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| habitants = Les Trélazéen(ne)s | | habitants = Les Trélazéen(ne)s | ||
| siteweb = [https://www.trelaze.fr/ site officiel] | | siteweb = [https://www.trelaze.fr/ site officiel] | ||
| carte = [[ | | carte = [[File:Carte situation commune trelaze.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
{{osm12|n=47. | {{osm12|n=47.446666666|o=-0.465277777778}} | ||
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La commune angevine de Trélazé est membre de la communauté urbaine [[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers-Loire-Métropole]], et se trouve dans le canton [[Canton d'Angers-7|d'Angers-7]], après avoir été dans celui [[Canton d'Angers-Trélazé|d'Angers-Trélazé]] (Trélazé en 1793, Angers-S.E. en 1801, Angers-S. en 1963, Angers-4 en 1973, Angers-Trélazé en 1985<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Trélazé'', 2007</ref>), et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Trélazé (49353)'', 2020</ref>. | La commune angevine de Trélazé est membre de la communauté urbaine [[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers-Loire-Métropole]], et se trouve dans le canton [[Canton d'Angers-7|d'Angers-7]], après avoir été dans celui [[Canton d'Angers-Trélazé|d'Angers-Trélazé]] (Trélazé en 1793, Angers-S.E. en 1801, Angers-S. en 1963, Angers-4 en 1973, Angers-Trélazé en 1985<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Trélazé'', 2007</ref>), et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Trélazé (49353)'', 2020</ref>. | ||
Son code commune (Insee) est 49353 et son code postal est 49800. Les habitants se nomment les Trélazéens, Trélazéennes<ref>Ville de Trélazé, ''Découvrir Trélazé'', 2003-2015</ref>. Sa population est de {{ | Son code commune (Insee) est 49353 et son code postal est 49800. Les habitants se nomment les Trélazéens, Trélazéennes<ref>Ville de Trélazé, ''Découvrir Trélazé'', 2003-2015</ref>. Sa population est de {{unité|9400|habitants}} en 1962, {{formatnum:11009}} en 1982 et de {{formatnum:15056}} en 2020<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2020|2020]])</ref>. La commune de Trélazé appartient à l'Unité urbaine d'Angers, l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />. | ||
Mairie : place Olivier Thuau, 49801 Trélazé (tél. 02 41 33 74 74, courriel [mailto:contact@mairie-trelaze.fr trelaze]). | Mairie : place Olivier Thuau, 49801 Trélazé (tél. 02 41 33 74 74, courriel [mailto:contact@mairie-trelaze.fr trelaze]). | ||
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La ville voit un important afflux de population durant la seconde moitié du {{XIXe}} à la suite du développement des activités des ardoisières et de la manufacture d'allumettes. Sa population double à cette époque. À partir du milieu du {{XIXs}}, Trélazé devient une terre d'exil pour de nombreux Bretons. Ils représentent 20 % de la population trélazéenne en 1900 puis 50 % à partir de 1908. Quelques femmes travaillent aux Allumettes<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Catherine Fauchet et Nathalie Hugues, ''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 201-211 — Sur ce sujet voir aussi ''[[Le Petit Courrier du 12 novembre 1911 - Ardoisières|Les Lorientais sont repartis chez eux]]''.</ref>. | La ville voit un important afflux de population durant la seconde moitié du {{XIXe}} à la suite du développement des activités des ardoisières et de la manufacture d'allumettes. Sa population double à cette époque. À partir du milieu du {{XIXs}}, Trélazé devient une terre d'exil pour de nombreux Bretons. Ils représentent 20 % de la population trélazéenne en 1900 puis 50 % à partir de 1908. Quelques femmes travaillent aux Allumettes<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Catherine Fauchet et Nathalie Hugues, ''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 201-211 — Sur ce sujet voir aussi ''[[Le Petit Courrier du 12 novembre 1911 - Ardoisières|Les Lorientais sont repartis chez eux]]''.</ref>. | ||
La manufacture d'allumettes de Trélazé est une autre composante du passé industriel de la ville. Créée en 1863 à Angers par les frères Lebatteux, elle déménage ensuite à Trélazé. L'exploitation a été confiée en 1872 à la Compagnie générale des allumettes. L'activité est transférée en 1930 de la rue Jean-Jaurès à la rue Ludovic-Ménard, dans des bâtiments reliés entre eux par des passerelles recouvertes d'ardoises. Dans les années 1960, sa production d'allumettes est de 26 milliards. L'entreprise ferme définitivement en [[1981]]<ref name="ville-patrimoine" />{{,}}<ref>Ouest-France (Jean-François Vallée), ''Près d'Angers, l'ancienne usine d'allumettes a été réhabilitée'', 21 septembre 2019</ref>{{,}}<ref>''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', ''op. cit.'', selon ''Trélazé, cité des faiseurs d'ardoises : 1906-1918'' par J. Thomé (dir.), 1988, p. 42.</ref>. | La manufacture d'allumettes de Trélazé est une autre composante du passé industriel de la ville. Créée en 1863 à Angers par les frères Lebatteux, elle déménage ensuite à Trélazé. L'exploitation a été confiée en 1872 à la Compagnie générale des allumettes. L'activité est transférée en 1930 de la rue Jean-Jaurès à la rue Ludovic-Ménard, dans des bâtiments reliés entre eux par des passerelles recouvertes d'ardoises. Dans les années 1960, sa production d'allumettes est de {{unité|26|milliards}}. L'entreprise ferme définitivement en [[1981]]<ref name="ville-patrimoine" />{{,}}<ref>Ouest-France (Jean-François Vallée), ''Près d'Angers, l'ancienne usine d'allumettes a été réhabilitée'', 21 septembre 2019</ref>{{,}}<ref>''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', ''op. cit.'', selon ''Trélazé, cité des faiseurs d'ardoises : 1906-1918'' par J. Thomé (dir.), 1988, p. 42.</ref>. | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
La ville dispose de plusieurs lieux culturels : la médiathèque Hervé Bazin, le théâtre de l'Avant-Scène (situé dans le site historique de la première manufacture d'allumettes de Trélazé), l'école de danse et l'école intercommunale de musique, ainsi qu'un musée numérique (musée virtuel inauguré en 2013). Les anciennes écuries des ardoisières | La ville dispose de plusieurs lieux culturels : la médiathèque Hervé Bazin, le théâtre de l'Avant-Scène (situé dans le site historique de la première manufacture d'allumettes de Trélazé), l'école de danse et l'école intercommunale de musique, ainsi qu'un musée numérique (musée virtuel inauguré en 2013). Les anciennes écuries des ardoisières accueille un espace d'art contemporain, accueillant par exemple en avril 2022 une exposition du peintre et graveur Laurent Noël. Le [[Musée de l'ardoise de Trélazé|Musée de l'ardoise]] présente plusieurs collections relatives à l'ardoise et son exploitation industrielle, permettant de retracer {{unité|600|ans}} d'histoire ardoisière<ref>Mairie de Trélazé, ''Culture'', 2021-2022</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Trélazé. Laurent Noël expose aux Anciennes Écuries'', 11 avril 2022</ref>{{,}}<ref name="musee-ardoise" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Trélazé. Samedi 12 février 2022, le Musée de l'ardoise rouvre ses portes'', 10 février 2022</ref>. | ||
accueille un espace d'art contemporain, accueillant par exemple en avril 2022 une exposition du peintre et graveur Laurent Noël. Le [[Musée de l'ardoise de Trélazé|Musée de l'ardoise]] présente plusieurs collections relatives à l'ardoise et son exploitation industrielle, permettant de retracer 600 ans d'histoire ardoisière<ref>Mairie de Trélazé, ''Culture'', 2021-2022</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Trélazé. Laurent Noël expose aux Anciennes Écuries'', 11 avril 2022</ref>{{,}}<ref name="musee-ardoise" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Trélazé. Samedi 12 février 2022, le Musée de l'ardoise rouvre ses portes'', 10 février 2022</ref>. | |||
Tous les ans se déroule le ''[[Festival de Trélazé]]'', anciennement dénommé ''Festival estival de Trélazé'', en partie à l'Arena Loire, complexe omnisports et équipement événementiel situé sur la commune. En 2018, la manifestation accueille {{ | Tous les ans se déroule le ''[[Festival de Trélazé]]'', anciennement dénommé ''Festival estival de Trélazé'', en partie à l'Arena Loire, complexe omnisports et équipement événementiel situé sur la commune. En 2018, la manifestation accueille {{unité|255700|festivaliers}}<ref>Festival Estival de Trélazé, 2011-2019</ref>{{,}}<ref name="of-13juin2019">Ouest-France (Elisa Juszczak), ''Près d'Angers. Le Festival de Trélazé et son ADN pop'', 13 juin 2019</ref>{{,}}<ref>Principales manifestations en Maine-et-Loire, [[Principales manifestations en Maine-et-Loire/2018|Fréquentation 2018]]</ref>. | ||
La ville compte également plusieurs installations sportives comme le parc des sports de la Goducière, le gymnase du Petit-Bois (Grand Bellevue), le complexe Bernard Bioteau, le dojo Daguerre, le stade Daniel Rouger, des espaces | La ville compte également plusieurs installations sportives comme le parc des sports de la Goducière, le gymnase du Petit-Bois (Grand Bellevue), le complexe Bernard Bioteau, le dojo Daguerre, le stade Daniel Rouger, des espaces multi-sports, etc<ref>Mairie de Trélazé, ''Pratique sportive'', 2021-2022</ref>. On y pratique également la [[boule de fort]] aux sociétés La Bretonne, La Tour du Moulin et Les Fresnaies Beaumanoir<ref>Ouest-France, ''Trélazé. La société de boule de fort annule ses Chapeaux ronds'', 24 janvier 2022</ref>{{,}}<ref>Fédération française de Boule de fort (FFBDF), ''Liste des sociétés adhérentes'', 2019-2025</ref>. | ||
L'Entente cyclotouriste trélazéenne organise chaque année le Challenge Froger, dont 2022 en a été la 37{{e}} édition avec la participation de 782 personnes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Trélazé. Le 37e Challenge Froger rassemble 782 personnes'', 1 avril 2022</ref>. | L'Entente cyclotouriste trélazéenne organise chaque année le Challenge Froger, dont 2022 en a été la 37{{e}} édition avec la participation de {{unité|782|personnes}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Trélazé. Le 37e Challenge Froger rassemble 782 personnes'', 1 avril 2022</ref>. | ||
== JO 2024 == | == JO 2024 == | ||
Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de [[2024]] (XXXIII{{e}} olympiade), qui se | Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de [[2024]] (XXXIII{{e}} olympiade), qui se déroulent à Paris, neuf centres de préparation, sur les 619 accueillant les délégations internationales, sont désignés en Maine-et-Loire (Angers, Le Lion-d'Angers, La Romagne, Saumur-Verrie et Trélazé). Pour le basket-ball, le volley-ball et le handball, l'entraînement se fait notamment à l'Arena Loire de Trélazé<ref>Ouest-France (Melle-Taliane N'Goma), ''CARTE. JO 2024. L'Anjou accueillera les athlètes du monde'', 5 octobre 2020</ref>. | ||
[[File:trelaze givre 20150101.jpg|thumb|alt=Photographie de givre à Trélazé.|Givre le 1{{er}} janvier 2015]] | [[File:trelaze givre 20150101.jpg|thumb|alt=Photographie de givre à Trélazé.|Givre le 1{{er}} janvier 2015]] | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
La commune urbaine de Trélazé s'étend sur {{unité|12.20|km|2}} ({{unité|1220|hectares}}), en partie en vallée et en partie sur un coteau, et son altitude varie de 0 à 45 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" />. Son territoire se partage entre les unités paysagères de la confluence angevine, du val d'Anjou et des portes du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La zone des Ardoisières de Trélazé est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | La commune urbaine de Trélazé s'étend sur {{unité|12.20|km|2}} ({{unité|1220|hectares}}), en partie en vallée et en partie sur un coteau, et son altitude varie de 0 à {{unité|45|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>{{,}}<ref name="cport-1996" />. Son territoire se partage entre les unités paysagères de la confluence angevine, du val d'Anjou et des portes du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La zone des Ardoisières de Trélazé est classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | ||
Quartiers, places et rues de la ville : La commune compte plusieurs quartiers comme [[Trélazé - Le Bourg Ardoisières|Le Bourg - Ardoisières]], [[Trélazé - Le Malaquais|Le Malaquais]] et [[Trélazé - Les Plaines République|Les Plaines - République]]. On y trouve la place Ludovic-Ménard, dénommée ainsi du nom d'un syndicaliste ardoisier, [[Ludovic Ménard|Charles Ménard]] dit Ludovic Ménard (1855-1935). | Quartiers, places et rues de la ville : La commune compte plusieurs quartiers comme [[Trélazé - Le Bourg Ardoisières|Le Bourg - Ardoisières]], [[Trélazé - Le Malaquais|Le Malaquais]] et [[Trélazé - Les Plaines République|Les Plaines - République]]. On y trouve la place Ludovic-Ménard, dénommée ainsi du nom d'un syndicaliste ardoisier, [[Ludovic Ménard|Charles Ménard]] dit Ludovic Ménard (1855-1935). | ||
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== Notes == | == Notes == | ||
Bibliographie | Bibliographie | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Bernard Augereau |titre=La découverte : une vie, une ville, un musée, Trélazé |éditeur=LGL Imprimerie |lieu=Trélazé |année=1988 |pages totales=95 |isbn=2-907562-00-2 |bnf=41242528 }}. | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Jean-Michel Charruault |titre=Trélazé d'à-haut et d'à-bas |éditeur=Ville de Trélazé |lieu= |année=1988 |pages totales=35 |isbn=2-9502371-1-8 |bnf=35052338 }}. | ||
: | :* {{Ouvrage |auteur=Jacques Thomé (et une équipe d'enseignants) |titre=Trélazé, cité des faiseurs d'ardoises : 1906-1918 |éditeur=Ville de Trélazé |lieu= |année=1988 |pages totales=234 |isbn=2-9502371-0-X |bnf=35250634 }}. | ||
Sources et annotations | Sources et annotations | ||