87 314
modifications
mAucun résumé des modifications |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Seigneur de Chaintre depuis 1754, il acquiert la baronnie de Doué en 1765 et y réunit le territoire de [[Soulanger]]. Le vieux château de Doué ne permettant pas d'agrandissement, il fait construire en 1774 le [[château des Basses Minières]] à Soulanger. On lui doit plusieurs constructions et aménagements à [[Doué-la-Fontaine|Doué]]. Il crée un champ de foire, fait aménager la fontaine et le lavoir, développe les plantations de peupliers d'Italie, la culture des roses et les pépinières. | Seigneur de Chaintre depuis 1754, il acquiert la baronnie de Doué en 1765 et y réunit le territoire de [[Soulanger]]. Le vieux château de Doué ne permettant pas d'agrandissement, il fait construire en 1774 le [[château des Basses Minières]] à Soulanger. On lui doit plusieurs constructions et aménagements à [[Doué-la-Fontaine|Doué]]. Il crée un champ de foire, fait aménager la fontaine et le lavoir, développe les plantations de peupliers d'Italie, la culture des roses et les pépinières. | ||
Joseph François Foullon est l'une des premières victimes de la Révolution. Arrêté à Viry-Châtillon le 22 juillet [[1789]], où il s'était réfugié, il est ramené à Paris. Il est emprisonné à l'hôtel de ville en attente d'un procès, accusé d'avoir accaparé les blés. Malgré l'intervention de La Fayette, la foule envahit les lieux et enlève le baron. Il est pendu à un réverbère puis décapité, et sa tête est promenée dans Paris au bout d'une pique. Après sa mort, ses biens, en partie pillés, sont confisqués au profit de la nation. | Joseph François Foullon est l'une des premières victimes de la Révolution. Arrêté à Viry-Châtillon le 22 juillet [[1789]], où il s'était réfugié, il est ramené à Paris. Il est emprisonné à l'hôtel de ville en attente d'un procès, accusé d'avoir accaparé les blés. Malgré l'intervention de La Fayette, la foule envahit les lieux et enlève le baron. Il est pendu à un réverbère puis décapité, et sa tête est promenée dans Paris au bout d'une pique. Après sa mort, ses biens, en partie pillés, sont confisqués au profit de la nation<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2, édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt et Cécile Souchon, H. Siraudeau, 1978, p. 179</ref>{{,}}<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 4, édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier, H. Siraudeau, 1996, p. 434 (Soulanger)</ref>{{,}}<ref>Jean-François Bodin, ''Recherches historiques sur la ville de Saumur, ses monuments et ceux de son arrondissement'', tome second, Degouy imprimeur-libraire, 1814, p. 388</ref>{{,}}<ref>Georges Touchard-Lafosse, ''La Loire historique, pittoresque et biographique'', volume 4, Lecesne éditeur, 1851, p. 686</ref>{{,}}<ref>Encyclopédie Larousse, ''Joseph François Foullon'', 2016</ref>. | ||
== Notes == | == Notes == | ||
Ligne 18 : | Ligne 18 : | ||
Sources et annotations | Sources et annotations | ||
{{Références}} | |||