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« Les Essarts » : différence entre les versions

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'''Les Essarts''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).
'''Les Essarts''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) intégrée en 1793 à [[Saint-Léger-des-Bois]]. Elle se situe au nord-ouest de son bourg et à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Angers.


La commune fut réunie en 1795 à [[Saint-Léger-des-Bois]].


== Généralités ==
Les Essarts (Maine-et-Loire) est érigée en municipalité à la Révolution. Elle est réunie en [[1793]] à [[Saint-Léger-des-Bois]], et  fait partie jusqu'alors du district et du canton de Saint-Georges<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|118}}</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|152}} (Saint-Léger-des-Bois)</ref>{{,}}<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Les Essarts'', 2007</ref>.


{{Quartier à compléter}}
Son origine est incertaine. Au Moyen Âge, le seigneur en est celui de [[Bécon-les-Granits|Bécon]] et relève de l'abbaye de [[Saint-Georges-sur-Loire]]. La seigneurie passe ensuite entre les mains des [[Château de Serrant|seigneurs de Serrant]], par leur acquisition au {{XVIIe}} s. de la seigneurie de Bécon. Au {{XVIIIe}}, la {{abréviation|paroisse|subdivision de l'Ancien Régime}}, appelée ''les Essarts alias La Touche-aux-Ânes'', est située sur le territoire de Bécon-les-Granits et dépend de l'élection d'Angers<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="pla-2004">Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 168</ref>.
 
Patrimoine architectural : la chapelle de La Touche-aux-Ânes du {{XVIIIs}}, le château de La Haute-Bergère<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Mairie de Saint-Léger-des-Bois, ''Monuments et lieux'', 2012</ref>. L'église, abandonnée, a été démolie au milieu du {{XIXs}}<ref name="cport-1978" />.
 
Le village compte de nombreuses activités au début du {{XXs}} : charron, maréchal-ferrant, mécanicien, menuisier puis aussi plombier et électricien. La Touche-aux-Ânes est alors un relais important sur la route d'Angers à Rennes. Les conducteurs s'y arrêtent avec leurs bêtes, le plus souvent des ânes, d'où le nom<ref>Saint-Léger Info (ass. des Saint-Léger de France et d'ailleurs), ''Saint Léger des Bois (49) : La Touche aux Anes'', 2011-2020</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Une royale gaminerie à la Touche-aux-Ânes'', 19 février 2017</ref>. Une épicerie est aussi présente jusque dans les années d'après-guerre<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Léger-de-Linières. Les Essarts, si vivant autrefois'', 8 août 2021</ref>.
 
''Essarts'' est un nom classique de la toponymie : il désigne un terrain boisé ayant été défriché par la hache ou par le feu. Il est répandu dans le département : ''Les Essarts'', hameau à Angrie, village à Chaudefonds, ferme à Cheviré-le-Rouge, ferme à Grez-Neuville, hameau à Saint-Aubin-de-Luigné. C'est aussi le nom d'un village vendéen près de La Roche-sur-Yon<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref name="pla-2004" />.
 
[[File:saintlegerdesbois essarts epicerie.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne du Carrefour.]]
 
== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Les Essarts dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, p. 123</ref> :
 
{{citation|'''Essarts''' (les), {{abréviation|vill.|village}}, {{cne}} de St-Léger-des-B.,
— ''Parochia Exartorum'' 1130 {{abréviation|circa|environ}} (St-Maur.,
Cart. N.). — Anc. bourg, centre d’une paroisse,
constituée sur le territoire primitif de Bécon et qui
parait être au XI{{e}} s. du domaine de l’évêché.
L’église, dédiée à St Aubin, était devenue avant le
XIV{{e}} s. un prieuré-cure de l’abbaye de St-Georges-sur-Loire,
transformé en bénéfice séculier, par
accommodement entre l’abbé et son Chapitre.
Elle fut restaurée en 1774 et possédait jusqu’en
1792 des reliques, avec authentiques, de St Etienne
et de la Vraie Croix. — La présentation en appartenait
au sieur de Serrant qui relevait de Bécon
la seigneurie du fief.
 
La paroisse comptait 52 feux en 1789, 200 {{abréviation|hab.|habitants}}
en 1793, et fut réunie dès lors à St-Léger,
dont le curé même avait acquis {{natt}} la cure, le
17 mai 1791.
 
Prieurs-Curés : Michel Belhomme, 1481.
— Guy Dorange, 1513. — Jean Garnier, 1641.
— Franç. Grandier, 1641. — Lambert, 1660,
vicaire à Cheffes. — Barthélémy Roger, V. ce
nom, 1661-1678. — Franç. Rousson, 1678, 1684.
— Thomas Jouffroy, 1696-1713. — Mich. Cesbron,
1734, 1755. — Janvier, V. ce nom, 1760,
1765. — Gabriel Guibert, 1774, 1784.
 
La chapelle, dont les fenêtres et la porte indiquaient
une construction du XV{{e}} s., a été rasée
en 1864 par le passage du chemin de St-Léger.
On a conservé la tombe, avec statue, de Pierre
Levoyer, sieur de la Haute-Bergère, qui y reposait
à la gauche de l’autel.
 
<small>Arch. de M.-et-L. C 106, f. 241. — D. Houss., XIII, 1526.</small> }}
 
== Notes ==
À ne pas confondre avec Les Essarts, en Vendée près de La Roche-sur-Yon<ref name="pla-2004" />.
 
Article connexe
:* [[Saint-Léger-de-Linières]]
 
Références
{{Références}}
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune|Essarts, Les]]
[[Catégorie:Ancienne commune|Essarts, Les]]
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]]
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]]
[[Catégorie:Saint-Léger-des-Bois]]