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== Autres données == | == Autres données == | ||
=== Géographie de Jules Verne en 1876 === | === Géographie de Jules Verne en 1876 === | ||
'''SUPERFICIE et POPULATION''' | '''SUPERFICIE et POPULATION'''<ref>Extrait de l'ouvrage de Jules Verne, ''Géographie illustrée de la France et de ses colonies'', Édition J. Hetzel (Paris), 1876, p. 394 ([[Géographie Jules Verne - page 394|voir]]).</ref> | ||
La superficie du département de Maine-et-Loire est de 712 563 hectares et sa population de 532 325 habitants ; ce qui donne environ 74 habitants par kilomètre carré ; l'accroissement de cette population a été de 15 500 âmes depuis le commencement du siècle ; elle se compose de 312 600 agriculteurs, 150 000 industriels ou commerçants, 12 000 habitants qui exercent des professions libérales et 45 000 sans profession. | La superficie du département de Maine-et-Loire est de 712 563 hectares et sa population de 532 325 habitants ; ce qui donne environ 74 habitants par kilomètre carré ; l'accroissement de cette population a été de 15 500 âmes depuis le commencement du siècle ; elle se compose de 312 600 agriculteurs, 150 000 industriels ou commerçants, 12 000 habitants qui exercent des professions libérales et 45 000 sans profession. | ||
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La langue française est généralement employée dans les villes et les campagnes. | La langue française est généralement employée dans les villes et les campagnes. | ||
'''AGRICULTURE''' | '''AGRICULTURE'''<ref>Extrait de l'ouvrage de la géographie de 1876 de Jules Verne (''op. cit.''), p. 394 et 395 ([[Géographie Jules Verne - page 394|voir]]).</ref> | ||
Le département de Maine-et-Loire possède 461 000 hectares de terres labourables, 86 000 de prairies naturelles, 30 500 de vignes, 28 000 de pâturages, landes, bruyères, 106 000 de bois, forêt, terres incultes, etc. Le sol y est divisé en 1 650 000 parcelles de terrains, possédées par 4 000 propriétaires. | Le département de Maine-et-Loire possède 461 000 hectares de terres labourables, 86 000 de prairies naturelles, 30 500 de vignes, 28 000 de pâturages, landes, bruyères, 106 000 de bois, forêt, terres incultes, etc. Le sol y est divisé en 1 650 000 parcelles de terrains, possédées par 4 000 propriétaires. | ||
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Le revenu brut des animaux domestiques dépasse 40 millions de francs, et la valeur totale de la production agricole s'élève, année commune, à 111 millions. | Le revenu brut des animaux domestiques dépasse 40 millions de francs, et la valeur totale de la production agricole s'élève, année commune, à 111 millions. | ||
'''MINES. CARRIÈRES''' | '''MINES. CARRIÈRES'''<ref>Extrait de l'ouvrage de la géographie de 1876 de Jules Verne (''op. cit.''), p. 395 ([[Géographie Jules Verne - page 395|voir]]).</ref> | ||
Le sol du département de Maine-et-Loire est granitique, schisteux, calcaire ou sablonneux ; il existe des minières de fer dans les arrondissements d'Angers et de Segré, qui forment à peu près toute sa richesse métallique ; quelques gisements de houille sont situés principalement sur les bords de la Loire et ont amené la concession de 9 houillères ; des carrières de granit, de porphyre de diverses couleurs, de gneiss, de marbres, de pierres à chaux, de grès, de tuf, etc. existent sur divers points du territoire ; mais les principales exploitations sont celles du schiste ardoisier, à Trélazé, près d'Angers, dont le rendement est très considérable, et qui sont exploitées soit à ciel ouvert, soit sous terre. Les principales sources minérales du département sont celles de Martigné-Briant, dans l'arrondissement de Saumur, qui sont principalement froides et ferrugineuses, celles d'Épervières près d'Angers, etc. | Le sol du département de Maine-et-Loire est granitique, schisteux, calcaire ou sablonneux ; il existe des minières de fer dans les arrondissements d'Angers et de Segré, qui forment à peu près toute sa richesse métallique ; quelques gisements de houille sont situés principalement sur les bords de la Loire et ont amené la concession de 9 houillères ; des carrières de granit, de porphyre de diverses couleurs, de gneiss, de marbres, de pierres à chaux, de grès, de tuf, etc. existent sur divers points du territoire ; mais les principales exploitations sont celles du schiste ardoisier, à Trélazé, près d'Angers, dont le rendement est très considérable, et qui sont exploitées soit à ciel ouvert, soit sous terre. Les principales sources minérales du département sont celles de Martigné-Briant, dans l'arrondissement de Saumur, qui sont principalement froides et ferrugineuses, celles d'Épervières près d'Angers, etc. | ||
'''INDUSTRIE. COMMERCE''' | '''INDUSTRIE. COMMERCE'''<ref>Extrait de l'ouvrage de la géographie de 1876 de Jules Verne (''op. cit.''), p. 395 ([[Géographie Jules Verne - page 395|voir]]).</ref> | ||
Le département de Maine-et-Loire est manufacturier et industriel en même temps qu'agricole. Au premier rang de ses diverses industries se place la fabrication des tissus dont le centre est à Cholet, et qui occupe 50 000 ouvriers à la confection des batistes, calicots, flanelles, et à la filature des laines et du lin, puis dans les principales villes à Angers, à Mortagne, à Chemillé, à Saumur, etc., les filatures de laines et de chanvre, les fabriques de toiles à voiles, de bougies, de machines à vapeur, de clous, les fonderies, les verreries, les corderies, les tanneries, les papeteries, les teintureries, etc. On compte 6 usines pour la fabrication du fer, 5 houillères en exploitation, qui produisent environ 550 000 quintaux métriques de combustible, 15 ardoisières qui emploient près de 3 000 ouvriers, et de nombreuses carrières de tuffeau et de pierres calcaires. | Le département de Maine-et-Loire est manufacturier et industriel en même temps qu'agricole. Au premier rang de ses diverses industries se place la fabrication des tissus dont le centre est à Cholet, et qui occupe 50 000 ouvriers à la confection des batistes, calicots, flanelles, et à la filature des laines et du lin, puis dans les principales villes à Angers, à Mortagne, à Chemillé, à Saumur, etc., les filatures de laines et de chanvre, les fabriques de toiles à voiles, de bougies, de machines à vapeur, de clous, les fonderies, les verreries, les corderies, les tanneries, les papeteries, les teintureries, etc. On compte 6 usines pour la fabrication du fer, 5 houillères en exploitation, qui produisent environ 550 000 quintaux métriques de combustible, 15 ardoisières qui emploient près de 3 000 ouvriers, et de nombreuses carrières de tuffeau et de pierres calcaires. | ||
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:- [[Notice sur Segré de Milon - couverture|Notice sur Segré de E. Milon, 1889]]. | :- [[Notice sur Segré de Milon - couverture|Notice sur Segré de E. Milon, 1889]]. | ||
Sources et annotations | |||
{{Références}} | {{Références}} | ||