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La commune de Beaufort-en-Vallée est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de Beaufort-en-Anjou|de Beaufort-en-Anjou]], et se trouve dans l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]]) et le canton [[Canton de Beaufort-en-Vallée (ancien)|de Beaufort-en-Vallée]], dont elle est bureau centralisateur. | La commune de Beaufort-en-Vallée est jusqu'alors membre de la communauté de communes [[Communauté de communes de Beaufort-en-Anjou|de Beaufort-en-Anjou]], et se trouve dans l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]]) et le canton [[Canton de Beaufort-en-Vallée (ancien)|de Beaufort-en-Vallée]], dont elle est bureau centralisateur. | ||
Son code commune (Insee) est 49021 et son code postal est 49250. Ses habitants se nomment les Beaufortais et Beaufortaises. Sa population est de {{unité|5390|habitants}} en 1999, {{formatnum:5754}} en 2006 et de {{formatnum:6605}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>. | Son code commune (Insee) est 49021 et son code postal est 49250. Ses habitants se nomment les Beaufortais et Beaufortaises<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 26</ref>. Sa population est de {{unité|5390|habitants}} en 1999, {{formatnum:5754}} en 2006 et de {{formatnum:6605}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Plusieurs vestiges préhistoriques recueillis sur le territoire témoignent d'une occupation ancienne. Une cité gallo-romaine est située du côté de Saint-Pierre-du-Lac, lieu de peuplement initial, au sud-ouest du bourg actuel. Au Moyen Âge, la seigneurie fait partie dès le {{Xs}} du domaine comtal. La forêt comporte des droits d'usage qui favorise le défrichement. Un premier château est édifié au {{XIe}}, comme à [[Baugé]], par [[Foulques Nerra]]. Les habitants se regroupent désormais autour du Beau-Fort (''[[Beaufort|Bellum-Forte]]''). Toute la butte est alors entourée de murailles. Le défrichement et l'assèchement de la vallée contribuent au {{XIIs}} à la prospérité du pays. Un nouveau château est construit au [[1301|{{XIVs}}]] ; époque à laquelle la terre est érigée en vicomté puis en comté. [[René d'Anjou]] y séjourne régulièrement avec Jeanne de Laval, qui se plaisant dans cette ville, assura la prospérité des habitants en leur réservant les communaux par la charte du 2 mai 1971. Le château et ses abords sont clos d'une muraille jusqu'au {{XVIe}}. | Plusieurs vestiges préhistoriques recueillis sur le territoire témoignent d'une occupation ancienne. Une cité gallo-romaine est située du côté de Saint-Pierre-du-Lac, lieu de peuplement initial, au sud-ouest du bourg actuel. Au Moyen Âge, la seigneurie fait partie dès le {{Xs}} du domaine comtal. La forêt comporte des droits d'usage qui favorise le défrichement. Un premier château est édifié au {{XIe}}, comme à [[Baugé]], par [[Foulques Nerra]]. Les habitants se regroupent désormais autour du Beau-Fort (''[[Beaufort|Bellum-Forte]]''). Toute la butte est alors entourée de murailles. Le défrichement et l'assèchement de la vallée contribuent au {{XIIs}} à la prospérité du pays. Un nouveau château est construit au [[1301|{{XIVs}}]] ; époque à laquelle la terre est érigée en vicomté puis en comté. [[René d'Anjou]] y séjourne régulièrement avec Jeanne de Laval, qui se plaisant dans cette ville, assura la prospérité des habitants en leur réservant les communaux par la charte du {{date|2 mai 1971}}. Le château et ses abords sont clos d'une muraille jusqu'au {{XVIe}}. L'édifice est ensuite démantelé au siècle suivant<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|272-286}}</ref>. | ||
Sous l'Ancien Régime, la ville est le siège de la sénéchaussée royale de Beaufort-en-Anjou<ref>''Le trait d'union de Beaufort-en-Vallée'', publication de la mairie de Beaufort-en-Vallée, juillet 2007, p. 1</ref>. | Sous l'Ancien Régime, la ville est le siège de la sénéchaussée royale de Beaufort-en-Anjou<ref>''Le trait d'union de Beaufort-en-Vallée'', publication de la mairie de Beaufort-en-Vallée, juillet 2007, p. 1</ref>. | ||
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* Les communs de l'Epinay, des {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | * Les communs de l'Epinay, des {{XVIe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | ||
* L'ancien couvent des religieuses hospitalières de Saint-Joseph-de-la-Flèche (classé MH), des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s ; | * L'ancien couvent des religieuses hospitalières de Saint-Joseph-de-la-Flèche (classé MH), des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s ; | ||
* L'[[Liste des églises et chapelles de Maine-et-Loire|église]] Notre-Dame (inscrite MH), des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, dont les vitraux | * L'[[Liste des églises et chapelles de Maine-et-Loire|église]] Notre-Dame (inscrite MH), des {{XVIe}} et {{XIXs}}s, dont les vitraux sont restaurés en 2021 par les ateliers [[Vitraux Ateliers Barthe-Bordereau|Barthe-Bordereau]] d'Angers<ref>Le Courrier de l'Ouest (Agathe Le Nueff), ''Beaufort-en-Anjou. Les vitraux de l'église Notre-Dame ont retrouvé leur éclat'', 29 janvier 2022</ref> ; | ||
* Les fermes de la Meurie ({{XVIe}}-{{XXe}}), des Sellandières ({{XVIe}}-{{XXe}}), de la Prise ({{XVIIe}}-{{XXe}}), de la Roussinière ({{XVIe}}-{{XIXe}}) ; | * Les fermes de la Meurie ({{XVIe}}-{{XXe}}), des Sellandières ({{XVIe}}-{{XXe}}), de la Prise ({{XVIIe}}-{{XXe}}), de la Roussinière ({{XVIe}}-{{XIXe}}) ; | ||
* Les vestiges de la fortification d'agglomération, du {{XVIs}} ; | * Les vestiges de la fortification d'agglomération, du {{XVIs}} ; | ||
* Les halles aux Toiles, du {{XIXs}} ; | * Les halles aux Toiles, du {{XIXs}} ; | ||
* L'hôpital dit l'Hôtel-Dieu, des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, « maison-Dieu » fondée par Jean et Jeanne Jouanneaux en 1412 pour succéder à une « aumosnerie » antérieure, affecté en 1995 à la mairie et à des logements<ref>Julien Pierre, ''L'hôpital de Beaufort-en- Vallée (M.-et-L.) et ses archives : Brigitte Pipon, « L'Hôpital de Beaufort-en- Vallée » in 303 (Nantes), n° 47, 1996'', dans ''Revue d'histoire de la pharmacie'', 84ᵉ année, n° 311, 1996, p. 434</ref> ; | * L'hôpital dit l'Hôtel-Dieu, des {{XVIIe}} et {{XVIIIs}}s, « maison-Dieu » fondée par Jean et Jeanne Jouanneaux en 1412 pour succéder à une « aumosnerie » antérieure, affecté en 1995 à la mairie et à des logements<ref>Julien Pierre, ''L'hôpital de Beaufort-en- Vallée (M.-et-L.) et ses archives : Brigitte Pipon, « L'Hôpital de Beaufort-en- Vallée » in 303 (Nantes), n° 47, 1996'', dans ''Revue d'histoire de la pharmacie'' (Société d'histoire de la pharmacie), 84ᵉ année, n° 311, 1996, p. 434</ref> ; | ||
* Les maisons du 6 rue du Ragot ({{{{XVe}}-{{XIXe}}), 1 rue Dodin ({{XVIIIe}}), place de Halles ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 3 rue de la Maladerie ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 23 rue de la Maladerie ({{XVIIe}}-{{XXe}}), 28 rue de la Maladerie ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 6 place Jeanne-de-Laval ({{XVIIIe}}), 2 rue aux Clercs ({{XVIe}}), 20 rue aux Clercs ({{XVIe}}-{{XXe}}), 2 rue de Bellevue ({{XVIIIe}}-{{XXe}}), 4 rue Palis ({{XVIe}}-{{XIXe}}), impasse de la Tête-Noire ({{XVIIIe}}), rue Tarin ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 11 rue Général-Leclerc ({{XVIIe}}-{{XVIIIe}}), 14 rue Général-Leclerc ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 65 rue Général-Leclerc ({{XVIIe}}-{{XXe}}), du carrefour de Chardavoisne ({{XVIe}}-{{XXe}}), 1 rue des Marais ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 1 rue Sablonnière ({{XVIIe}}-{{XXe}}), 3 place Jean-Denais ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}), etc ; | * Les maisons du 6 rue du Ragot ({{{{XVe}}-{{XIXe}}), 1 rue Dodin ({{XVIIIe}}), place de Halles ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 3 rue de la Maladerie ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 23 rue de la Maladerie ({{XVIIe}}-{{XXe}}), 28 rue de la Maladerie ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 6 place Jeanne-de-Laval ({{XVIIIe}}), 2 rue aux Clercs ({{XVIe}}), 20 rue aux Clercs ({{XVIe}}-{{XXe}}), 2 rue de Bellevue ({{XVIIIe}}-{{XXe}}), 4 rue Palis ({{XVIe}}-{{XIXe}}), impasse de la Tête-Noire ({{XVIIIe}}), rue Tarin ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 11 rue Général-Leclerc ({{XVIIe}}-{{XVIIIe}}), 14 rue Général-Leclerc ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 65 rue Général-Leclerc ({{XVIIe}}-{{XXe}}), du carrefour de Chardavoisne ({{XVIe}}-{{XXe}}), 1 rue des Marais ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 1 rue Sablonnière ({{XVIIe}}-{{XXe}}), 3 place Jean-Denais ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}), etc ; | ||
* Le manoir de la Chapellière, des {{XVIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s ; | * Le manoir de la Chapellière, des {{XVIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s ; | ||
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* Dans le monde, « Beaufort West » en Afrique du Sud, « Beaufort (Victoria) en Australie, « Beaufort » (Caroline du Nord) aux États-Unis, « Beaufort » (Caroline du Sud) aux États-Unis, « Beaufort » au Luxembourg. | * Dans le monde, « Beaufort West » en Afrique du Sud, « Beaufort (Victoria) en Australie, « Beaufort » (Caroline du Nord) aux États-Unis, « Beaufort » (Caroline du Sud) aux États-Unis, « Beaufort » au Luxembourg. | ||
Une douzaine sont réunies au sein de l'association Les Beaufort du monde<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Beaufort du monde unis'', Édition du 8 janvier 2013</ref>. | Une douzaine sont réunies au sein de l'association Les Beaufort du monde<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Beaufort du monde unis'', Édition du 8 janvier 2013</ref> ; structure née en 1994 à l'initiative de Michel Taugourdeau et Jacques Fouquet, alors conseillers municipaux. Après la fusion de [[2016]], c'est [[Beaufort-en-Anjou]] qui prend le relais dans l'association<ref>Le Courrier de l'Ouest (Agathe Le Nueff), ''« Une belle fête » : les Beaufort de France et d'ailleurs rassemblés en Anjou à la Pentecôte'', 2 juin 2025</ref>. | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
En 2015, Beaufort-en-Vallée compte plusieurs équipements sportifs comme le complexe | En 2015, Beaufort-en-Vallée compte plusieurs équipements sportifs comme le complexe omnisports des Esquisseaux, le gymnase de la Tannerie et celui de la Vallée, des courts de tennis, un plateau sportif, un stade, un terrain de football, etc<ref>Mairie de Beaufort-en-Vallée, ''Sport'', 2013-2015</ref>. | ||
La bibliothèque organise des animations comme des spectacles, des ateliers d'écriture, des résidences d'artistes, des lectures de contines, etc<ref>Mairie de Beaufort-en-Vallée, ''Bibliothèque'', 2013-2015</ref>. | La bibliothèque organise des animations comme des spectacles, des ateliers d'écriture, des résidences d'artistes, des lectures de contines, etc<ref>Mairie de Beaufort-en-Vallée, ''Bibliothèque'', 2013-2015</ref>. | ||
Le [[Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée|musée Joseph-Denais]] est un cabinet de curiosité, présentant divers objets allant de la Préhistoire à des œuvres contemporaines. Il a été constitué à son origine de dons de collections réunies par Joseph Denais, natif de la commune, dont la collection étrusque, une lampe en terre cuite<ref>Mairie de Beaufort-en-Vallée, ''Musée'', 2013-2015</ref>{{,}}<ref>[[Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée]], 2010-2019</ref>{{,}}<ref>Dominique Frère, ''Les collections étrusques de deux musées de l'Ouest de la France : Beaufort-en-Vallée et Château-Gontier'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', | Le [[Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée|musée Joseph-Denais]] est un cabinet de curiosité, présentant divers objets allant de la Préhistoire à des œuvres contemporaines. Il a été constitué à son origine de dons de collections réunies par Joseph Denais, natif de la commune, dont la collection étrusque, une lampe en terre cuite<ref>Mairie de Beaufort-en-Vallée, ''Musée'', 2013-2015</ref>{{,}}<ref>[[Musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée]], 2010-2019</ref>{{,}}<ref>Dominique Frère, ''Les collections étrusques de deux musées de l'Ouest de la France : Beaufort-en-Vallée et Château-Gontier'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', t. 103, n° 4, 1996, p. 7-24</ref>{{,}}<ref>Xavier Delestre, ''Contribution à l'étude des lampes antiques en forme de pied'', dans ''Revue archéologique du Centre de la France'', t. 18, fascicule 3-4, 1979, p. 175-176</ref>. | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
Beaufort-en-Vallée s'étend sur {{unité|35.66|km|2}} ({{unité|3566|hectares}}) et son altitude varie de 17 à {{unité|51|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre le val d'Anjou et le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | Beaufort-en-Vallée s'étend sur {{unité|35.66|km|2}} ({{unité|3566|hectares}}) et son altitude varie de 17 à {{unité|51|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se partage entre le val d'Anjou et le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | ||
Agriculture : La ville se trouve dans le '''Val d'Authion''', vaste zone agricole irriguée par la rivière de l'[[Authion]]. On trouvait autrefois dans la vallée de Beaufort une importante culture du chanvre et une industrie de tissage. À sa disparition, de nouvelles cultures sont créées, celle des portes-graines ; production de semences | Agriculture : La ville se trouve dans le '''Val d'Authion''', vaste zone agricole irriguée par la rivière de l'[[Authion]]. On trouvait autrefois dans la vallée de Beaufort une importante culture du chanvre et une industrie de tissage. À sa disparition, de nouvelles cultures sont créées, celle des portes-graines ; production de semences fourragères, potagères et florales. Au début du {{XXs}}, les communes angevines qui cultivent le plus de porte-graines sont Saint-Mathurin, La Ménitré, Les Rosiers, Beaufort-en-Vallée, Mazé, Brain-sur-Authion, Corné, La Daguenière, La Bohalle, Andard, Saint-Clément-des-Levées, Saint-Martin-de-la-Place, Longué, Fontaine-Guérin, toutes situées sur la rive droite de la Loire. Dans les années 1960, Beaufort-en-Vallée est l'un des principaux centres de cette production, en partie exportée<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref>I. Deguil, ''L'horticulture en Anjou'', dans ''Annales de Géographie'', t. 42, n° 240, 1933, p. 601-609</ref>. Côté horticulture, on y trouve le siège de l'importante unité de production des [[pépinières Hortival Minier]]<ref>Le Courrier de l'Ouest (Chloé Bossard), ''Hortival, du nouveau au jardin'', édition du 25 juillet 2022, p. 4</ref>. | ||
Randonnées : Les vallées de l'Authion et du Couasnon. Venant du village voisin de [[Longué-Jumelles]], la rivière l'[[Authion]] traverse son territoire, et en marque sa limite Sud. Au delà c'est la commune de [[La Ménitré]]<ref>[[Authion|Authion (rivière)]], 2018</ref>. En aval de [[Gée]], son affluent le [[Couasnon]] traverse également son territoire<ref>[[Couasnon|Couasnon (rivière)]], 2013</ref>. | Randonnées : Les vallées de l'Authion et du Couasnon. Venant du village voisin de [[Longué-Jumelles]], la rivière l'[[Authion]] traverse son territoire, et en marque sa limite Sud. Au delà c'est la commune de [[La Ménitré]]<ref>[[Authion|Authion (rivière)]], 2018</ref>. En aval de [[Gée]], son affluent le [[Couasnon]] traverse également son territoire<ref>[[Couasnon|Couasnon (rivière)]], 2013</ref>. | ||
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== Notes == | == Notes == | ||
Bibliographie | Bibliographie | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Jean-Marie Schio |titre=Essai sur le patrimoine de Beaufort et la vallée : mémoires |éditeur=BoD |lieu=Paris |année=2021 |pages totales=510 |isbn=978-2-322-26688-3 |bnf=46806380 }}. | ||
Sources et annotations | Sources et annotations | ||
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Ainsi que | Ainsi que | ||
: | :* [[Encyclopédie Diderot - Tome 2|''Beaufort'' dans l'encyclopédie Diderot (1751)]]. | ||
: | :* [[Beaufort|Formes anciennes du nom]]. | ||
{{BasPage Communes2015}} | {{BasPage Communes2015}} |