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'''Saint-Jean-de-la-Croix''' est une commune ligérienne de l'Ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de l'[[Angers|agglomération d'Angers]] et au nord-ouest de [[Mûrs-Erigné]].
'''Saint-Jean-de-la-Croix''' est une commune ligérienne de l'Ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de l'[[Angers|agglomération d'Angers]] et au nord-ouest de [[Mûrs-Erigné]].<br />
Plusieurs villages du département comportent le nom « Saint-Jean » : Saint-Jean-de-la-Croix, [[Saint-Jean-de-Linières]] et [[Saint-Jean-des-Mauvrets]].


Plusieurs communes du département comportent le nom « Saint-Jean » : Saint-Jean-de-la-Croix, [[Saint-Jean-de-Linières]] et [[Saint-Jean-des-Mauvrets]].
Avec une [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie de 1,83 {{km2}}]], c'est '''la plus petite commune''' du département. La plus grande est celle de [[Chemillé-en-Anjou]]<ref>Superficie, voir [[superficie des communes de Maine-et-Loire]].</ref>.
 
Avec une [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie de 1,83 {{km2}}]], c'est '''la plus petite commune''' du département. La plus grande est celle de [[Chemillé-en-Anjou]].




== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
À voir sur la commune :
À voir sur la commune<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée'', juillet 2012</ref> :
* la chapelle Notre-Dame du Chanvre ;
* la chapelle Notre-Dame du Chanvre ;
* l'église Saint-Jean-Baptiste ;
* l'église Saint-Jean-Baptiste ;
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle.
* le [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|moulin à vent]] dit moulin de la Sauterelle.
Saint-Jean-de-la-Croix dans le dictionnaire de 1878 de Célestin Port<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', Lachèse & Dolbeau, 1878, t. 3, [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 393|page 393]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 394|page 394]].</ref> :
{{citation|
Saint-Jean-de-la-Croix, canton des Ponts-de-Cé
(6 kil.), arrond. d’Angers (9 kil.). —
En Vallée de Fosse, le village de la Croix
paroisse de Ste-Gemme 1593, 1601 (Sainte-Gemmes,
Et.-C.), 1669 (Denée, Et.-C.). — La
chapelle située au village de la Croix du
Port-Thibault de Fosse en Vallée en cette
paroisse de Ste-Gemme 1704 (Et.-C.) — Saint-Jean-Baptiste
du Port-Thibault 1704 (Ibid.).
— La Croix en Vallée 1764 (Cl. Robin, l’Ami
des Peuples, p. 21). — L’Ile-Verte 1793. — Au
centre et sur le rebord nord d’une île de Loire
longue de 10 kil. sur 1 kil. de largeur, que se
partagent quatre communes et dont la pointe orientale
porte la ville des Ponts-de-Cé, — entre Mûrs
(3 kil. 1/2) à l’E. et au S.-E., Mozé (7I kil.) au S.,
Denée (4 kil.) à l’O., Sainte-Gemmes (3 kil.)
au N. Outre-Loire.
Le chemin d’intérêt commun du bourg aux
Ponts-de-Cé longe la Loire depuis le vieux Port-Thibault,
formant une levée, construite en 1695, de
nouveau en 1783 par l’administration des Ponts-et-Chaussées
aux frais des habitants et à proportion
de leur domaine.
En dépendent les ham. et vill. du Vieux-Port-Thibault
(21 mais., 61 hab.), de la Roë (13 m.,
38 hab.), du Grand-Port (9 mais., 28 hab.), de
l’ancien Bas-Bourg (5 mais., 9 hab.), du Petit- Village
(4 mais., 13 hab.) et 6 ou 7 fermes ou écarts.
Le centre s’est déplacé par suite de la reconstruction
des édifices communaux, laissant au
Vieux-Bourg 27 mais., 89 hab., pour reformer
à 200 mèt. vers S. le nouveau bourg (8 mais.,
24 hab.).
Superficie : 184 hect., sans vignes ni bois.
Perception et Bureau de poste des Ponts-de-Cé.
Culture de chanvre et lin renommés ; — pêche
et marine.
La Mairie, jusqu’à ce jour dans un pauvre
galetas, plongé dans l’eau des grandes crues, vient
d’être mise en reconstruction par adjudication
du 28 janvier 1877 (archit. Beignet), sur un terrain
exhaussé.
L’Eglise, sous le vocable de la Décollation de
St Jean-Baptiste (succursale 5 nivôse an XIII),
avait la première déserté la place, où de novembre
1855 à mai 1856 seulement l’inondation l’avait
envahie à six reprises. Ge n’était d’ailleurs qu’une
simple nef, dont les murs ruineux mesuraient à
peine 4 mètres de hauteur, et qui a été remplacée
par un vaste édifice de style néo-gothique
(archit. Delestre et de Coutailloux), construit en
1860-1861.
Le presbytère a été donné à la fabrique par
acte privé du 8 janvier 1808.
Le pays n’a pas d’histoire. Il faisait partie de
la vallée de Fosse, où se concentrait une importante
agglomération antique, depuis longtemps
disparue et que se disputaient les paroisses
riveraines. Dans la partie attribuée à Denée
s’éleva au XVI{{e}} s. la chapelle des Jobeaux, V. ce
mot. Le reste en amont vers N.-E. dépendait
jusqu’au XVIII{{e}} s. de Ste-Gemmes-sur-L. et restait
trop fréquemment abandonné loin de tout secours.
En 1704 Jean Gaudin, prêtre habitué de l’église
paroissiale, y fit construire au village dit « de la
Croix du Port-Thibault de Fosse en Vallée »
une chapelle, bénite le 29 août. Dès le 18 décembre
un bref spécial de l’évêque l’autorise à y
installer un tabernacle, à y donner les instructions
à la messe matutinale, à y chanter vêpres,
à confesser et catéchiser. Dès 1707 on y célébrait
des mariages, des sépultures, dès 1709 des baptêmes ;
— et une desservance y fut installée en titre
le 7 août 1722. — On y voyait en 1787 un beau
tableau, l’''Histoire des Disciples d’Emmaüs''
— et dans l’église neuve, ont été recaeillies deux
pierres, trouvées dans l’ancien clocher, dont une
porte inscrit : ''D. O. M, Et. in honorem BB.''
''Marie virginis hanc lapidem posuit PP.''
''D. F. Bréhier, D. J. Gaudiais, hujusce loci''
''fundatoris vidua, d. Sab. m. J. 26 a. d.''
''1777'' ; — l’autre : ''D. O. M. 26 septembre 1778''
''cel pierre a été bénie par V, et d. messire''
''J. Béziau curé de Ste-Gemme-sur Loire.''
''Elle a été pozée par hault et puissant seigneur''
''messire V. G. Valsh, comte de Serrant,
''seigneur de ce lieu, assisté de h. et p.''
''seigneur messire C. Baudard de Vaudésir,''
''baron de Ste-Gemmes, par les soins de''
''M. Courballay, curé de cette paroisse''. — Ce
dernier curé, Courbalay, homme distingué et
qui avait été reçu en 1789 dans la Société des
Botanophiles, refusa le serment et s’associa à
toutes les menées de résistance, organisées par le
titulaire des Jobeaux, contre son successeur constitutionnel,
Franç.-Joseph-Fidèle Faucheux,
ancien vicaire de Lesvière, qui renonça à toutes
fonctions ecclésiastiques, le 4 frimaire an II.
La terre faisait partie, comme les Jobeaux, des
dépendances du comté de Serrant. En mai 1637
Guill. Bautru obtint môme des lettres patentes
pour la création d’une foire, à tenir dans la
vallée de Fosse le lendemain de la St -Barnabé
(11 juin), mais qui ne tint pas.
Maires : Jean Peltier, 10 messidor an VIII,
démissionnaire le 27 décembre 1825. — Jean
Périgault, 14 janvier 1826, démissionnaire le
10 septembre 1830. — Pierre Dolbeau, capitaine
retraité, 15 septembre 1830. — Jean-Pierre Bazouge,
8 juillet 1852, installé le 8 août, démissionnaire en 1856.
— Mathurin Périgault,
22 novembre 1856. — Etienne Trottier, 28 juillet
1858, installé le 8 août, en fonctions, 1877.
Arch. de M.-et-L. B Présidial, 26 janvier 1639 ; G 194. —
Arch. comm. de Ste-Gemmes-s.-L. Et.-C. — ''Revue d’Anjou'',
1852, p. 42. — Pouillé, Mss. 648.— Mss. 1142, p. 121.
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== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
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L'office de tourisme de la région de Brissac et du bassin de l'Aubance est celui de Brissac-Loire-Aubance, qui se trouve à [[Brissac-Quincé]].
L'office de tourisme de la région de Brissac et du bassin de l'Aubance est celui de Brissac-Loire-Aubance, qui se trouve à [[Brissac-Quincé]].
== Notes ==
{{Références}}