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[[File:jouascharles dessin desbordeslouise 1895.jpg|thumb|Portrait de l'artiste vers 1985.]] | [[File:jouascharles dessin desbordeslouise 1895.jpg|thumb|upright=0.9|Portrait de l'artiste vers 1985.]] | ||
D'origine [[Maine-et-Loire|angevine]], Louise Desbordes (ou Louise Alexandra Desbordes Jouas) est une artiste lyrique et peintre du mouvement symboliste, ayant participé à de nombreuses expositions entre 1876 et 1908. | D'origine [[Maine-et-Loire|angevine]], Louise Desbordes (ou Louise Alexandra Desbordes-Jouas) est une artiste lyrique et peintre du mouvement symboliste, ayant participé à de nombreuses expositions entre 1876 et 1908. | ||
== Biographie == | == Biographie == | ||
Louise Alexandra Desbordes naît à [[Angers]] le {{date|4 février [[1848]]}} de François-Lucien Desbordes et de Joséphine-Louise Bouter, dans un environnement artistique, son père est organiste à la [[cathédrale d'Angers|cathédrale]]. La famille s'installe ensuite à Bordeaux, où son père a obtenu la direction de l'orchestre du Théâtre de Bordeaux, puis à Paris. Elle s'oriente d'abord vers une carrière lyrique. Elle étudie le chant au Conservatoire impérial où elle reçoit en 1867 le premier accessit de grand opéra puis est engagée à l'Opéra. On la surnomme {{citation|la Belle Angevine}}<ref name="mleclerc-1927">Marc Leclerc, ''Une artiste angevine : Louise Desbordes-Jouas (1848-1926)'', André Bruel (Angers), 1927 ([[Louise Desbordes-Jouas par M. Leclerc|lire]])</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|37}}</ref>{{,}}<ref name=" FRBNF16222500">Bibliothèque nationale de France (BnF), ''Notice de personne : Desbordes, Louise-Alexandra (1848-1926)'', 2009-2026 ([https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb16222500m | Louise Alexandra Desbordes<ref>Desbordes-Jouas, Louise Alexandra (1848-1926)</ref> naît à [[Angers]] le {{date|4 février [[1848]]}} de François-Lucien Desbordes et de Joséphine-Louise Bouter, dans un environnement artistique, son père est organiste à la [[cathédrale d'Angers|cathédrale]]. La famille s'installe ensuite à Bordeaux, où son père a obtenu la direction de l'orchestre du Théâtre de Bordeaux, puis à Paris. Elle s'oriente d'abord vers une carrière lyrique. Elle étudie le chant au Conservatoire impérial où elle reçoit en 1867 le premier accessit de grand opéra puis est engagée à l'Opéra. On la surnomme {{citation|la Belle Angevine}}<ref name="mleclerc-1927">Marc Leclerc, ''Une artiste angevine : Louise Desbordes-Jouas (1848-1926)'', André Bruel (Angers), 1927 ([[Louise Desbordes-Jouas par M. Leclerc|lire]])</ref>{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978 (2e éd.), {{p.|37}}</ref>{{,}}<ref name=" FRBNF16222500">Bibliothèque nationale de France (BnF), ''Notice de personne : Desbordes, Louise-Alexandra (1848-1926)'', 2009-2026 ([https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb16222500m lire])</ref>{{,}}<ref name=" orsay">Musée d'Orsay (Éts du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie), ''Répertoire artistes : Louise Alexandra Desbordes-Jonas (1848 - 1926)'', 2022-2024</ref>. | ||
Elle rencontre ensuite le peintre Alfred Stevens et devient son élève. Se consacrant à la peinture, elle expose aux artistes français en 1876, expose un panneau de fleurs intitulé ''Souvenir de première communion'' au {{abréviation|Salon|Salon de peinture et sculpture de Paris}} en 1879, qui rencontre un succès, et un autre tableau de fleurs en 1880 ''La fête de l'absent'', là encore avec succès<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name="cport-1978" />. | Elle rencontre ensuite le peintre Alfred Stevens et devient son élève. Se consacrant à la peinture, elle expose aux artistes français en 1876, expose un panneau de fleurs intitulé ''Souvenir de première communion'' au {{abréviation|Salon|Salon de peinture et sculpture de Paris}} en 1879, qui rencontre un succès, et un autre tableau de fleurs en 1880 ''La fête de l'absent'', là encore avec succès<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name="cport-1978" />. | ||
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joli sentiment. |{{abréviation|Albert Wolf|Albert Wolff (1825-1891), écrivain, dramaturge, journaliste et critique d'art.}}, ''Le Figaro'', 1880<ref name="mleclerc-1927" />}} | joli sentiment. |{{abréviation|Albert Wolf|Albert Wolff (1825-1891), écrivain, dramaturge, journaliste et critique d'art.}}, ''Le Figaro'', 1880<ref name="mleclerc-1927" />}} | ||
Ses œuvres sont d'inspiration symboliste. Elle peint des scènes de genre, des paysages, des fleurs<ref>''Desbordes-Jonas, Louise Alexandra'', dans ''Benezit Dictionary of Artists'', Oxfort Art on line (Oxford University Press), 31 octobre 2011</ref>. C'est une longue carrière qui débute : En 1881, elle expose ''Songe de l'eau qui sommeille'' qui lui vaut sa première mention, ''L'automne'' en 1882, ''Le papillon et la grenouille'' en 1883, ''Scarabée'' en 1884. | Ses œuvres sont d'inspiration symboliste. Elle peint des scènes de genre, des paysages, des fleurs<ref>''Desbordes-Jonas, Louise Alexandra'', dans ''Benezit Dictionary of Artists'', Oxfort Art on line (Oxford University Press), 31 octobre 2011</ref>. C'est une longue carrière qui débute : En 1881, elle expose ''Songe de l'eau qui sommeille'' qui lui vaut sa première mention, ''L'automne'' en 1882, ''Le papillon et la grenouille'' en 1883, ''Scarabée'' en 1884. L'artiste expose dans différents endroits de France ou de l'étranger, ses tableaux se vendent jusqu'aux États-Unis<ref name="of-29oct2023" />, participe à l'Exposition de Bordeaux puis à l'Exposition universelle, ainsi qu'à l'exposition annuelle des femmes artistes organisée par la galerie Georges Petit. Louise vit très bien de sa peinture<ref name="of-29oct2023">Ouest-France (Vincent Cotinat), ''Qui sont ces femmes angevines encore trop méconnues ?'', 29 octobre 2023</ref>. Elle entre en 1890 à la Société nationale où elle expose ''Fleurs exotiques'' puis plusieurs œuvres jusqu'en 1926. L'artiste participe aussi à plusieurs autres groupements comme l'Union des femmes peintres et sculpteurs, première des sociétés de femmes artistes créée en France, ou l'Eclectique, ou bien encore la Société des artistes angevins<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name="catalogue" />. | ||
Elle se marie à 30 ans, puis divorce et se remarie en 1906 avec le graveur Charles Jouas<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name="cport-1978" / | Elle se marie à 30 ans, puis divorce et se remarie en 1906 avec le graveur Charles Jouas<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name="cport-1978" />. | ||
Louise Desbordes-Jouas décède le {{date|18 août [[1926]]}} à Créteil<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name=" FRBNF16222500" />{{,}}<ref name="orsay" />. Au {{XXIs}}, ses œuvres restent encore recherchées et sont régulièrement mises en vente<ref>''Où sont conservées les œuvres de Louise Desbordes ?'', dans ''Le guichet du savoir'', Bibliothèque municipale de Lyon - Département des arts et loisirs, 4 décembre 2023 (et artnet, Millon, Artprice, Auctie's...)</ref>. Certains de ses tableaux sont conservés par le musée des Beaux-Arts d'Angers<ref>M'A musées d'Angers, ''Collections en ligne des musées d'Angers - Desbordes-Jouas Louise'', 2024</ref>. | Louise Desbordes-Jouas décède le {{date|18 août [[1926]]}} à Créteil<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name=" FRBNF16222500" />{{,}}<ref name="orsay" />. Au {{XXIs}}, ses œuvres restent encore recherchées et sont régulièrement mises en vente<ref>''Où sont conservées les œuvres de Louise Desbordes ?'', dans ''Le guichet du savoir'', Bibliothèque municipale de Lyon - Département des arts et loisirs, 4 décembre 2023 (et artnet, Millon, Artprice, Auctie's...)</ref>. Certains de ses tableaux sont conservés par le musée des Beaux-Arts d'Angers<ref>M'A musées d'Angers, ''Collections en ligne des musées d'Angers - Desbordes-Jouas Louise'', 2024</ref>. | ||
== Œuvres == | == Œuvres == | ||
Quelques œuvres de Louise Desbordes<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref name="catalogue">Pierre Sanchez et Xavier Seydoux, ''Les catalogues des Salons des beaux-arts'', l'Échelle de Jacob (Paris), 1999-2008</ref> : | Quelques œuvres de Louise Desbordes<ref name="mleclerc-1927" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Base Joconde - Desbordes-Jouas, Louise Alexandra'', 2024-2025 ([https://pop.culture.gouv.fr/gallery/68b6c49180a734106ddecabf lire])</ref>{{,}}<ref name="catalogue">Pierre Sanchez et Xavier Seydoux, ''Les catalogues des Salons des beaux-arts'', l'Échelle de Jacob (Paris), 1999-2008</ref> : | ||
* ''Un envoi de Nice'', Salon de peinture et sculpture de Paris de 1876 ; | * ''Un envoi de Nice'', Salon de peinture et sculpture de Paris de 1876 ; | ||
* ''Fleurs'', Salon de peinture et sculpture de Paris de 1877 ; | * ''Fleurs'', Salon de peinture et sculpture de Paris de 1877 ; |