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« Courléon » : différence entre les versions

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{{Infobox commune
{{Infobox commune
| commune = Courléon
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  | territoire = [[Baugeois]]
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'''Courléon''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à l'est de [[Vernantes]] et au sud de [[Noyant]], en bordure du département d'Indre-et-Loire.
'''Courléon''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à l'est de [[Vernantes]] et au sud de [[Noyant]], en bordure du département d'Indre-et-Loire.


== Situation administrative ==
Courléon est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur Val de Loire]], et se trouve dans le canton de [[Canton de Longué-Jumelles|Longué-Jumelles]] et l'arrondissement de [[Arrondissement de Saumur|Saumur]].
Mairie : place Saint-Jacques, 49390 Courléon (tél. 02 41 59 80 40, courriel [mailto:mairiedecourleon@wanadoo.fr mairiedecourleon]).


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
À voir sur la commune :
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Courléon)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref name="ot-saumur">Office de tourisme du Saumurois, ''Courléon'', juillet 2017</ref> :
* Château le Grand Courléon ;
* Château le Grand Courléon ;
* Château Notre-Dame dit Château la Touche d'Aize ;
* Château Notre-Dame dit Château la Touche d'Aize ;
* Église Saint-Jacques ;
* Église Saint-Jacques, du {{XIIs}}, de style roman ;
* Lavoir la Beillardière ;
* Fontaine au Roy, fontaine des Barbouères ;
* Lavoir ({{XIXe}}) et maison des lavandières au lieu-dit de la Beillardière ;
* Manoir la Châtaigneraie ;
* Manoir la Châtaigneraie ;
* Menhir la Délugrie ;
* Menhir la Délugrie ;
* Moulin du Landreau ;
* Moulin du Landreau, au lieu-dit les Landes, moulin à vent tour  des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ;
* Prieuré de Bénédictins (prieuré cure).
* Prieuré de Bénédictins, prieuré cure des {{XVe}} et {{XVIIIs}}s ;
* Tombeau au Grand Courléon, vestige de la Préhistoire.
 
== Loisirs ==
Présence d'une société de boule de fort, la Courléonnaise<ref>Gérard Linden, ''La boule de fort par noms et par mots'', Cheminements, 2007, p. 65</ref>.


== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Le [[sentier GR 36]] passe par la commune.
Le [[sentier GR 36]] passe par la commune<ref>[[Sentier GR 36]], mai 2012</ref>.
 
Balades et randonnées : forêt communale, d'une superficie de 300 hectares, et [[Balade et découverte en Vallée Loire-Longué|vallée Loire-Longué]]<ref name="ot-saumur" />
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Passavant dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A à C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1874, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 779|779]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page 780|780]]</ref> :
 
{{citation|
'''Courléon''', canton de Longué (20 kil.). arr.
de Baugé (30 kil.) ; — à 61 kil. d’Angers. — ''Corlon''
1055 circa (1{{er}} Cartul. St-Serge, p. 191).
— ''Locus qui dicitur Curtis Leonis'' 1102-1108
(Cartul. de Fontev., ch. 682). — ''Corleum''
1116 (Fontev., ch. anc. 11), 1157-1169 (Arch. de
la Sarthe, n° 572). — ''Corlium'' 1207 (Pr. des
Loges). — ''Corléon'' 1579 (Carte), 1607 (Mercator).
— Dans une région plane vers N., remplie vers S.
par une chaîne de hauts coteaux (117-126 mèt.),
couverts de landes et de bois, entre le département
d’Indre-et-Loire vers l’E. et en partie
vers S., Parçay (6 kil.) au N., la Breille (7 kil.)
au S., Vernoil-le-Fourrier (5 kil.) à l’O.
 
Le chemin d’intérêt commun de Vernoil à
Gizeux, centre avec Bourgueil des relations
commerciales du pays, traverse le bourg, où s’en
détache devant l’église le chemin d’intérêt commun
de Courléon à Parçay.
 
Nul autre ruisseau que la fontaine de la Bareillère,
qui s’échappe vers l’E. pour se jeter dans
l’étang du Gué en Gizeux.
 
En dépendent les vill. ou ham. de l’Abbaye
ou, comme on dit dans le pays, de la Boye
(13 mais., 44 hab.), de Pieds-Fourchés (10 mais.,
29 hab.). du Maroir (10 mais., 34 hab.), du
Billot (10 mais., 30 hab.), de la Beillardière
(7 mais., 24 hab.), du Grand-Courléon, avec château
(7 mais., 34 hab.), des Ormeaux (6 mais.,
13 hab.) de la Chucherie (5 mais., 15 hab.), de
la Délugrerie (4 mais., 11 hab.), de la Rousse
(4 mais., 10 hab.), des Aireaux (4 mais., 8 hab.),
de la Touche (3 mais., 14 hab.) et 7 fermes ou
écarts.
 
Superficie : 1,371 hect.. dont 283 distraits
par ordonnance du 14 septembre 1836 de la commune
de Vernoil-le-Fourrier. — Jusqu’à cette
date, le tiers du bourg même de Courléon dépendait
de Vernoil que limitait seulement le chemin
transversal de Parçay, devant l’église. —
297 hect. de communaux affermés 3,637 francs ;
— 76 hect. en bois.
 
Population : 69 feux, 709 hab. en 1720-1726.
— 305 hab. en 1831. — 489 hab. en 1841.
— 474 hab. en 1851. — 441 hab. en 1861. —
445 hab. en 1866. — 438 hab. en 1872, dont
135 hab. (17 mais., 45 mén.) au bourg, rajeuni
par la suppression du cimetière intérieur, la
construction de la mairie, le percement de routes
nouvelles.
 
Foire le 2 février, depuis 1870. — Assemblée
le dimanche qui suit le 24 juillet.
 
Bureau de poste et Perception de Vernantes.
 
La Mairie, avec Ecole mixte (Sœurs de la
Salle-de-Vihiers), est un joli édifice neuf (archit.
Piette), dont les travaux adjugés les 10-12 novembre
1861 ont été définitivement reçus le
21 mars 1863. — La mairie ancienne, aliénée le
8 octobre 1861, lui fait face, transformée en café.
 
La paroisse, supprimée en 1802, mais de fait
presque régulièrement desservie par un prêtre à
résidence, n’a été rétablie qu’en 1837. Une
ordonnance épiscopale du 28 novembre 1834 y
réunit même, par distraction de Vernoil, tout le
groupe de maisons et fermes qui ne fut annexé
qu’en 1836 à la commune.
 
L’Eglise, dédiée à St Jacques, n’offre qu’une
nef (17 mèt. 20 sur 7 mèt. 35) d’aspect très-
antique et dont la voûte est tombée. Elle comprenait
trois travées qu’indiquent des colonnes
aujourd’hui tronquées de façon difforme à hauteur
d’homme et formées de rondelles de pierre
superposées avec bourrelet de ciment en saillie.
Les chapiteaux, du style roman primitif, se composent
de deux feuilles aiguës, avec abaque carré,
sauf le dernier chapiteau à dr. où le feuillage
perlé t’arrondit eu crochet naissant. Un double
arceau en retrait ouvre sur le carré du chœur,
voûté encore en pierre ainsi que le demi-cercle de
l’abside (9 m. 5 sur 5 m. 10). — Rien d’ailleurs à
signaler que le bénitier, antique cuve de pierre
avec coins en saillie, près la principale entrée.
— A l’extérieur, la façade est en partie refaite
avec pignon tronqué par un petit clocheton, où
pend une cloche fondue, comme l’indique une
inscription, par Gabriel Marquis, à Saumur, en
1764. Un second pignon y correspond, superposé
à l’entrée du chœur. Les murs latéraux, en bel
appareil moyen régulier, sont percés de larges
fenêtres romanes évasées, dont la partie supérieure
a été remaniée. Dans la première vers sud
est recueillie la vieille statue du patron, saint
Jacques, toute mutilée. — Presque au-dessous,
ouvre une porte, formée d’un large arceau en
appareil moyen régulier avec petit tore rond et
très-mince filet en dents de scie pointillées et
couronnement extérieur en saillie, le tout recouvrant
à une profondeur d’un mètre deux autres
arceaux nus qui couvrent l’entrée. — Une suite
de modillons, — de tètes barbares ou grotesques
sur le chœur, de simples bizeaux sur l’abside,
— forme le couronnement, surmonté autour de
l’abside d’une double moulure en dents de scie.
 
Vers Nord, y attient, séparée par un étroit
passage, la petite maison du prieuré sans aucun
caractère antique, qui communiquait avec le
chœur par une porte romane aujourd’hui condamnée,
le tout vendu nat<sup>t</sup> le 27 prairial an IV.
— Le Presbytère, avec bel enclos, a été acquis
par la commune le 23 août 1852. — Le Cimetière
se rencontre à 100 mèt. vers l’O. à l’entrée
du bourg.
 
Il n’est signalé aucune trace antique sur le
territoire, quoiqu’il fût entrecoupé par les chemins
transversaux de Vernoil, de Gizeux, de
Bourgueil et de Saumur, celui de Vernoil à
Gizeux se bifurquant au moulin des Landes, et
formant encore devant le château de Courléon
une large et longue avenue de peupliers.
 
L’abbaye de St-Nicolas possédait dans le pays
un domaine qu’elle céda en 1116 à l’abbaye de
Fontevraud.
 
La paroisse devait dès cette époque être constituée,
comme l’atteste suffisamment encore l’œuvre
actuelle de l’église. Plus tard, à une date indéterminée,
elle devient prieuré-cure de l’abbaye
de Saint-Cosme-lès-Tours.
 
Prieurs-Curés : V. Guischard, 1620, 1624.
— Michel Lamy, septembre 1624, devient prieur
de Gizeux. — Urbain Guichard, 1628, juillet
1662. — F.-B. Verjus, 1663. — Alexandre
Remollard, 1664, installé le 30 mars, † le
9 juillet 1675. — Louis Davau, « prêtre commissionné
pour la desservance », signe prieur à
partir de 1679 jusqu’en mars 1709. — René
Thoret, 4 mars 1709, † le 13 mars 1717, âgé de
47 ans. — Victor Guillemeaux, mai 1717, † le
11 décembre 1737, âgé de 57 ans. — Guitton,
janvier 1738. — Louis Regnoul, mars 1740,
† le 24 juin 1775, âgé de 69 ans. — Brunet,
février 1776, octobre 1793. Il touchait une pension
de l00 livres dès 1790 sur le séminaire St-Charles
d’Angers.
 
La terre seigneuriale de la paroisse était le
château de Courléon, dit aujourd’hui le Grand-Courléon
et autrefois Courléon-le-Lige,
situé, ainsi que ses dépendances, sur la paroisse
de Vernoil, le tout relevant de Gizeux. —
En est sieur René d’Epinay 1552, François de
l’Epinay 1687, Charles de l’Epinay, qui épouse
le 30 août 1654 à Fontaine-Guérin d<sup>lle</sup> Ebe
Courtin, — Charles de Champagne 1677, mari
de Catherine de l’Epinay ; — Claude de Vert
1720, mari de Renée-Marie Foullon ; — Jacques-Isaac
de Vert, commissaire provincial d’artillerie,
1733, marié le 22 avril 1748 à Marguerite-Cécile
Lebœuf, colonel du régiment de Besançon
en 1766. — Constantin-Victor de Vert, mari de
Renée Lépagneul de la Plante, 1775, qui y réside
encore en 1789, et dont la fille Marie-Renée
épouse le 29 mai 1786, à Vernoil, Charles-Marie-Héard
de Boissimon, officier au régiment de
Monsieur ; — en 1834 encore Charlotte-Eugéme-Héart
de Boissimon, veuve d’Alexandre Desmazis,
de qui la terre fut acquise par {{Mme}} Trouillard,
sœur de M. Louvet, ancien ministre. — Le
château actuel, complètement reconstruit, forme
un corps central, avec fronton, entre deux corps
rectangulaires, avec toit détaché en cône tronqué,
et deux fausses demi tours rondes à toits pointus
aux angles, centre d’un domaine qui comprend
une vingtaine de fermes, la moitié du territoire
de la commune.
 
La paroisse dépendait de l’Archiprêtré de
Bourgueil, de l’Election et du Grenier à sel de
Saumur, du District en 1788 de Saumur, en
1790 de Baugé.
 
Maires : Borien, 1792 — Pierre Boisnardt
1{{er}} messidor an VIII. — Pierre Boisnard, son
fils, 23 janvier 1826, démissionnaire en 1855. —
Vincent Boisnard, frère du précédent, 17 novembre
1855. — Franç. Vinet, 1868, en fonctions,
1874.
 
Arch. de M.-et-L. C 194. — Arch. comm. Et.-C. — L.
P. Lardier, Inventaire, t. VI, p. 2.
}}


Il est également possible de faire des [[Balade et découverte en Vallée Loire-Longué|balades en vallée Loire-Longué]].
== Notes ==
Sources et annotations
{{Références}}




{{Commune à compléter}}
{{BasPage Communes}}


[[Catégorie:Commune|Courleon]]
[[Catégorie:Commune|Courleon]]
[[Catégorie:Baugeois|Courleon]]
[[Catégorie:Baugeois|Courleon]]