89 105
modifications
m (Catégorie:Commune disparue au XVIIIe) |
(cplt) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Infobox quartier | {{Infobox quartier | ||
| qualité = ancienne commune | | qualité = ancienne commune | ||
| image = | | image = <!-- blason ou logo --> | ||
| territoire = [[Région d'Angers]] | | territoire = [[Région d'Angers]] | ||
| commune = [[Saint-Léger-des-Bois]] | | commune = [[Saint-Léger-des-Bois]] | ||
| libre = Absorbée | | libre = Absorbée en 1793 | ||
| carte = [[File:Carte situation commune saintlegerdesbois.png|300px|center|link=Saint-Léger-des-Bois|Situation dans le département]] | |||
{{osm14|n=47.4696484|o=-0.7361619}} | |||
}} | }} | ||
'''Les Essarts''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49). | '''Les Essarts''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) intégrée en 1793 à [[Saint-Léger-des-Bois]]. Elle se situe au nord-ouest de son bourg et à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Angers. | ||
== Généralités == | |||
Les Essarts (Maine-et-Loire) est érigée en municipalité à la Révolution. Elle est réunie en [[1793]] à [[Saint-Léger-des-Bois]], et fait partie jusqu'alors du district et du canton de Saint-Georges<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|118}}</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|152}} (Saint-Léger-des-Bois)</ref>{{,}}<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Les Essarts'', 2007</ref>. | |||
{{ | Son origine est incertaine. Au Moyen Âge, le seigneur en est celui de [[Bécon-les-Granits|Bécon]] et relève de l'abbaye de [[Saint-Georges-sur-Loire]]. La seigneurie passe ensuite entre les mains des [[Château de Serrant|seigneurs de Serrant]], par leur acquisition au {{XVIIe}} s. de la seigneurie de Bécon. Au {{XVIIIe}}, la {{abréviation|paroisse|subdivision de l'Ancien Régime}}, appelée ''les Essarts alias La Touche-aux-Ânes'', est située sur le territoire de Bécon-les-Granits et dépend de l'élection d'Angers<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="pla-2004">Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 168</ref>. | ||
Patrimoine architectural : la chapelle de La Touche-aux-Ânes du {{XVIIIs}}, le château de La Haute-Bergère<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Mairie de Saint-Léger-des-Bois, ''Monuments et lieux'', 2012</ref>. L'église, abandonnée, a été démolie au milieu du {{XIXs}}<ref name="cport-1978" />. | |||
Le village compte de nombreuses activités au début du {{XXs}} : charron, maréchal-ferrant, mécanicien, menuisier puis aussi plombier et électricien. La Touche-aux-Ânes est alors un relais important sur la route d'Angers à Rennes. Les conducteurs s'y arrêtent avec leurs bêtes, le plus souvent des ânes, d'où le nom<ref>Saint-Léger Info (ass. des Saint-Léger de France et d'ailleurs), ''Saint Léger des Bois (49) : La Touche aux Anes'', 2011-2020</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Une royale gaminerie à la Touche-aux-Ânes'', 19 février 2017</ref>. Une épicerie est aussi présente jusque dans les années d'après-guerre<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Léger-de-Linières. Les Essarts, si vivant autrefois'', 8 août 2021</ref>. | |||
''Essarts'' est un nom classique de la toponymie : il désigne un terrain boisé ayant été défriché par la hache ou par le feu. Il est répandu dans le département : ''Les Essarts'', hameau à Angrie, village à Chaudefonds, ferme à Cheviré-le-Rouge, ferme à Grez-Neuville, hameau à Saint-Aubin-de-Luigné. C'est aussi le nom d'un village vendéen près de La Roche-sur-Yon<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="pla-2004" />. | |||
[[File:saintlegerdesbois essarts epicerie.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne du Carrefour.]] | |||
== Célestin Port (1876) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Les Essarts dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, p. 123</ref> : | |||
{{citation|'''Essarts''' (les), {{abréviation|vill.|village}}, {{cne}} de St-Léger-des-B., | |||
— ''Parochia Exartorum'' 1130 {{abréviation|circa|environ}} (St-Maur., | |||
Cart. N.). — Anc. bourg, centre d’une paroisse, | |||
constituée sur le territoire primitif de Bécon et qui | |||
parait être au XI{{e}} s. du domaine de l’évêché. | |||
L’église, dédiée à St Aubin, était devenue avant le | |||
XIV{{e}} s. un prieuré-cure de l’abbaye de St-Georges-sur-Loire, | |||
transformé en bénéfice séculier, par | |||
accommodement entre l’abbé et son Chapitre. | |||
Elle fut restaurée en 1774 et possédait jusqu’en | |||
1792 des reliques, avec authentiques, de St Etienne | |||
et de la Vraie Croix. — La présentation en appartenait | |||
au sieur de Serrant qui relevait de Bécon | |||
la seigneurie du fief. | |||
La paroisse comptait 52 feux en 1789, 200 {{abréviation|hab.|habitants}} | |||
en 1793, et fut réunie dès lors à St-Léger, | |||
dont le curé même avait acquis {{natt}} la cure, le | |||
17 mai 1791. | |||
Prieurs-Curés : Michel Belhomme, 1481. | |||
— Guy Dorange, 1513. — Jean Garnier, 1641. | |||
— Franç. Grandier, 1641. — Lambert, 1660, | |||
vicaire à Cheffes. — Barthélémy Roger, V. ce | |||
nom, 1661-1678. — Franç. Rousson, 1678, 1684. | |||
— Thomas Jouffroy, 1696-1713. — Mich. Cesbron, | |||
1734, 1755. — Janvier, V. ce nom, 1760, | |||
1765. — Gabriel Guibert, 1774, 1784. | |||
La chapelle, dont les fenêtres et la porte indiquaient | |||
une construction du XV{{e}} s., a été rasée | |||
en 1864 par le passage du chemin de St-Léger. | |||
On a conservé la tombe, avec statue, de Pierre | |||
Levoyer, sieur de la Haute-Bergère, qui y reposait | |||
à la gauche de l’autel. | |||
<small>Arch. de M.-et-L. C 106, f. 241. — D. Houss., XIII, 1526.</small> }} | |||
== Notes == | |||
À ne pas confondre avec Les Essarts, en Vendée près de La Roche-sur-Yon<ref name="pla-2004" />. | |||
Article connexe | |||
:* [[Saint-Léger-de-Linières]] | |||
Références | |||
{{Références}} | |||
{{BasPage CommunesAnciennes}} | |||
[[Catégorie:Ancienne commune|Essarts, Les]] | [[Catégorie:Ancienne commune|Essarts, Les]] | ||
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]] | [[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]] | ||
[[Catégorie:Saint-Léger-des-Bois]] |