Aller au contenu

« Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée » : différence entre les versions

m
aucun résumé des modifications
(complément)
mAucun résumé des modifications
Ligne 5 : Ligne 5 :
Cette petite exploitation est gérée par la société AURA, dont le capital est détenu par la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et parties similaires (FNTSS-CGT). En 1923, la production est de plus de {{formatnum:42000}} ardoises pour 5 ouvriers fendeurs. L'année suivante, en 1924, le fond est de 70 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur. Rencontrant des problèmes sociaux, financiers et techniques, l'entreprise ferme en avril<ref name="persee-997.3955" />{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, 1978, p. 284</ref>.
Cette petite exploitation est gérée par la société AURA, dont le capital est détenu par la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et parties similaires (FNTSS-CGT). En 1923, la production est de plus de {{formatnum:42000}} ardoises pour 5 ouvriers fendeurs. L'année suivante, en 1924, le fond est de 70 mètres de diamètre et de 21 mètres de profondeur. Rencontrant des problèmes sociaux, financiers et techniques, l'entreprise ferme en avril<ref name="persee-997.3955" />{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, 1978, p. 284</ref>.


Plus générallement, les sites ardoisiers se développent aux {{XIXe}} et {{XXs}}s. Seize carrières sont mentionnées en Maine-et-Loire en 1826. Concernant les ardoisières, on trouve celle de Misengrain (Noyant-la-Gravoyère), mentionnée dès le {{XVIIs}}, celle de la Grande Besnardière (Châtelais), exploitée au {{XVIIIs}}, celles à Tirande et Grimet (L'Hôtellerie-de-Flée), et celle de Saint-Blaise (Noyant-la-Gravoyère). On trouvaient également plusieurs autres carrières, comme de grès aux lieux-dits les Anges et les Perrières à l'Hôtellerie-de-Flée<ref>Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire - Centre de ressources), ''Base Mérimée (Pays Segréen, carrières, IA49002284)'', février 2003</ref>.
Plus généralement, les sites ardoisiers se développent aux {{XIXe}} et {{XXs}}s. Seize carrières sont mentionnées en Maine-et-Loire en [[1826]]. Concernant les ardoisières, on trouve celle de Misengrain (Noyant-la-Gravoyère), mentionnée dès le {{XVIIs}}, celle de la Grande Besnardière (Châtelais), exploitée au {{XVIIIs}}, celles à Tirande et Grimet (L'Hôtellerie-de-Flée), et celle de Saint-Blaise (Noyant-la-Gravoyère). On trouvaient également plusieurs autres carrières, comme de grès aux lieux-dits les Anges et les Perrières à l'Hôtellerie-de-Flée<ref>Ministère de la Culture (Région Pays de la Loire - Centre de ressources), ''Base Mérimée (Pays Segréen, carrières, IA49002284)'', février 2003</ref>.


[[L'Hôtellerie-de-Flée]] se trouve dans le Segréen, à 39 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de L'Hôtellerie-de-Flée'', juin 2010</ref>. L'ardoisière Aura est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
[[L'Hôtellerie-de-Flée]] se trouve dans le Segréen, à 39 kilomètres au nord-ouest d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir de L'Hôtellerie-de-Flée'', juin 2010</ref>. L'ardoisière Aura est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.