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« Reparon » : différence entre les versions

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En Anjou, ''reparon'' :
En Anjou, ''reparon'' :
# Grosse filasse, partie la plus grossière de la filasse de lin que le peignage sépare du [[brin]], synonyme de ''grous'', ''gros'', ''baudre'' ;
# Grosse filasse, partie la plus grossière de la filasse de lin que le peignage sépare du [[brin]], synonyme de ''[[grous]]'', ''gros'', ''baudre'' ;
# Enfant qui survient dans un couple à l'âge avancé de la vie, synonyme de ''repichon'', ''repousse''.
# Enfant qui survient dans un couple à l'âge avancé de la vie, synonyme de ''repichon'', ''repousse''.


=== Citation ===
=== Citation ===
{{Citation|Les poupeliers (poupoéliers, filassiers) faisaient deux sortes de filasses : le brin (ou brun) et le reparon (ou gros). Le brin, filasse excessivement fine et douce, formée de la partie de la fibre textile couvrant le brin de chanvre (filasse de tige), entre la tête et le pied (entre la cime et la baudre) ; le reparon, le « grous », formé de la baudre et de la cime. Nos grand’mères filaient le brin (fil fin, fil de fin, fil de brin) et le reparon (fil de gros) et faisaient faire leurs toiles. Dans certaines fermes, tout le long de l’année, des fileuses étaient occupées soit à la quenouille, soit au rouet, pour le service de la  
{{Citation|Les poupeliers (poupoéliers, filassiers) faisaient deux sortes de filasses : le brin (ou brun) et le reparon (ou gros). Le brin, filasse excessivement fine et douce, formée de la partie de la fibre textile couvrant le brin de chanvre (filasse de tige), entre la tête et le pied (entre la cime et la baudre) ; le reparon, le « grous », formé de la baudre et de la cime. Nos grand’mères filaient le brin (fil fin, fil de fin, fil de brin) et le reparon (fil de gros) et faisaient faire leurs toiles. Dans certaines fermes, tout le long de l’année, des fileuses étaient occupées soit à la quenouille, soit au rouet, pour le service de la ferme. Les chemises de brin étaient les chemises « du dimanche », celles de reparon étaient les chemises de travail, « de tous les jours ».}} (Verrier et Onillon, gloss, p. 201)
ferme. Les chemises de brin étaient les chemises « du dimanche », celles de reparon étaient les chemises de travail, « de tous les jours ».}} ([[Anatole-Joseph Verrier|A.-J. Verrier]] et [[René Onillon|R. Onillon]])


{{-DicoNotes-}}
{{-DicoNotes-}}
* Voir aussi [[brin]], [[corde]], [[noud]].
* Voir aussi [[brin]], [[corde]], [[noud]], [[grousse]].
* Émile Littré, ''Dictionnaire de la langue française'', 1872-1877
* Émile Littré, ''Dictionnaire de la langue française'', 1872-1877
* Charles Ménière, ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'', Lachèse et Dolbeau, 1880, p. 504
* Charles Ménière, ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'', dans ''Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire'', Lachèse et Dolbeau, t. XXXVI, 1881, p. 504
* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', 1908, vol. 2, p. 201
* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2{{e}}, p. 201