Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 56
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« mème jour, — dit la légende de son portrait gravé par Moncornet, — que son père, premier chambellan de Henry le Grand, fut tué à la bataille d’Ivri, faisant la charge de maréchal de camp. » Ses Lettres et négociations de 1633 ont été publiées en 1753 (Paris, 3 vol. in-12) par l’abbé Pérau. Ses Instructions et ses Mémoires originaux, avec diverses lettres du roi Louis XIII et autres documents concernant ses négociations, sont conservés au Mss. 3703 de l’anc. fonds Français, Bibl. nat. Il laissait de sa femme Anne Arnauld huit enfants dont deux ont continué l’illustration paternelle. C’est à une biographie plus complète et surtout moins réduite aux documents Angevins qu’il appartient de la mettre en lumière.
Pas-au-Blanc (le), ham., cne de la Ménitré.
Pas-an-Roi (le), cne de Tancoigné, vill., cité en 1601, 1670.
Pas-Besnier (le), f., cne de Villévêque.
Pas-Brégeon (le), f.. cne de Mouliherne.
Pascal (Louis), imprimeur protestant, à Saumur, y est inhumé le 2 avril 1609.
Pas-Chevreau, f., cne de Ste-Christine. — Pastus Caprelli 1030-1050. — Bordaria terre ad Paschevrel 1080 circa. — Locus qui dicitur Passus Caprelli 1180 (Pr. St-Quentin, ch. or.). — Donne son nom au ruiss. qui naît sur la cne de la Pommeraie, limite St-Quentin-en-Mauges avec Ste-Christine, fait mouvoir le moulin de l’Epine et se jette au-dessus du moulin de Clapeau, dans la rivière du Jeu, grossi à gauche par le ruiss. des Chalonges ; — 3,100 mèt. de cours.
Pas-d’Agré (le), ham., cne de St-André-de-la-Marche, — Le Pas Dagré (Broutelle). — Le Padagré (Cass.).
Pas-du-Feu (le), ham., cne d’Armaillé.
Pas-Jubert (le), cl., cne de Noellet.
Pas-la-Dame (le), ruiss. qui naît, en temps de pluie, sur la cne des Cerqueux-de-M., entre le Puy-au-Brun et la Bardonnière, se jette dans le petit étang de Daillon ; — 4 kil. de cours. — L’étang du Pas-la-Dame, dont il traverse l’emplacement aujourd’hui desséché, sur le chemin des Cerqueux à Daillon, formait jusqu’au XVIIe s. une des principales richesses de la cure qui l’arrenta aux seigneurs de Daillon de qui plus tard les curés l’affermaient.
Pas-mortagnais (le), cl., cne de St-Léger-du-M, sur le sol défriché de la forêt de Mortagne.
Pas-Noir (le), ruiss. qui naît en deux branches principales, sur la cne de St-Laurent-des-A., dans la forêt de la Foucaudière, et se jette dans le ruiss. des Robinets, laissant à droite le Petit-Chauminier et le Grand-Pas-Noir, à gauche, le Petit-Pas-Noir et la Guessière ; — 3,000 mèt. de cours ; — a pour affluent la Robille ; — (le Grand-), ham., cne de St- Laurent-des-A. — Anc. maison noble relevant de Chantoceaux. — En est sieur Jean Levoyer 1455 ; — (le Petit-), f., cne de St-Laurent-des-A., vendue natt sur Binet Jasson le 17 prairial an VI.
Pas-Péan (le), ham., cne de Bouzillé.
Pasquerale du Rouzay (François), docteur de Sorbonne, chanoine théologal de St-Maurice
le 10 avril 1728, grand archidiacre le 29 mars 1738, puis vicaire général de l’évêque et official du diocèse, fut reçu de l’Académie d’Angers en 1734, † le .. mars 1750, âgé de 62 ans. Son épitaphe sur marbre noir existe encore dans le pavé du transept N. de Saint-Maurice d’Angers, V. Répert. arch., 1869, p. 13.
Pasquier (Nicolas), est cité par Pocquet de Liv. dans son Hist. de l’Université, comme l’auteur d’une histoire « fort plaisante » de N.-D. des-Ardilliers ou de son chapelain.
Pas-Robin (le), croix de bois, cne du Lion-d’Angers, sur l’emplacement où s’arrêta, dit-on, St Martin. Entendant sonner la messe de minuit à l’église de Gené, il descendit de cheval, posa son bâton et s’agenouilla. On y montre sur la pierre brute qui borde le chemin les traces de son genou, du bâton et d’un pied de cheval. Cette légende est des plus populaires du pays, qui s’y rend en pèlerinage pour la fièvre. — Le terrain dépend de la ferme de la Trochuaire ; — ham., cne des Ulmes.
Passage (le), f., cne de Vemantes.
Passage-Michel (le), cne de Roussay, passage sur la Moine, qui semble correspondre à un tronçon de voie dont le tracé est visible jusqu’au carrefour Michaud sur et vers la Renaudière.
Pas-Saint-Martin (le), carrefour, cne de Douces, avec croix de pierre dès le XVe s. sur le chemin de Vaudelenay.
Passandière (la), f., cne d’Avrillé.
Passavant, canton de Vihiers (14 kil), arr. de Saumur (33 kil.) ; — à 54 kil. d’Angers. — Passavantum 1060 circa (Topogr. Grille). — W. de Passavante Castro, W. de Passavante 1061 (L. N., ch. 119 et 165). — Castrum, stagnum de Passavant 1092 (Dénezé, ch. or. et Liv. d’A., f. 69). — Ecclesia Sancte Marie de Passavanto cum capella Sancti Stephani 1156 (Liv. d’A., f. 4 et 6). — Senscallia de Passavento 1236 (Ch. or.). — La ville de Passavant 1571 (Aveu de la Cure). — Entre Cléré (3 kil.) à l’O., Nueil (2 kil.) à l’E. et au N., le département des Deux-Sèvres, au S.
Sous le bourg aborde la tête du vaste étang, qui en prend le nom, quoique dépendant presque tout entier de Cléré, — et d’où sort, en animant un moulin, la rivière du Layon. Son affluent la Suère forme en partie limite vers S.
Les chemins d’intérêt commun de Tigné et de Nueil s’entrecroisent dans le bourg même.
En dépendent le vill. de Laigné (11 mais., 30 hab.), les ham. de Guinchereau (4 mais., 14 h.), du Chatellier (6 mais., 18 h.), de Guinefolle (3 mais., 11 hab.), partie du Chêne-Rond (3 mais., 10 h.), 7 fermes ou écarts dont un de 2 maisons. Superficie : 468 hect. dont 46 hect. de vignes, arrachées, puis replantées depuis 30 ans, 35 hect. de bois.
Population : 65 feux en 1697. — 75 feux, 339 hab. en 1720-1726. — 343 hab. en 1790. — 374 hab. en 1831. — 375 hab. en 1841. — 345 h. en 1851. — 309 hab. en 1861. — 303 hab. en 1866. — 298 hab. en 1872, dont 168 (65 mais., 70 mén.) au bourg, qu’étreignent Cléré et Nueil,