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 Les besoins de main d'œuvre étant importants, de nombreux Bretons affluent à Trélazé<ref>René Musset, ''Production, industrie, commerce de l'ardoise en France'', Annales de Géographie, 1937, t. 46, n° 260, pp. 174-178</ref> entre 1850 et 1930. C'est le cas par exemple en [[Le Petit Courrier (presse angevine)#Novembre 1911|novembre 1911]], où des Concarnois viendront pour descendre dans les puits<ref name="petitcourrier12nov11">''Le Petit Courrier'', parution du 12 novembre 1911, p. 1 et 3</ref>.<br />
-Les bretons passent de 20 % de la population trélazéenne en 1900, à 50 % en 1908<ref>C. Fauchet - N. Hugues, ''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', dans les Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 104, numéro 3, 1997, p. 201</ref>.
+Les bretons passent de 20 % de la population trélazéenne en 1900, à 50 % en 1908<ref>C. Fauchet - N. Hugues, ''La ville noire, terre de migrations bretonnes : Trélazé, 1850-1914'', dans les Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 104, numéro 3, 1997, p. 201</ref>.
 À la fin du {{XIXs}}, le développement de l'industrie de l'ardoise entraîne l'essor du syndicalisme et les premières grèves. Une personnalité se distinguera au début du {{XXs}}, [[Ludovic Ménard]] (1855-1935), ouvrier fendeur et syndicaliste<ref name="dpv">M. Dreyfus - C.Pennetier - N. Viet-Depaule, ''Visages du mouvement ouvrier'', Éditions de l'Atelier, 1995, p. 12</ref>{{,}}<ref name="g-linden">Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Éditions Cheminements, 2004, p. 168</ref>. En 1920, les ardoisiers sont assimilés aux mineurs<ref name="dpv" />{{,}}<ref name="g-linden" />.
 == Les couvreurs ==
-On ne saurait parler de l'ardoise sans également évoquer les couvreurs, qui utilisent l'ardoise pour la couverture des maisons. Métier ancien, on en trouve des traces dans la littérature en 1773, où « L'art de l'ardoisier n'a point été établi en maîtrise ; mais il n'appartient qu'aux maîtres couvreurs d'employer l'ardoise pour la couverture des maisons »<ref>Pierre Jaubert, ''Dictionnaire Raisonné Universel des Arts et Métiers'', Tome 1, P. FR. Didot le jeune, 1773</ref>.
+On ne saurait parler de l'ardoise sans également évoquer les couvreurs, qui utilisent l'ardoise pour la couverture des maisons. Métier ancien, on en trouve des traces dans la littérature en 1773, où « L'art de l'ardoisier n'a point été établi en maîtrise ; mais il n'appartient qu'aux maîtres couvreurs d'employer l'ardoise pour la couverture des maisons »<ref>Pierre Jaubert, ''Dictionnaire Raisonné Universel des Arts et Métiers'', tome 1, P. FR. Didot le jeune, 1773</ref>.
 Comme les mineurs, les couvreurs utilisent la grève pour obtenir des accords, tel en [[Le Petit Courrier (presse angevine)#Novembre 1911|novembre 1911]]<ref name="petitcourrier12nov11" />.
 == Cités ardoisières ==
+Le quart-nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales (Pouancé, Freigné) vers son centre au nord de la Loire (Trélazé), avec une pointe au sud du fleuve vers Juigné-sur-Loire, Chaudefonds, Saint-Lambert<ref>Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 11-18</ref>.
+Il existait plusieurs centres ardoisiers : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé en Maine-et-Loire, Congrier, Javron et Renazé en Mayenne, Grand-Auverné en Loire-Atlantique<ref>Julien Derouet, ''Paroles de mineurs d'ardoise'', Cheminements, 2009, p. 9</ref>.
 Sites ardoisiers en Anjou :
 * [[Ardoisières d'Angrie|Angrie]],
+* [[Ardoisières d'Avrillé|Avrillé]],
 * [[Ardoisière de Châtelais|Châtelais]],
 * [[Ardoisières de Combrée|Combrée]],
 * [[Ardoisière de L'Hôtellerie-de-Flée|L'Hôtellerie-de-Flée]],
+* [[Ardoisière de Juigné-sur-Loire|Juigné-sur-Loire]],
 * [[Ardoisières de Noyant-la-Gravoyère|Noyant-la-Gravoyère]],
+* [[Ardoisière des Ponts-de-Cé|Les Ponts-de-Cé]],
 * [[Ardoisières de La Pouëze|La Pouëze]],
 * [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy-d'Anjou]],
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 == Notes ==
 Sur le même sujet
-:* Dans le dictionnaire, les mots [[à-bas]] (et [[à-haut]]), [[ardouéze]], [[carrayeux]], [[perreyeux]] et [[Termes des ardoisières|autres termes]].
+:* Dans le dictionnaire, les mots [[à-bas]] (et [[à-haut]]), [[ardouéze]], [[carrayeux]], [[perreyeux]], [[perrières]], et [[Termes des ardoisières|autres termes]].
 :* [[Ardoisières de Trélazé|Société des Ardoisières d'Angers (entreprise)]]
 :* [[Mémoires de la Société académique - volume 18 - page 237|Mémoires de la Société académique - Les schistes en Maine-et-Loire (1865)]]
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 [[Catégorie:Patrimoine|Ardoisieres]]
-[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel|Ardoisieres]]
+[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel|Ardoisiere *]]