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Le quai Ligny est l'une des plus vieilles zones d'Angers. Cette partie basse de la ville est constituée au Moyen Âge de cahutes de pêcheurs, de bateliers et de moutonniers. L'activité maritime y est florissante dès le {{XIs}}, d'abord avec le commerce du bois. Par la suite il devient un port commercial où l'on s'approvisionne en ardoise et en tuffeau, mais aussi en bois et autres matériaux. Marchands et artisans, comme les tonneliers, s'y installent. Un quai de pierre y est bâti dans les années 1830. La zone est encore en pleine activité au début du {{XXs}} et la marine à vapeur commence à concurrencer la marine à voile. Après l'apparition de nouveaux moyens de transports, le trafic fluvial diminue. Le quartier perd de son attractivité<ref name="co-18nov2018">Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Le quartier Ligny, ancien poumon économique'', journal du 18 novembre 2018, p. 9</ref>{{,}}<ref name="co-20janv2018">Le Courrier de l'Ouest (Antony Pasco), ''C'était l'âge d'or du quai Ligny'', journal du 20 janvier 2018, p. 6</ref>{{,}}<ref>Luc Simon, ''Souvenirs d'Angers : la vie en 1900'', Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 65</ref>. | Le quai Ligny est l'une des plus vieilles zones d'Angers. Cette partie basse de la ville est constituée au Moyen Âge de cahutes de pêcheurs, de bateliers et de moutonniers. L'activité maritime y est florissante dès le {{XIs}}, d'abord avec le commerce du bois. Par la suite il devient un port commercial où l'on s'approvisionne en ardoise et en tuffeau, mais aussi en bois et autres matériaux. Marchands et artisans, comme les tonneliers, s'y installent. Un quai de pierre y est bâti dans les années 1830. La zone est encore en pleine activité au début du {{XXs}} et la marine à vapeur commence à concurrencer la marine à voile. Après l'apparition de nouveaux moyens de transports, le trafic fluvial diminue. Le quartier perd de son attractivité<ref name="co-18nov2018">Le Courrier de l'Ouest (Sylvain Bertoldi), ''Le quartier Ligny, ancien poumon économique'', journal du 18 novembre 2018, p. 9</ref>{{,}}<ref name="co-20janv2018">Le Courrier de l'Ouest (Antony Pasco), ''C'était l'âge d'or du quai Ligny'', journal du 20 janvier 2018, p. 6</ref>{{,}}<ref>Luc Simon, ''Souvenirs d'Angers : la vie en 1900'', Éditions LNG (Nantes), 1992, p. 65</ref>. | ||
« À la [[vive]], au dard, à la vive ! », tel est le cri que l'on entend dans les rues de port Ligny au {{XIXs}} par les marchandes de sardines qui annoncent ainsi leur présence<ref>Aimé de Soland, ''Bulletin historique et monumental de l'Anjou'', impr. Eugène Barassé, 1860, p. [[Cris angevins au XIXe siècle|232]] — Voir ''[[Vive|vive (mot)]]''.</ref>. | « À la [[vive]], au dard, à la vive ! », tel est le cri que l'on entend dans les rues de port Ligny au {{XIXs}} par les marchandes de sardines qui annoncent ainsi leur présence<ref>Aimé de Soland, ''Bulletin historique et monumental de l'Anjou'', impr. Eugène Barassé, 1860, p. [[Cris angevins au XIXe siècle|232]] — Voir ''[[Vive|vive (mot)]]''.</ref>. Des lavandières travaillent aux bateaux-lavoirs amarrés le long des quais du Roi de Pologne et de Ligny<ref>''Souvenirs d'Angers'' de Luc Simon, ''op. cit.'', p. 82</ref>. | ||
Le quartier est d'abord habité par une population aisée, qui le délaisse à la fin du {{XIXe}}. Les commerces quittent le secteur, qui se dégrade au siècle suivant. Les bâtisses sont détruites à la fin des années 1970 pour laisser place à une voie sur berge. En 2017, des travaux de réfection y sont réalisés durant un an<ref name="co-18nov2018" />{{,}}<ref name="co-20janv2018" />. | Le quartier est d'abord habité par une population aisée, qui le délaisse à la fin du {{XIXe}}. Les commerces quittent le secteur, qui se dégrade au siècle suivant. Les bâtisses sont détruites à la fin des années 1970 pour laisser place à une voie sur berge. En 2017, des travaux de réfection y sont réalisés durant un an<ref name="co-18nov2018" />{{,}}<ref name="co-20janv2018" />. |
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