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| carte = [[Fichier:Carte situation commune saintmartindubois.png|300px|center|Situation dans le département]] | | carte = [[Fichier:Carte situation commune saintmartindubois.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
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Jusqu'alors, la commune angevine de Saint-Martin-du-Bois fait partie de la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Segré|de Segré]], et se trouve dans le canton [[Canton de Segré|de Segré]] (Saint-Martin-du-Bois en 1793, [[Canton de Segré (ancien)|Segré]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Martin-du-Bois'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré]]. La commune est initialement chef-lieu de canton, formé de Chambellay, La Jaille-Yvon, Louvaines, Montguillon et Saint-Martin-du-Bois, auxquels sont ajoutés en 1791, Aviré et Saint-Sauveur-de-Flée. Le canton disparait en 1801 au profit de celui de Segré<ref name="IA49001946">Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Base Mérimée - Présentation de la commune de Saint-Martin-du-Bois (IA49001946)'', 2003-2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" />. | Jusqu'alors, la commune angevine de Saint-Martin-du-Bois fait partie de la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Segré|de Segré]], et se trouve dans le canton [[Canton de Segré|de Segré]] (Saint-Martin-du-Bois en 1793, [[Canton de Segré (ancien)|Segré]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Martin-du-Bois'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré]]. La commune est initialement chef-lieu de canton, formé de Chambellay, La Jaille-Yvon, Louvaines, Montguillon et Saint-Martin-du-Bois, auxquels sont ajoutés en 1791, Aviré et Saint-Sauveur-de-Flée. Le canton disparait en 1801 au profit de celui de Segré<ref name="IA49001946">Ministère de la Culture (Thierry Pelloquet), ''Base Mérimée - Présentation de la commune de Saint-Martin-du-Bois (IA49001946)'', 2003-2007</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" />. | ||
Son code commune (Insee) est 49305 et son code postal est 49500. Ses habitants | Son code commune (Insee) est 49305 et son code postal est 49500. Ses habitants sont appelés les Boscoviens et Boscoviennes<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-20005, p. 173-174</ref>. Sa population est de 684 habitants en 1999, 784 en 2006 et 992 en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>. | ||
Un espace santé a été installé dans le bourg en décembre 2016<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Martin-du-Bois. L'Espace Santé inauguré samedi'', 9 septembre 2016</ref>. | |||
Quatre communes du département comportent le nom de « Saint-Martin » : [[Saint-Martin-d'Arcé]], [[Saint-Martin-de-la-Place]], Saint-Martin-du-Bois et [[Saint-Martin-du-Fouilloux]]. Une autre commune française porte le nom de Saint-Martin-du-Bois, située en Gironde, sans compter Saint-Martin-aux-Bois dans l'Oise et Saint-Martin-des-Bois dans le Loir-et-Cher<ref>Insee, ''Code officiel géographique'', mai 2012</ref>. | Quatre communes du département comportent le nom de « Saint-Martin » : [[Saint-Martin-d'Arcé]], [[Saint-Martin-de-la-Place]], Saint-Martin-du-Bois et [[Saint-Martin-du-Fouilloux]]. Une autre commune française porte le nom de Saint-Martin-du-Bois, située en Gironde, sans compter Saint-Martin-aux-Bois dans l'Oise et Saint-Martin-des-Bois dans le Loir-et-Cher<ref>Insee, ''Code officiel géographique'', mai 2012</ref>. | ||
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La voie romaine Angers-Rennes, en rive gauche de l'[[Oudon]], passe au sud du territoire. Au Moyen Âge, un mamelon de forme arrondie entouré d'une fossé circulaire se trouve au lieu-dit la Motte d'Orvaux. Le fief relève de la Rivière d'Oravaux, qui est au {{XVs}} la résidence de la famille d'Orvaux de Champiré. Au {{XVIIIe}}, Saint-Martin-du-Bois dépend de l'élection d'Angers, des aides d'Angers et de Châteaugontier, du grenier à sel de Craon. Quant éclatent les soulèvements de l'Ouest, les habitants se montrent favorables à l'insurrection (Chouannerie), refusant la conscription nationale. Un combat meurtrier les oppose ensuite avec les gardes nationaux avant d'être mis en déroute<ref name="IA49001946" />{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|177-180}}</ref>. | La voie romaine Angers-Rennes, en rive gauche de l'[[Oudon]], passe au sud du territoire. Au Moyen Âge, un mamelon de forme arrondie entouré d'une fossé circulaire se trouve au lieu-dit la Motte d'Orvaux. Le fief relève de la Rivière d'Oravaux, qui est au {{XVs}} la résidence de la famille d'Orvaux de Champiré. Au {{XVIIIe}}, Saint-Martin-du-Bois dépend de l'élection d'Angers, des aides d'Angers et de Châteaugontier, du grenier à sel de Craon. Quant éclatent les soulèvements de l'Ouest, les habitants se montrent favorables à l'insurrection (Chouannerie), refusant la conscription nationale. Un combat meurtrier les oppose ensuite avec les gardes nationaux avant d'être mis en déroute<ref name="IA49001946" />{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|177-180}}</ref>. | ||
[[File:Saintmartindubois eglise 2016a.jpg|thumb|alt=Photographie de l'église.]] | |||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Brissac-Quincé)'', mai 2012</ref> : | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Brissac-Quincé)'', mai 2012</ref> : | ||
* Le [[ | * Le [[château de Danne]] (inscrit MH), du {{XIXs}}, avec allée courbe conduisant au château<ref>Olivier Rialland, ''Châteaux et jardins. Projet paysagiste et dynamiques paysagères dans l'Ouest ligérien aux XIXe et XXe siècles'', dans ''Cahiers Nantais'', n° 54, 2000, ''Nouvelles vies des châteaux'', p. 75-89</ref> ; | ||
* Le château de la Lizière, des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | * Le château de la Lizière, des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | ||
* Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] du Percher (classé MH), du {{XVIs}}, situé entre le bourg et la Mayenne ; | * Le [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|château]] du Percher (classé MH), du {{XVIs}}, situé entre le bourg et la Mayenne ; | ||
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* L'église Saint-Martin-de-Tours, du {{XIVs}}, détruite au {{XIXe}} puis entièrement reconstruite par l'architecte angevin Auguste Beignet ; | * L'église Saint-Martin-de-Tours, du {{XIVs}}, détruite au {{XIXe}} puis entièrement reconstruite par l'architecte angevin Auguste Beignet ; | ||
* Plusieurs fermes des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, dont la ferme de la Reboussière des {{XVIIIe}} et {{XIXe}} ; | * Plusieurs fermes des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, dont la ferme de la Reboussière des {{XVIIIe}} et {{XIXe}} ; | ||
* Les maisons rue de l'Hommeau | * Les maisons, rue de l'Hommeau ({{XVIe}}-{{XXe}}, rue de la Croix-Luet ({{XVIe}}), de la Vieille-Rue ({{XVIIIe}}, maisons en série de deux, rue de la Croix-Luet ({{XVIe}}-{{XIXe}}, maisons en série de trois, rue du Prieuré ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}) ; | ||
* La maison de maître de la Grande-Haie ({{XVIIe}}), la maison de maître dite la Malvindière ({{XVIe}}-{{XIXe}}) ; | |||
* La maison de maître de la Grande-Haie | |||
* Le manoir dit le logis du Coudray, des {{XVe}}, {{XVIe}} et {{XIXs}}s ; | * Le manoir dit le logis du Coudray, des {{XVe}}, {{XVIe}} et {{XIXs}}s ; | ||
* Le manoir de la Chartenay, du {{XVIs}} ; | * Le manoir de la Chartenay, du {{XVIs}} ; |