2 447
modifications
(→L'ardoise : (compléments, 1ère partie)) |
|||
Ligne 21 : | Ligne 21 : | ||
La production s'est faite à Juigné avant d'être à Trélazé. On y trouve une cinquantaine de carrières réparties sur plus de 300 hectares. On trouve sur la commune huit chevalements (= structure métallique) encore en état. | La production s'est faite à Juigné avant d'être à Trélazé. On y trouve une cinquantaine de carrières réparties sur plus de 300 hectares. On trouve sur la commune huit chevalements (= structure métallique) encore en état. | ||
La première carrière de Trélazé, Tire-Poche, a été créée en 1406. En 1898, on dénombrait environ 150 carrières creusées sur 300 hectares ''(différence de prise de note avec ci-dessus)''. On peut encore en voir une quinzaine aujourd'hui, les autres ont été bouchées. | La première carrière de Trélazé, Tire-Poche, a été créée en 1406. En 1898, on dénombrait environ 150 carrières creusées sur 300 hectares ''(différence de prise de note avec ci-dessus)''. On peut encore en voir une quinzaine aujourd'hui, les autres ont été bouchées. Sur les buttes de bourrier, au-dessus du musée, se trouve la carrière "Le petit pré", qui va à environ 25 à 30 mètres de profondeur. | ||
Ligne 31 : | Ligne 31 : | ||
Évolution des sites de production : | Évolution des sites de production : | ||
* les [[perrières]], qui sont de petites structures à ciel ouvert (4 à 5 mètres de profondeur), on appelait les "perrieux" les travailleurs. | * les '''[[perrières]]''', qui sont de petites structures à ciel ouvert (4 à 5 mètres de profondeur), on appelait les "perrieux" les travailleurs. | ||
* puis les carrières à ciel ouvert, | * puis les '''carrières''' à ciel ouvert. Pour dégager une carrière, il fallait dégager la terre et le mauvais schiste, cela pouvait parfois durer plusieurs années. Ensuite, on définissait le sens d'extraction. On creusait au plus profond, et on élargissait au fur à mesure, on recommençait ensuite au milieu et on recommençait. Cela ressemblait à une pyramide à l'envers. Elles pouvaient parfois descendre à plus de 100 mètres. L'eau était un problème, il fallait la pomper au fur et à mesure, au débuts avec des baquets, ensuite avec l'aide des chevaux et enfin avec l'arrivée de la machine à vapeur, avec l'utilisation de pompes. | ||
* puis les puits bouteille car en forme de bouteille, dits aussi méthode Blavier (du nom d'un ingénieur des Mines né à Montjean). Les puits bouteille, qui allaient jusqu'à 50 à 60 mètres, se sont arrêtés assez vite suite aux nombreux accidents liés à la structure même de ce type de puits. On en a compté une vingtaine sur Trélazé. | * puis les '''puits bouteille''' car en forme de bouteille (on creusait un puit et ensuite on creusait en dessous), dits aussi méthode Blavier (du nom d'un ingénieur des Mines né à Montjean). Ils sont apparus vers 1830. Les puits bouteille, qui allaient jusqu'à 50 à 60 mètres, se sont arrêtés assez vite suite aux nombreux accidents liés à la structure même de ce type de puits. Les voutes étaient fragiles, il fallait les surveiller, il y a eu beaucoup d'accident et de morts (19 mineurs morts dans les ardoisières de Misengrain). On en a compté une vingtaine sur Trélazé, comme le "Grand carreau" et "Perrière". | ||
* puis les mines avec galeries. | * puis les '''puits de mine''', en extraction, les mines avec galeries. On descendait à 500 mètres et ensuite on creusait des galeries, pouvant aller jusqu'à 3 kilomètres, comme l'une d'entre elles qui va jusqu'à La Daguenière. Le sous-sol de Trélazé compte environ 350 kilomètres de galeries, aujourd'hui elles sont remplies d'eau. | ||
Chaque carrière avait son nom. Les puits de mine pouvaient aller jusqu'à 500 mètres. | Chaque carrière avait son nom. Les puits de mine pouvaient aller jusqu'à 500 mètres. |
modifications