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| territoire = [[Saumurois]] | | territoire = [[Saumurois]] | ||
| commune = [[Le Thoureil]] | | commune = [[Le Thoureil]] | ||
| libre = Saint-Maur, <br | | libre = Saint-Maur,<br>Saint-Georges-le-Thoureil en 1840,<br>Le Thoureil en 1873. | ||
| carte = [[File:Carte situation commune thoureil.png|300px|center|link:Le Thoureil|Situation dans le département]] | |||
{{osm14|n=47.3912655|o=-0.2827349}} | |||
}} | }} | ||
'''Saint-Maur''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située sur la rive gauche de la Loire, | '''Saint-Maur''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située sur la rive gauche de la Loire, intégrée au [[Le Thoureil|Thoureil]] en 1873 dont elle constitue un hameau. | ||
== Généralités == | |||
Saint-Maur est érigée en municipalité à la Révolution (''Saint-Maur'' en 1793 et 1801). Elle se trouve en 1840 dans le canton [[Canton de Gennes|de Gennes]] (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, Gennes en 1801)<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Maur'', 2007</ref>. | |||
Sa population est de {{unité|140|habitants}} en 1793, 169 en 1806, 156 en 1831<ref name="cassini" />. | |||
Le village est réuni le {{date|15 juillet [[1840]]}} à Saint-Georges-des-Sept-Voies, avec Bessé, Le Thoureil et Saint-Pierre-en-Vaux, pour former [[Saint-Georges-le-Thoureil]]<ref>Lois relatives à des changements de Circonscriptions territoriales, du 15 juillet 1840, Quatrième loi, ''Bulletin des lois du Royaume de France'', B. n° 751, IXe série, Deuxième semestre de 1840, tome 21e, N<sup>nos</sup> 739 à 782, Imprimerie royale (Paris), février 1841, p. 209-210</ref>. [[Le Thoureil]] devient en [[1873]] une commune constituée à partir de Saint-Georges-des-Sept-Voies et recevant de celle-ci les hameaux de [[Bessé]] et de Saint-Maur<ref>Loi portant que le territoire de la commune de Saint-Georges-le-Thoureil, du 28 juin 1873, n° 2130, ''Bulletin des lois de al République française'', XIIe série, Premier semestre de 1873, tome 6e, N<sup>nos</sup> 118 à 141, Imprimerie nationale (Paris), 1873, p. 825</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|188-191}}</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 240 et 197</ref>. | |||
La localité est mentionnée au {{VIs}} sous le nom de ''[[Maur|Prœdium quod Glannafolium dicebatur]]'', période où {{abréviation|saint Maur|né à Rome vers 512 et mort vers 584}} s'établit dans l'ancienne villa gallo-romaine de Glanfeuil. Une puissante [[abbaye Saint-Maur de Glanfeuil|abbaye]] se constitue, comprenant quatre églises. La remontée de la Loire au {{IXs}} par les Normands obligent les religieux à s'enfuir et se réfugier en Bourgogne. De nouveaux bâtiments monastiques sont installés au {{XIs}}. Ils sont occupés par les Anglais au {{XIVe}} s. durant la guerre de Cent Ans. Les moines s'y rétablissent au siècle suivant. L'abbaye est ensuite plusieurs fois pillée durant les guerres de Religion. Les bâtiments sont vendus à la Révolution<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref name="merimee" />. | |||
[[ | L'[[abbaye Saint-Maur de Glanfeuil]] est un édifice classé aux Monuments historiques, dont l'emplacement remonte à l'époque gallo-romaine. Cette ancienne abbaye bénédictine, Saint-Maur de Glanfeuil, date du {{XIIs}}, est reconstruite aux {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, avec quatre églises dont ne subsiste que la chapelle Saint-Martin ({{XIIe}})<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref name="merimee">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Le Thoureil)'', mai 2012</ref>. | ||
{{ | |||
Le hameau se trouve dans le [[Saumurois]] en bord de [[Loire]], au sud du Thoureil et de Saint-Maur<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail – Saint-Maur (49)'', janvier 2025</ref>. | |||
{{ | [[File:saintmaur abbaye 2013a.jpg|center|thumb|link=Abbaye Saint-Maur de Glanfeuil|alt=Photographie de l'abbaye Saint-Maur.]] | ||
== Célestin Port (1878) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Saint-Maur dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages 428 à 431</ref> : | |||
{{citation|'''Saint-Maur''', vill., {{cne}} du Toureil. — ''In'' | |||
''Andegavensem pagum in monasterio, quod'' | |||
''dicitur Glannafolium, in quo venerabilis'' | |||
''Maurus, patris Benedicti discipulus,... videtur...'' | |||
prœesse'' 560 circa (Cart. St-Maur, fol. 16 ; | |||
Bodin, ''Saumur'', I, 530). — ''Prœdium quod'' | |||
''Glannafolium dicebatur'' XI{{e}} s. (Bolland, janvier, | |||
II, 328). — ''Cella nomine Glannafolium'' | |||
1036 (Cart. de St-Maur, ch. 33). — ''Sanctus'' | |||
''Maurus in Glannafolio'' 1252 (Hauréau, | |||
fol. 784). — ''En Poitou ... cilz moaters ...'' | |||
''appelé Glannefoueles ...'' (D. Bouqnet, III, 296). | |||
Son Vocable primitif est ''Glanna'' ou ''Glonna'', | |||
— comme celui de St-Florent-le-Vieil, — accru ici | |||
d’une désinence populaire, ''Glannafolium'', indiquant | |||
sans doute les bois d’alentour, — comme | |||
à St-Florent, un suffixe indiquait la montagne, | |||
''mons Glonna''. — Le pays doit son nom nouveau | |||
au grand saint, qui le premier en France | |||
vint inaugurer là, dans ce petit vallon {{abréviation|aujourd’hui|1878}} | |||
si oublié, la grande règle Bénédictine, mère | |||
de tant d’œuvres illustres. Né vers 812 dans une | |||
famille patricienne de Rome, il fut confié à l’âge | |||
de 12 ans à St Benoît, qui se l’associa bientôt et | |||
tout jeune encore dans la direction du monastère | |||
du {{abréviation|Mont-Cassin|Abbaye du Mont-Cassin, en Italie.}}. En décembre 541 une députation | |||
l’y vint trouver de la part de l’évêque du | |||
Mans, qui sollicitait l’envoi d’une colonie de religieux, | |||
avec toute promesse de bienvenue. Saint | |||
Maur fut désigné par son maître et partit le | |||
8 janvier 542, avec 4 compagnons, Antoine, | |||
Constantinien, Simplicien et Faustus. Ce dernier | |||
devait revoir l’Italie et plus tard raconter le | |||
voyage et l’œuvre de la mission. A Orléans la | |||
petite troupe apprit la mort de l’évêque qui les | |||
avait conviés, et son remplacement par un | |||
ennemi ; mais Harderade, qui conduisait les | |||
apôtres, leur offrit une retraite sûre et honorée | |||
sur le domaine de son cousin Florus, homme | |||
puissant à la cour du roi d’Austrasie, {{abréviation|Théodebert|Théodebert Ier, roi des Francs (534-548).}}. | |||
C’était le seigneur de Glanfeuil, qui les | |||
reçut avec des larmes de joie. Florus fit un don | |||
solennel du domaine à St Maur, lui confia le | |||
lendemain son fils Bertulfe, âgé de 8 ans, et | |||
lui-même bientôt prit l’habit monastique, en présence | |||
du roi Théodebert qui voulut assister à la | |||
cérémonie. En même temps s’élevaient des constructions | |||
dignes de l’œuvre nouvelle et qui comprenaient | |||
4 églises, dédiées la première à St Martin, | |||
la deuxième et la principale à St Pierre, la troisième | |||
à St Séverin, la quatrième à St Michel, | |||
dans une tour carrée, qui gardait l’entrée du | |||
monastère. L’évêque Eutrope vint bénir en 551 | |||
l’achèvement des travaux, entrepris depuis 8 ans. | |||
Vers 560 la maison reçut la visite du roi {{abréviation|Clotaire|Clotaire Ier (497–561), roi des Francs.}}, | |||
qui reconnut aux religieux le privilège d’élire | |||
leur abbé. — Vers le même temps mourut Florus | |||
(21 août 560), dont le nom fut inscrit sur la | |||
liste des bienheureux. Pour régler et contenir le | |||
développement de sa fondation, St Maur avait | |||
arrêté à 140 le chiffre des frères. Une épidémie | |||
en enleva sous ses yeux en cinq mois 116, dont | |||
deux des quatre Italiens, Constantinien et Antoine. | |||
— Enfin, l’œuvre de nouveau assurée par | |||
de nombreuses recrues, il déposa en 580 toute | |||
autorité et d’un consentement commun désigna | |||
pour lui succéder Bertulfe, le fils de leur bienfaiteur ; | |||
puis il se relira avec deux disciples, dans | |||
une humble retraite, ''domuncula'', qu’il s’était | |||
fait bâtir près l’église Saint-Martin. Il y mourait | |||
le 15 janvier 583 ou 584, âgé de 72 ans, et fut | |||
inhumé dans l’église St-Martin, au côté droit du | |||
grand autel. — Sa vie, racontée par Faustus, | |||
n’a été connue en Gaule qu’au IX{{e}} s. et mise en | |||
lumière par l’abbé Eudes, ''Odo'', qui, l’ayant | |||
acquise par hasard d’un clerc, eut le tort d’y | |||
ajouter des élégances et quelques détails erronés, | |||
qui n’en peuvent infirmer l’authenticité. Basnage | |||
s’en est pourtant autorisé pour nier même | |||
l’existence de St Maur ; Baillet, au contraire, | |||
en reconnaît deux, en niant que le second fût le | |||
disciple de St Benoît ; — mais Dom Ruinart et Mabillon | |||
ont su défendre et maintenir la tradition | |||
Bénédictine. | |||
L’œuvre se continua prospère jusqu’au règne de | |||
{{abréviation|Pépin le Bref||Pépin III dit le Bref (714-768), roi des Francs.}}, qui, s’emparant des biens d’église, | |||
fit don de Glanfeuil à Gaidulfe, de Ravenne. | |||
Celui-ci se plut à persécuter les moines, qui, réduits | |||
à 14, quittèrent leur règle, prirent l’habit | |||
des chanoines et furent expulsés au profit d’un | |||
petit groupe de clercs séculiers. Gaidulfe bientôt | |||
abattit églises et monastère et emporta à Angers | |||
le mobilier des autels et les chartes, mais il périt | |||
dans un banquet, frappé par le poignard vengeur | |||
d’un des religieux. La ruine était complète, quand | |||
le comte Rorgo, gendre de Charlemagne, rebâtit | |||
l’église sous le vocable de St Sauveur, et y fit | |||
venir des moines d’abord de Marmoutier, puis de | |||
St-Pierre-des-Fossés près Paris, où son cousin | |||
Gausbert était religieux. L’abbé Ingelbert y vint | |||
installer, sous la direction de ce dernier, une | |||
colonie nouvelle, tout en réservant dès lors à son | |||
abbaye, s’il fallait en croire divers actes d’autorité | |||
incertaine, une suprématie entière. C’est | |||
pourtant plutôt à l’abbaye du Mont-Cassin, que | |||
devait revenir cette suzeraineté et sur sa réclamation | |||
elle en obtint la reconnaissance de la cour | |||
romaine et de l’Empereur. | |||
Sous le gouvernement de l’abbé Ebroin | |||
(840 circa), Saint-Maur reprend un reste d’indépendance | |||
sans qu’on le trouve autrement qualifié | |||
que d’un humble titre, ''monasteriolum''. | |||
L’invasion normande anéantit tout. Le passage | |||
des barbares pendant cinquante ans (853-903) y | |||
fait place nette. Les moines fuient dès la première | |||
heure, emportant les reliques du fondateur. | |||
Réfugiés d’abord en Bourgogne, {{abréviation|Charles le Chauve|Charles II dit le Chauve (823-877), roi de Francie occidentale.}} | |||
les rappelle à St-Pierre-des-Fossés, qui prend dès | |||
lors, comme l’abbaye Angevine, le nom du saint | |||
patron. Elle devait conserver pendant près de | |||
IX s. sa châsse vénérée, qui ne fut transférée que | |||
le 30 août 1750 à St-Germain-des-Prés et s’y | |||
trouvait encore à la Révolution. | |||
L’orage passé, un petit groupe revint camper | |||
au bord de la Loire, dans les mines, et rétablir | |||
une modeste chapelle, simple annexe des | |||
Fossés, sous la direction d’un simple prieur, | |||
— Durand, vers 1005, Guillaume, ..... Cadilon, | |||
1042, Durand, 1066, Pierre, 1067, qui | |||
dans certains actes est même qualifié abbé, Malbert, | |||
1090. — Dès les premières années du XI{{e}} s. | |||
L’abbé des Fossés avait reconstruit les bâtiments monastiques | |||
et, à sa prière, l’évêque d’Angers, Hubert, | |||
les vint consacrer en 1039 sous l’invocation de St | |||
Sauveur, que devait remplacer bientôt le nom populaire | |||
de St Maur, en présence du comte Geoffroy, | |||
de la comtesse Agnès et des grands « de son | |||
royaume », ''regni sui''. Le pape Urbain II, | |||
s’y arrêta, se rendant au Concile de Tours, et les | |||
religieux, le comte, l’évêque, le pressèrent de | |||
rendre à la maison, pillée par des étrangers, sa | |||
dignité abbatiale en renouvelant ses relations antiques | |||
avec l’abbaye-mère du Mont-Cassin. Une | |||
bulle du 21 mars 1098 n. s., rendue après une | |||
discussion solennelle dans le Concile même, consacra | |||
ces vœux, déjà exaucés depuis 1095 par la | |||
nomination d’un abbé en titre, Gérard, prieur de | |||
l’abbaye St-Aubin d’Angers. — Le 3 septembre | |||
1119 le pape Callixte II consacra l’église reconstruite | |||
et célébra la translation des reliques | |||
retrouvées des premiers religieux ; — mais le | |||
principal trésor, le corps du fondateur, restait en | |||
pays lointain et par suite s’étaient perdus la ferveur | |||
des foules et le renom des miracles. L’abbaye | |||
même au XIII{{e}} s. n’occupe que le dernier rang | |||
dans les synodes. En 1271 elle obtient de se dégager | |||
de la suprématie, devenue importune, du | |||
Mont-Cassin et de rentrer sous l’autorité immédiate | |||
de l’évêque, mais sans y trouver chance | |||
meilleure de prospérité. Les misères des temps | |||
s’y joignirent, puis les guerres, qui dans sa situation, | |||
dominant le grand passage de deux routes | |||
et de la Loire, en faisait un point désigné à toute | |||
occupation militaire. — Chassés de Saumur en | |||
1369, les Anglais, commandés par Cressewelle et | |||
Calviley, prirent logis à St-Maur et pendant un | |||
an rançonnèrent le pays. Après la victoire de | |||
Pontvallain, Duguesclin vint en force faire | |||
sommation aux deux chefs, qu’il avait connus | |||
aux guerres d’Espagne. Il manda tout aussitôt | |||
Gressewelle à sa tente et Froissard fait de leur | |||
entrevue tout un beau conte, qu’ont répété, que | |||
répètent sans exception tous les livres, — M. Marchegay, | |||
comme les autres, — où l’on voit le connétable | |||
jurant, menaçant, terrifiant l’ennemi de si | |||
belle peur, que l’Anglais s’engage à rendre la | |||
place, si elle n’est secourue dans un prompt délai, | |||
et qui en fin de compte l’évacué en l’incendiant. | |||
L’histoire est autrement faite. Duguesclin traita | |||
tout simplement avec les « ennemis du royaume » | |||
et leur « promit et accorda ... pour rendre et | |||
délivrer le fort de St-Mor qu'ils tenoient », une | |||
forte rançon, qu’il garantit avec le sire de Bueil, | |||
et dont il prit soin de se rembourser en établissant | |||
« certain subside, trespas ou acquêt sur les marchandises | |||
montans, descendans et traversans | |||
par la rivière de Loire entre Candes et Chantoceaux ». | |||
C’est l’origine du Trépas-de-Loire, | |||
dont les ducs et les rois tiraient profit encore au | |||
XVIII{{e}} s. — Les Anglais bien payés partirent en | |||
mettant le feu à l’abbaye. Les moines s’y rétablirent | |||
tant bien que mal et par lettres du 15 juin | |||
1434, confirmées le 18 par le roi Charles VII, | |||
furent autorisés à la « clorre, fortiffier, et emparer | |||
de murs, fossez, paliz, portaux, tours, | |||
guérites, eschiffles, barlacanes, pons-leveys | |||
et autres fortifficacions et emparemens nécessaires | |||
à forteresse ; » — attirail dangereux en | |||
somme plutôt que protecteur, bon à donner quelque | |||
abri contre les coureurs mais à attirer l’assaut des | |||
gens de guerre. Oublié à peu près pendant un | |||
siècle, St-Maur est par trois fois en 40 ans mis au | |||
pillage pendant les luttes religieuses, en 1568 par | |||
d’Andelot, en 1585 par la Boulaie, lieutenant de | |||
Condé, en 1589 par Duplessis-Mornay, qui expulse | |||
de vive force le poste de ligueurs. Pendant ce | |||
temps les religieux erraient tantôt à Angers, | |||
tantôt à Saumur, réclamant par justice quelque | |||
refuge et, à peine rentrés à la paix, obligés de | |||
faire guet, avec l’épée ou l’arquebuse. Le gouvernement | |||
réparateur de l’abbé de St-Offange | |||
rétablit la règle, — et la réforme complète s’introduisit | |||
le 6 novembre 1668 par convention du | |||
6 août précédent, conclue avec les religieux de | |||
la nouvelle congrégation de Saint-Maur. Les | |||
anciens obtinrent de rester dans la maison, où | |||
le dernier, Franç. de la Grandière, mourut en | |||
1713, âgé de 94 ans. Dès le 11 juin 1685 un | |||
marché passé avec l’architecte Parage, d’Angers, | |||
traita pour la reconstruction du monastère, dont | |||
la première pierre fut posée le 15 juillet ; l’œuvre | |||
était achevée en 1690. De 1690 à 1697, Violette, | |||
de Saumur, éleva les cloîtres. L’église, ornée en | |||
1672 d’une grande statue de Vierge par Plouvier, | |||
fut voûtée en 1700-1701 ; — tous les bâtiments | |||
restaurés — et la dernière pierre mise aux murailles | |||
du jardin le 17 novembre 1709. — Une | |||
vue d’ensemble en est gravée dans le ''Monasticum'' | |||
''Benedictinum'' ; — un dessin du temps s’en | |||
conserve au Musée archéologique, — un autre | |||
dessin dans les Mss. de Berthe, t. II, f. 20. | |||
L’œuvre nouvelle d’ailleurs est presque tout | |||
entière encore debout et ressort, au pied du coteau, | |||
au bord de la Loire, sur le fond de la verdure | |||
sombre des vignes et des taillis. Sur la façade | |||
vers N., au fronton du bâtiment conventuel, se | |||
lisent les dates ''1687-1743'', — plus haut, quelques | |||
lettres d’une inscription effacée : ''Sanctus Maurus'' | |||
''... Benedict... apostol...'' Rien à l’intérieur | |||
à signaler qu’un plan Mss. du domaine | |||
signé Juteau, de Nantes. Des cloîtres qui y | |||
attenaient vers S. subsistent seulement l’aile N., | |||
décorée d’un cadran solaire avec l’inscription : | |||
''Sol rapit me, vos umbra'' ; et plus bas : ''Horam'' | |||
''expecta'' ; plus bas encore : ''Joseph Bornery'' | |||
''hanc fecit anno Domini 1789'', — et | |||
l’aile vers l’O., où se rattache extérieurement | |||
l’abbatiale, reconstruite en 1710 et bien conservée. | |||
La galerie vers l’E. a disparu, avec la sacristie, | |||
les dortoirs et la bibliothèque garnie de livres en | |||
1701 ; — l’hôtellerie reste debout. L’aile S. fermait | |||
l’enclos en se complétant dans l’alignement par la | |||
grande église, rasée comme elle, sauf les dernières | |||
assises du mur vers S. de la nef, qui servent encore | |||
de clôture — et le pignon vers l’O., engagé à | |||
demi dans le bâtiment voisin. Le portail, surmonté | |||
d’une grande fenêtre cintrée, s’ouvre dans | |||
une baie de quatre archivoltes ogivales concentriques, | |||
reposant sur des colonnettes avec chapiteaux | |||
à dent de scie, précédant un long porche, | |||
qui sert aujourd’hui de cellier. | |||
Suit une liste des Abbés, dressée d’après | |||
M. Hauréau, qui discute et rectifie nombre de | |||
textes faux ou confus. J’ai ajouté ce que j’ai pu : | |||
— St Maur, 543-580. — Bartulfe, fils de | |||
Florus, 580-586. — Florian, .... — Gausbert, | |||
835. — Ebroin, 840, nommé évêque de | |||
Poitiers vers 841. — Goslen, fils du comte Rorgon, | |||
neveu de l’abbé Gausbert, 845, qui devint | |||
abbé de Saint-Germain-des-Prés, puis évêque de | |||
Paris. — Theodradus, .... — Godefroi, | |||
Godofredus, ...., plus tard abbé de St-Maur-des-Fossés. | |||
— Eudes, Odo, qui émigré avec les | |||
reliques devant l’approche des Normands et se | |||
réfugie à Saint-Maur-des-Fossés (868), où un diplôme | |||
impérial réunit St-Maur-sur-Loire (869) | |||
pour plus de deux siècles. — Gérard, prieur | |||
de Saint-Aubin d’Angers, consacré abbé en | |||
1095 (''Chron. d’Anj.'', II, 14). — Galeran, | |||
Walerannus, 1099. — Ramnulfus, 1105, | |||
1123. — Gérard II, 1124, 1129. — Dreux, | |||
Drogo, 1133. — Guill. de Gascogne, 1138. — | |||
Guill. de Normandie, moine de St-Florent, | |||
1202. — Hamericus, † en 1234. — Etienne, | |||
avril 1234, † en 1240. — Lisiard ou Hyscard, | |||
décembre 1240, qui abdique. — Pierre, pourvu | |||
par bulle du 15 mai 1248. — Etienne II, 1271, | |||
† en 1287 le samedi après la Saint-André. — | |||
Jean Houdry ou Heudry, élu le dimanche | |||
avant Noël 1287, 1293. — Etienne III, 1320. | |||
— Guillaume III, 1344. — Denis Vaslin, | |||
1357, † vers 1363. — Geoffroy, pourvu par | |||
bulle le 12 juin 1363. — Jean II, 1398, 1404. | |||
— Jacques, 1409. — Guillaume IV, 1427, | |||
qui résigne en novembre 1450, infirme et âgé de | |||
70 ans. — Charles I{{er}}, précédemment abbé de | |||
N.-D. de Turpenay, bachelier en décrets, novembre | |||
1450, † en 1463. — Hamelin, pourvu | |||
par bulle du 28 novembre 1463, qui résigne en | |||
1477. — Hilaire Ragot, par bulle du 12 février | |||
1477, † le 24 mars 1496. — Guy de la Roche, | |||
1497, qui résigne en 1518, † le 1{{er}} septembre | |||
1533. — Guyon — et non Jean — de la Roche, son | |||
neveu, 1518, 1532. — Franç. Maurice — et non | |||
Maurier, — 1538, 1548. — Eustache Du Bellay, | |||
commendataire, comme les trois suivants, 1544, | |||
qui devient évêque de Paris en 1550. — Louis | |||
Garnier, 1564, † en 1571. — Jean Pierres, | |||
V. ce nom, déjà abbé du Perray-Neuf, 21 septembre | |||
1571, 1584. — Claude de Salles, 3 octobre | |||
1585, 1591. — Claude de St-Offange, | |||
V. ce nom, abbé régulier, 1591, qui résigne | |||
en 1626. — Claude-Madelon de St-Offange, | |||
1626, qui résigne en 1671, † le 24 avril 1682. — | |||
René-Madelon de St-Offange, commendataire, | |||
1671, † le 8 avril 1707. — Jean-François Martineau, | |||
archidiacre d’Angers, 23 avril 1707, † le | |||
11 décembre 1719. — Charles-Louis de Froullay, | |||
8 janvier 1721, qui résigne en 1728, en acceptant | |||
l’abbaye de la Couture. Il était évêque du Mans | |||
depuis le 17 octobre 1723. — Martin-Maurice de | |||
Lossendière, chanoine de Nancy, 1729. — Charles-Marc | |||
de Livenne, chanoine de Saintes, qui bénit | |||
l’église paroissiale le 12 avril 1753. — Etienne | |||
Delisle, 1754, 1765. — Gaspard Henri-François | |||
Lejeune de Créquy, 1765, † en août 1773. — | |||
Eustache Lejeune de Créquy, 1773-1790. | |||
Le domaine abbatial comprenait, outre d’importants | |||
vignobles et de vastes taillis, les métairies | |||
de Beaulieu et des Guets et l’île de St-Jean en | |||
Loire, avec plusieurs petits îlots et droit d’herbage | |||
et d’usage dans les bois de vallée, sans autre redevance | |||
à la recette du comté qu’un fromage et un | |||
pain de deux deniers le jour de la St-Jean-Baptîste. | |||
L’abbé présentait dans le diocèse d’Angers, — | |||
outre le prieuré de l’Ile, dans la grande île Saint-Maur, | |||
dont la chapelle était dédiée à Notre-Dame | |||
et à Marie-Madeleine, — les prieurés de Denée | |||
et du Moul, les cures de St-Maur, Bessé, St-Vétérin | |||
de Gennes, Coutures et Denée, — dans | |||
le diocèse de Poitiers, les prieurés de Concourson, | |||
de la Chapelle-sous-Doué, de Bournan, | |||
de St-Cyr-en-Bourg et de St-Maur de Loudun, | |||
et les cures de Concourson, de la Chapelle, de | |||
St-Cyr, de Bournan et de St-Just-des-Verchers ; | |||
— dans le diocèse de Maillezais, les prieurés | |||
de Faveraie et du Coural et la cure du Voide. | |||
On donne pour armoiries à l’abbaye : ''d’azur'' | |||
''à 7 fleurs de lys d’or posées 3, 3 et 1''. — Sa | |||
mesure seigneuriale comptait 12 boisseaux pour 10 | |||
et un quart 1/2 des Ponts-de-Cé. | |||
Un peu à l’écart vers S. s’élève la petite église | |||
de St-Martin, ''Sanctus Martinus prope Sanctum'' | |||
''Maurum'' 1640 (G Cures), restée seule des | |||
quatre églises antiques. L’œuvre, en appareil | |||
régulier du XIII{{e}} s., repose au chevet sur un noyau | |||
en amplecton d’un édifice plus antique, dont | |||
il a été recueilli un curieux chapiteau, sculpté | |||
d’une syrène tenant d’une main le poisson | |||
mystique et de l’antre sa queue. Elle comprend | |||
deux nefs ou chapelles, accolées parallèlement et | |||
communiquant par une arcade ogivale, chacune | |||
d’une seule travée avec une abside semi-circulaire. | |||
— La nef vers N., plus longue, avec le grand | |||
autel, s’éclairait autrefois de trois fenêtres plein | |||
cintre, longues et étroites ; celle vers S. abrite | |||
un autel de la Vierge, dont le retable montre | |||
des traces de peintures à peu près disparues. Un | |||
vulgaire appentis y a été ajouté sur toute la longueur, | |||
du N. au S., et l’église reçut une bénédiction | |||
nouvelle le 12 avril 1753, date inscrite sur | |||
l’arcade intermédiaire. — A hauteur d’homme, | |||
sur le mur N., a été encastrée une inscription en | |||
lettres gothiques du XV{{e}} s. : | |||
(...) | |||
sans qu’aucune trace existe extérieurement de | |||
l’oratoire détruit. — A l’opposé, sur le pied du | |||
pilier, qui sépare les deux nefs, une antre | |||
pierre porte écrit : | |||
La date donnée ici est inexacte, mais le fait est | |||
vrai, comme je l’ai raconté, et M. Fillon a | |||
poblié les sceaux des deux chefs mentionnés. — | |||
Vis-à-vis, une pensée ingénieuse et patriotique a | |||
fait placer un autre fragment recueilli dans les | |||
décombres, qui rappelle la délivrance de la patrie. | |||
Il n’en reste que ces mots : | |||
(...) | |||
Dans le carrelage, la pierre tnmulaire « de dame | |||
<nowiki>|</nowiki> Marie Catherine de la Vi <nowiki>|</nowiki> llarmois, veve | |||
de meesi <nowiki>|</nowiki> re François de St-Offan <nowiki>|</nowiki> ge, chevallier, | |||
seigneur de <nowiki>|</nowiki> la Jaille, ... et mère | |||
de M<sup>re</sup> <nowiki>|</nowiki> Magdelon de St-Of <nowiki>|</nowiki> fange, à présent | |||
abbé de <nowiki>|</nowiki> céans, laquelle dece <nowiki>|</nowiki> da le | |||
22{{e}} mars 1679 <nowiki>|</nowiki>, aagée de 40 ans <nowiki>|</nowiki> six | |||
moix ... ; à côté, celle du curé Bernardin | |||
Belliard, — et la dalle armoriée d’un abbé, | |||
portant écartelé au 1{{er}} d’une croix, cantonnée | |||
de 4 roses ? au 3{{e}} bandé de 10 fasces, au 2{{e}} | |||
lozangé de ... au franc quartier d’hermine, | |||
au 4{{e}} d’hermine à 2 fasces de ... » — Une | |||
statue de St Fiacre et deux belles châsses, récemment | |||
restaurées, décorent un autel. | |||
C’était là l’église paroissiale, fondée en 543 et | |||
la plus ancienne, peut-être, qui ait été dédiée à | |||
St Martin dans le diocèse. Elle était desservie | |||
d’abord par les religieux, qualifiés jusqu’à la | |||
Révolution du titre de curés primitifs. Ils instituèrent | |||
plus tard un vicaire perpétuel ou curé, | |||
dont la résidence était à un quart de lieue perdue | |||
au milieu des bois. | |||
Les registres datent de 1598. | |||
Curés : Denis Tessier, 1547. — Guill. Garnier, | |||
† le 30 octobre 1602. — Jean Mouton, | |||
1603, 1625. — Pierre Perrault, 1642, qui résidait | |||
à St-Rémy et y faisait office de maître | |||
d’école. — Abraham Rousseau, 1660, qui résigne | |||
en 1662. — Urbain Perrault, nommé le | |||
30 décembre 1662, † le 12 octobre 1709, âgé de | |||
72 ans. — Louis Liberge, vicaire de Brain-sur-Longuenée, | |||
installé le 8 novembre 1700 et qui | |||
s’en retourne mourir le 19 à Bran, âgé de 43 ans. | |||
— Toussaint Bouffard, installé le 8 juin 1710, | |||
qui résigne. — Simon Sigougne, originaire de | |||
Chemellier, installé le 4 novembre 1714. Il n’avait | |||
reçu encore que les ordres mineurs. — Claude | |||
Dudoyer, mort le 20 novembre 1721, au [[Château de Gonnord (ruines)|château de Gonnord]], | |||
dont son père était receveur. — | |||
Hilaire Mesnard, 1721, † le 2 décembre 1735, | |||
âgé de 50 ans. — Bernardin Belliard, 1736, | |||
† le 3 octobre 1738, âgé de 63 ans, comme l’indique | |||
son épitaphe dans l’église. — Franç. Denouault, | |||
installé le 8 octobre 1738. — Florent | |||
Lemoine, 1768, † le 22 février 1772, âgé de | |||
46 ans. — Hardy, 1772, 1786. — Poineau, | |||
originaire de Rochefort-sur-Loire, 1787, qui suivit | |||
ramée Vendéenne en 1793 outre-Loire, revint | |||
se cacher à St-Lambert-du-Latay et y est | |||
mort le 19 juillet 1828, âgé de 75 ans, en léguant | |||
25,000 fr. à St-Lambert. | |||
La chapelle fut supprimée comme succursale | |||
et le service réuni par ordonnance épiscopale du | |||
20 février 1809 au Toureil, où furent transportés | |||
les ornements du culte. La chapelle vide et délabrée | |||
fut même délaissée à partir de 1857 par la | |||
procession des Rogations. On a commencé à la | |||
restaurer en 1862 avec une première allocation | |||
votée par la Société archéologique de France | |||
dans sa réunion de Saumur, — et depuis lors | |||
avec des offrandes particulières. | |||
La paroisse comptait 43 feux en 1748, — | |||
37 feux en 1793. Elle fut érigée, comme ses voisines, | |||
en commune, comprenant 371 hect., et eut | |||
pour maires : Blanchet, an II-1808. — Avril, | |||
2 janvier 1808. — Pierre-Charles Leveux, | |||
10 février 1813, installé le 22, démissionnaire le | |||
15 mars 1822. — René Artif, 14 mai 1822. — | |||
Pierre Martin, 8 février 1830. | |||
La loi du 15 juillet 1840 l’a réunie à Saint-Georges-le-Toureil, | |||
d’où l’a détachée de nouveau | |||
la loi du 18 juin 1873, pour former avec le Toureil | |||
et Bessé la commune du Toureil. | |||
Deux Assemblées s’y tiennent le 24 juin et le | |||
25 août, qui ont remplacé les foires antiques. | |||
<small>Arch. de M.-et-L. C 193 et 196 ; E 1366 ; H Abbaye de Saint-Maur. Son Chartrier comprend 50 volumes ou registres, une quarantaine de liasses, et un curieux petit cartulaire XII{{e}} siècle, de 29 folios à 2 colonnes, avec la reproduction des monogrammes et des dessins des sceaux, appendus primitivement aux chartes originales (560-1147). Il a été publié par M. Marchegay, t. I., p. 253-403 de ses ''Archives d’Anjou''. V. aussi T. I, p. 293-350 ; II, 887 et ''Not. et Docum.'', p. 379. — Bolland, janvier, t. I, p. 1049 ; t. II, p. 329 ; t. III, p. 414. — Mabillon, ''Prœfationes Actis SS. ord. S. Ben'', (Rouen, 1732, in-4°), ch. v, p. 19-25. — D. Ruinard, ''Apologie de la mission de St Maur (Paris, 1702, in-8° de 180 p. — ubi p. 142 la bulle d’Urbain II. — L’abbé Ansard. ''Hist. de St Maur'' (Paris, 1772, in-12). — D. Bastide, ''De Ordinis S. Bened. propagat.'' (Auxerre, 1658, in-4°). — ''St Maur et le sancruaire de Glanfeuil en Anjou'' <nowiki>[</nowiki>par D. Jausions<nowiki>]</nowiki> (Angers, 1868, in-12). — D. Chamard, ''Vie des Saints de l’Anjou'', t. I, p. 237-291. — ''Journal de Maine-et-Loire'', 21-23 février 1843. — ''Répert. archéol.'', 1860, p. 153, 160-165 ; 1865, p. 104 ; 1868, p. 180. — Godard-Faultrier, ''Nouvelles archéol.'', n° 50, — et ''l’Anjou et ses Monum.'', t. I, p. 135-145 ; t. II. p. 302-304. — ''Revue de l’Ouest, t. III, p. 200, art. de M. Benj. Fillon. — Roger, ''Hist. d’Anjou'', p. 51-54, 227-232. — Bodin, t. I, p. 252 et 530. — ''Comité hist. des Arts et Monum.'', 1844, t. III, p. 107.— ''Hist. littéraire de la France'', t. V, p. 384. — D. Martène, ''Hist. de Marmoutier'', I, 164. — ''Revue d’Anjou'', 1869, p. 12-20 ; 1876, p. 170. - ''Mém. de la Soc. d’Agric., Sc. et Arts d’Angers'', t. II, p. 151. — Berthe, Mss. 896, t. II, p. 20. — Grandet, Notes Mss. — ''Hist.'', Mss. 772, de l’abb. de St-Maur. </small> }} | |||
== Notes == | |||
Articles connexes | |||
:• [[Saint-Georges-le-Thoureil]] | |||
:• [[Gennes-Val-de-Loire]] | |||
Sources et annotations | |||
{{Références}} | |||
: Les [[Maur|formes anciennes]] du nom. | |||
{{BasPage CommunesAnciennes}} | |||
[[Catégorie:Ancienne commune]] | [[Catégorie:Ancienne commune]] | ||
[[Catégorie:Le Thoureil]] | [[Catégorie:Le Thoureil]] |