Fichier:Bulletin societe des sciences de cholet - 1883 p307.jpeg

De Wiki-Anjou
Révision datée du 11 avril 2020 à 06:14 par Franck-fnba (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Fichier d’origine(1 024 × 1 482 pixels, taille du fichier : 403 kio, type MIME : image/jpeg)

Description

Bulletin de la Société des sciences, lettres et beaux arts de Cholet - 1883 de la Société des sciences, lettres et arts de Cholet et de l'arrondissement, imprimerie et lithographie de H. Fabré, 1884.

Mention du mouchoir de Cholet.

Page 307.

Source Bibliothèque nationale de France, sur Gallica (voir). Document dans le domaine public.

Texte : « SUPERFICIE – Sous le rapport de l'étendue. Saint-Macaire est la seconde commune du canton

qui en compte douze. Celle de Torfou seulement lui est supérieure. 2,733 hectares 17 ares, dont
un.hectare en vigne, culture très répandue aux XVIe et XVIIe siècles, et qui présentait encore au
XVIIIe une étendue de 50 hectares environ en soixante cantons. 40 hectares en bois-taillis, massifs
principaux au nord-est à la Landrière (30 hectares), à Bouzanne (5 hectares), aux Aveneaux
(3 hectares), à la Varenne (2 hectares), et environ un hectare à la Bernardière. 460 hectares en
prés. Le reste en terre de labours y compris une vingtaine d'hectares en landes qui existaient
encore en 1834.
COMMERCE. INDUSTRIE. – Foires les premiers vendredis de mars, mai et septembre. Marché de
menues denrées le vendredi de chaque semaine. La moitié de la population vit de l'agriculture.
L'engraissement et la vente du bétail en forment une branche importante. 700 habitants vivent du
tissage pour Cholet, ils résident exclusivement au bourg. Deux corderies peu importantes, six
moulins à vent et deux moulins à eau.
Au XVIIe siècle, l'industrie du tissage est déjà importante, elle se développe au XVIIIe siècle par
la fabrication des toiles et mouchoirs de Cholet. On compte alors plusieurs blanchisseurs de toile
et des teinturiers. Des tanneries existent pendant tout le cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
La commune est pourvue d'une recette de poste, elle dépend de la perception de la Romagne.
POPULATION. – 2288 feux en 1720, ce qui ne suppose guère qu'une population de onze à douze
cents habitants. De la fin du xvne siècle (1683-1689), à la fin du XVIIIe (1783-1789), le nombre
des mariages avait plus que doublé, ce qui suppose une augmentation proportionnelle de la
population.
En 1821 . . . . 1,454 habitants. – En 1861 . . . . 2,337 habitants.
1831 . . . . 1,551 – 1872 . . . . 2,181
1841 . . . . 2,067 – 1881 . . . . 2,123
1851 . . . . 2,204 – 1886 . . . . 2,092
En progrès continu jusqu'en 1866 (2,371 habitants), et depuis en décroissance. notamment au
bourg, par suite de la transformation du tissage à la main en tissage mécanique. C'est du reste de
beaucoup la commune la plus peuplée du canton. La population splécifique est de 76,5 habitants
par kilomètre carré.
INSTRUCTION PRIMAIRE. La commune possède une école publique de garçons dirigée par les
Frères de Saint-Gabriel une école publique de filles et une école maternelle publique fondée en
1846. L'une et l'autre dirigées par les Sœurs de la Providence de la Pommeraye. Tous ces établis-
sements sont installés dans les bâtiments de l'ancienne cure qui date des premières années du
XVIIIe siècle.
Une école de garçons existait au milieu du XVIII siècle. Elle était dirigée en 1757 par Jacques
Delaunay. La paroisse n'en émet pas moins le vœu, dans ses cahiers de 1789, de Bossoreilte étant
syndic, d'avoir « une école pour l'instruction des pauvres enfants de la paroisse et le moyen de
» faire subsister le maitre d'école par la réunion d'un bénéfice. » J.-B. Maugars dirige l'école
en 1792.
Une école de filles fonctionne dès 1694, fondée par le curé Gendry qui la dote par acte du
16 décembre 1698. Aujourd'hui encore le produit de cette fondation est le plus clair revenu de
l'école. La première institutrice est Jeanne Troussard, de 1694 à 1741, date de sa mort. Michelle
Marchand lui succède (1).
Durant un siècle (1689-1789), le progrès fut très lent. On compte à peine, à l'une et l'autre date,
15 pour cent des époux sachant écrire et 9 pour cent des épouses. En 1866, le tiers de la population
(1) Nous possédons copie de l'acte de fondation passé devant Hervé, notaire à Cholet, et d'un inventaire dressé le
7 septembre 1741 a la mort de Jeanne Troussard, ce dernier fournit d’intéressants renseignements sur les livres à
l'usage d'une institutrice au XVIIe siècle. On y relevé le nombre de 36 volumes d'ouvrages exclusivement religieux. »

Publié sous licence(s)

Domaine public
  Cette reproduction est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Ceci est valable en France (article L123-1) et dans l'Union européenne (UE), ainsi qu'aux États-Unis, au Canada, et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l'auteur. Attention, en France, les années de guerre peuvent prolonger la durée de la protection des œuvres.
Les droits moraux subsistent même lorsque l'œuvre est tombée dans le domaine public. En particulier, quand ils sont connus, ces droits couvrent le respect du nom de l'auteur, de sa qualité et de son œuvre.

Historique du fichier

Cliquer sur une date et heure pour voir le fichier tel qu'il était à ce moment-là.

Date et heureVignetteDimensionsUtilisateurCommentaire
actuel24 octobre 2015 à 11:57Vignette pour la version du 24 octobre 2015 à 11:571 024 × 1 482 (403 kio)Franck-fnba (discussion | contributions)== Description == ''Bulletin de la Société des sciences, lettres et beaux arts de Cholet - 1883'' de la Société des sciences, lettres et arts de Cholet et de l'arrondissement, imprimerie et lithographie de H. Fabré, 1884. Mention du mouchoir de C...