pris en photo avec le bateau autour de cou. Et c’est dans le petit studio où je logeais seul que dans la fièvre d’une petite maladie j’ai copié à la gouache sur papier des scènes africaines prises sur un bloc de feuilles de papier à lettres où chaque feuille présentait une petite peinture toutes différentes. Ma sœur a longtemps gardé ces œuvres qu’elle appréciait comme elle a toujours apprécié mes œuvres picturales. En 1957, à l’école de l’air de Salon, j’étais interdit de cours de pilotage pour inaptitude médicale (vue). Aussi pendant ces heures (par exemple de cours moteurs d’avion) je me retrouvais seul dans la salle d’étude, et je peignais (avec des allumettes) des aquarelles (les barques de vincent à Saintes Maries de la mer papier marouflé sur carton- J’ai encore cette œuvre que j’avais offerte à ma belle-mère Marie-Rose et que j’ai retrouvée après sa mort derrière un meuble avec son portrait enlevé de son cadre et roulé, genre portrait de Voltaire façon vincent : Elle aurait voulu que je la fasse belle, genre ravalement de façade, comme à la place du Tertre). J’étais très fan de vincent et c’est vers cette année 1957 que je suis allé voir à Aix la 1ère expo de vincent en France. Quittant l’armée le 9 mai 59, je demandais à ma marraine Jeanne Archambault de me payer les cours de dessin par correspondance. M’ayant répondu qu’elle ne pouvait pas, j’envisageais des études d’ingénieur à l’école d’ingénieurs de Marseille, boulevard de la Libération où j’entrais sur titre par équivalence du concours de l’école de l’air avec propédeutique en classe de sciences générales, option génie civil. Marié depuis octobre 59, ma femme, vendeuse à Aix chez Spinelli, s’est retrouvée en invalidité permanente pour bronchectasie, aussi toutes les rentrées financières reposaient sur moi. A Aix tout d’abord je fus le secrétaire de Madame Curthelet (qui vint à l’église lors de mon mariage, ce qui mécontenta ma promise ! J’avais vendu à cette dame une peinture sur papier dessin d’une provençale et elle m’avait commandé son portrait d’après photo. Quant je le lui ai présenté, elle n’en était pas satisfaite et j’ai compris qu’il fallait que je la représente comme Brigitte Bardot ce que j’ai fait. Je m’intéressais à comment peindre : J’ai acheté un livre au magasin d’art d’Aix où j’avais montré une peinture d’un pot de fleurs à la gouache sur papier . Je ne comprenais pas grand-chose à ce livre qui me parlait de subjectiles… (supports ) et de la peinture à l’huile en termes trop compliqués pour un néophyte comme moi. En 1959 réunion de famille à Marseille chez les parents de l’acteur Marc Cassot, nous nous sommes régalés de fruits de mer (violets pour la 1ère fois, oursins,etc) mon frère Robert et moi en allant avec notre beau-frère Gérard chez Barone au Vieux Port acheter des moules qui furent farcies pour le repas. Après le repas j’ai fait le portrait de mon frère à la sanguine sur carton toilé. Je l’ai trouvé si bien que je n’y ai pas ajouté de peinture. Ce que je n’ai fait qu’un demi-siècle plus tard chez lui à Angoulême et y ajoutant de grosses bulles de couleurs censées représentées le roi du baratin. Je me rappelle en avoir profité pour prendre une leçon de conduite sur une 2cv en prévision de mon permis de conduite que j’ai passé en mai 59 à la caserne des Aigualades. La question piège : Arrivés à un pont étroit 2 véhicules identiques se présentent : Qui a priorité ? Le sergent a été tout heureux de piéger l’intellectuel : C’est celui qui a les bornes kilométriques de son côté. Mais il m’a donné mon permis. A peu près à la même époque je passais mon examen de maître nageur sauveteur au cercle des nageurs de Marseille où j’ai failli noyer l’examinateur qui jouait dans l’eau le rôle du noyé qui veut noyer son sauveteur. C’est là que j’ai,un peu appris à plonger. Quelque temps auparavant, à la piscine des Thermes d’Aix, j’avais plongé les bras dans le dos et m’étais retrouvé le nez plus qu’ensanglanté et faisais mes tournées de facteur remplaçant dans un fichu état, C’est dans mes tournées que j’ai revu notre prof de dessin Monsieur Niquin, le Pitch à qui j’ai montré mes œuvres et il a particulièrement ma corrida et m’a encouragé à persévérer. J’ai également revu notre prof d’Anglais qui m‘a donné de belles chemises.. Tout en poursuivant avec succès mes études supérieures à l’EIM et à la faculté des sciences St Charles (aide alimentaire en conserves du CROUSS qui m’avait en estime), je faisais des tas de petits boulots : leçons particulières, comptabilité d’un épicier et livraisons à de vieilles clientes, stages rémunérés pour l’EIM.

En été j’ai fait le MNS à Vic-sur-Cère (logeant au-dessus de la source d’eau ferrugineuse et Aurillac où je donnai une fois par semaine la leçon à cinquante gosses et ça marchait fort bien-J’y suis allé en vespa partant de Marseille, ma femme m’y a rejoint et a failli se noyer à la piscine d’Aurillac alors que je me changeai.

A Bandol où j’avais pour élèves les petits enfants des frères Lumière. Je logeais sous la tente au camping du bord de mer, avec ma femme, notre chat Grison et son fils Georges né le 1er mars 53 jour de la mort de Staline. J’y allai déjeuner parfois à la nage partant de ma plage. Un jour on voit une moto qui entrait très difficilement au camping par le bord de mer rocheux. C’était Robert, mon frère. Il revenait de Sicile (bourse Zelidga) et venait voir sa copine fille du gardien de la prison de Fontevreaud Lefranc. Après contact celle-ci voulait faire une peinture. J’ai peint une marine huile sur toile près du camping et un demi-siècle après en visite à Abidjan ( je venais du Zaïre où j’étais en mission d’ingénieur pour Socotec-Paris), je vois cette peinture que je trouvais bien, chez ma sœur et je lui demande qui a peint ça : c’était moi.

A Seiches-sur-le Loir où j’ai du arriver en vespa via le train Marseille-Saumur, seul. Baignade en caillebotis sur bidons avec plongeoir sur le Loir : J’y ai peint le pont vue d’une prairie d’où je me suis enfui par peur des vaches qui sont venues goûter ma croûte.

Pour l’été 1963 j’étais en stage rémunéré à Marseille dans un bureau d’études de la rue du Tapis Vert : On m’avait confié l’étude d’une descente des charges pour un immeuble. Je ne connaissais rien à ce type de calculs ; Je calculais la surface de planchers intéressant chaque poteau mais je tâtonnais… Le week-end je suis allé au camping de La Capte pour trouver un travail de MNS pour après. J’y ai mis une affiche et c’est là qu’on m’a dit que la mairie cherchait quelqu’un. J’y suis allé et on m’a envoyé aux Salins d’Yères, plage des Salines de Simone Berriau directrice du théâtre Antoine à Paris. J’ai aussitôt accepté la place et envoyé ma démission au bureau d’études. J’avais pour clients les familles de Jean Richard, de Gérard Calvi compositeur de musiques de film,etc. J’ai promené dans le bateau mis à ma disposition Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve) avec son ami Jean-Pierre Cassel. Le régisseur admiratif de mes études et de ses conditions m’a laissé toutes les rentrées de la plage : location chaises-longues, parasols…Pour mon salaire j’avais demandé les conditions imprimées de la FFMNS, avec paiement des heures supplémentaires, etc Je n’ai jamais eu un plus gros revenu que ces mois-là : merci monsieur le régisseur qui m’a même invité au restaurant. J’ai du faire une peinture de la petite base de sous-marins attenante…

A l’issue de ces années de petite peinture je me suis promis de ne jamais laisser passer une année sans peindre : et j’ai tenu cette promesse et c’est bien pourquoi je me suis retrouvé peintre...prolifique à ma retraite...prise de bonne heure en 93 à 56 ans après mon licenciement de Socotec-Etranger à la Défense où je travaillais avec mon frère Robert qui m’y avait fait embaucher pour le remplacer 2 mois. En fait il n’est pas parti et j’y suis resté 13 mois, jusqu’à ce que Boniface venant de Thaïlande me dégage car il s’est révélé qu’il n’avait pas son plein de trimestres pour sa retraite. Que voulez-vous que Bon y fasse ! Alors je suis allé voir ma sœur à Abidjan.