Mâchelles
Mâchelles (village) | |
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Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Mauges |
Commune | Faveraye-Mâchelles |
Note(s) | Faveraye, puis Faveraye-Mâchelles |
Anciennes communes |
Mâchelles est un village de Maine-et-Loire (49) situé à moins de 2 kilomètres de Faveraye, constituant avec celui-ci la commune Faveraye-Mâchelles.
Ses habitants s'appellent les Machellois(es).
Généralités
Le village constitue avec celui de Faveraye la commune de Faveraye-Mâchelles[1].
Ses habitants se nomment (gentilé) les Machellois, Machelloises.
Éléments du patrimoine[2] : l'église Notre-Dame de Mâchelles.
Célestin Port (1876)
Mâchelles dans le dictionnaire Célestin Port de 1876[3] :
« Machelles, bourg, cne de Faveraie. — Mascella, Maschella 1069 (Liv. Bl., f. 11 et 11 v°). — Magnus vicus de Albigneio ad Machellas 1419 (Pr. de Montilliers, I, 21). — Le village de Marchelles 1680 (Et.-C.). — Le lieu et hôtel noble de Maschelles 1539 (C 105, f. 39). — Agglomération placée sur le bord du Layon, le long du grand chemin d’Angers, et qui parait avoir de tout temps été animée d’une vie relativement plus importante que le bourg principal. Un fief, avec manoir noble relevant de Vihiers, appartenait pour un tiers au milieu du XVIe s. à Jeanne de Villeneuve, femme de Franç. Rigauld, pour les 2/3 à sa sœur Marguerite, femme de René du Plouer ; un tiers par indivis fut acquis le 15 juin 1778 de la dame Parant par le marquis de Choiseul. — Y résidaient dès la fin du XVIIe s. de nombreux ouvriers et tout au moins deux notaires. — L’arrêté même du District de Vihiers du 2 août 1791, qui fixait la délimitation des paroisses, crut dès lors « utile de statuer que l’église y serait un jour construite, » comme « au point le plus central. » Cette prévision s’est réalisée, après plus d’un demi-siècle et une longue et irritante lutte d’intérêts locaux, qui a dépossédé l’antique bourg et concentré à Machelles l’église (1849-1850), où le culte fut transféré par ordonnance épiscopale du 6 mars 1851, — on y a trouvé dans les fondations de l’aile N.-E. une tombe creusée dans le roc, — le cimetière et la mairie 1873-1874, dont l’édifice se présente avec un certain air d’élégante originalité (arch. Séjourné). — Au S.-O. du bourg, a été reconstruite en 1864, une chapelle de N.-D.-de-Pitié, réédifiée déjà en 1688 par le curé Jacq. Boisgontier, comme l’indiquait une inscription. Tout auprès, jusqu’à ces derniers temps, un ermitage était habité par un vieillard de 94 ans. — En activité fonctionnent trois fours à chaux, dont deux ouverts en 1834, le troisième en 1845. »
Notes
Article connexe
Sources et annotations
- ↑ Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 132-133 (Faveraye-Mâchelles)
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée (Faveraye-Mâchelles), 2012
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, page 565