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'''Bouchemaine''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud-ouest de l'agglomération d'[[Angers]], et dans la zone du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial.

Son code commune (Insee) est 49035 et son code postal est 49080. Ses habitants se nomment Bouchemainois, Bouchemainoise. Sa population est {{formatnum:6153}} habitants en 1999, {{formatnum:6459}} en 2012 et {{formatnum:6774}} en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. La commune de Bouchemaine appartient à l'Unité urbaine d'Angers, à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />.

La villa gallo-romaine est munie d'une église vers le {{Xs}}. Ses bords de Maine et de Loire deviennent à la fin du {{XVe}} un lieu de prédilection pour les résidences de plaisance. À la fin du {{XVIIIe}}, Bouchemaine absorbe la commune de Pruniers, la paroisse de [[Bouchemaine - Pruniers|Saint-Aubin de Pruniers]] étant réunie à celle de [[Bouchemaine - Centre ville|Saint-Symphorien de Bouchemaine]], comprenant également le village de [[Bouchemaine - La Pointe|la Pointe]]<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|436-440}}</ref>{{,}}<ref name="cassini" />.

* La chapelle Saint-Vincent du {{XVs}} ;

* Le château du Petit-Serrant et ses communs (inscrits MH) du {{XVIIIs}} ;

* Le manoir des Landes des {{XVIe}} et {{XVIIIs}}s ;

* Le manoir de Louzil (inscrit MH) des {{XVe}} et {{XVIIIs}}s ;

* Le prieuré des Pruniers.

Jusqu'en [[1991]], des péniches-pétroliers remontaient la [[Loire]] depuis Nantes pour emprunter ensuite la Maine jusqu'à Bouchemaine. Le ''Glorex'' fut l'un d'entre eux ; plus gros chaland-pétrolier des bateaux de Loire, pétrolier automoteur de 70,34 mètres de long. Ce transport fluvial pétrolier desservait un dépôt de stockage d'hydrocarbures sur le site des Pétroles de l'Ouest, provenant de la raffinerie de Donges, en Loire-Atlantique<ref>Ouest-France, ''Le quai des Pétroles, page de l'histoire ligérienne'', 18 août 2015</ref>{{,}}<ref>''Revue de la navigation intérieure et rhenane'', volume 39, Éditions de la Navigation du Rhin, 1967, p. 477</ref>{{,}}<ref>''Journal de la marine marchande'', volume 64, 1982, p. 43</ref>{{,}}<ref>''Le patrimoine maritime et fluvial'', Direction du patrimoine, Caisse nationale des monuments historiques et des sites (France), Association pour la connaissance et la mise en valeur du patrimoine, 1993, p. 70</ref>.

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