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(→L'ardoise : (compléments, 1ère partie)) |
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== L'ardoise == | == L'ardoise == | ||
Au début de la visite, des matériels récupérés au moment de l'arrêt de l'activité des [[ardoisières de Trélazé]] en 2014. L'association attend des fonds pour pouvoir les remettre en état puis les exposer. | Au début de la visite, des matériels récupérés au moment de l'arrêt de l'activité des [[ardoisières de Trélazé]] en 2014, avant que la mine soit vidée. L'association attend des fonds pour pouvoir les remettre en état puis les exposer. | ||
Le schiste c'est la pierre, l'ardoise c'est le produit finit. La création de l'ardoise date des {{XIe}} et {{XIIs}}. Le schiste de moins bonne qualité est utilisé comme matériau de construction, pour les ardoises des écoliers, etc. | Le schiste c'est la pierre, l'ardoise c'est le produit finit qui doit faire environ 3 millimètres d'épaisseur. La création de l'ardoise date des {{XIe}} et {{XIIs}}. Le schiste de moins bonne qualité est utilisé comme matériau de construction, pour les ardoises des écoliers, etc. | ||
Trélazé se situe sur une veine verticale, dont la formation remonterait à 450 ou 500 millions d'années. Autrefois, la ville étaient constitués de plusieurs villages qui s'étalaient le long de la veine jusqu'aux Justices. | Trélazé se situe sur une veine verticale, dont la formation remonterait à 450 ou 500 millions d'années. Origine de la pierre de schiste : au fond des océans se ont déposées des vases argileuses qui se sont transformées en schiste ''(manque l'étape de transformation)'' et qui se sont presque mis à la verticale. À Trélazé, on a pu extraire le schiste à fleur de sol. | ||
Autrefois, la ville étaient constitués de plusieurs villages qui s'étalaient le long de la veine jusqu'aux Justices. | |||
Son ardoise est de qualité car elle est issue d'un schiste très compressé. | Son ardoise est de qualité car elle est issue d'un schiste très compressé. | ||
Les premières carrières se situaient à Avrillé, Angers (quartier Saint-Michel), Saint-Barthélémy, puis Trélazé. | Les premières carrières se situaient à Avrillé (12ème siècle), Juigné-sur-Loire (environ 1350), Angers (quartier Saint-Michel), Saint-Barthélémy, puis Trélazé. La production de Juigné-sur-Loire a servi à la reconstruction de Londres, suite au grand incendie de 1666. | ||
La production s'est faite à Juigné avant d'être à Trélazé. On y trouve une cinquantaine de carrières réparties sur plus de 300 hectares. On trouve sur la commune huit chevalements (= structure métallique) encore en état. | |||
La première carrière de Trélazé, Tire-Poche, a été créée en 1406. En 1898, on dénombrait environ 150 carrières creusées sur 300 hectares ''(différence de prise de note avec ci-dessus)''. On peut encore en voir une quinzaine aujourd'hui, les autres ont été bouchées. | |||
Un vieux fond est une ancienne carrière qui s'est remplie d'eau. À Angers, l'étang Saint-Nicolas est une ancienne carrière, dont le schiste servit de matériau de construction au château. | Un vieux fond est une ancienne carrière qui s'est remplie d'eau. À Angers, l'étang Saint-Nicolas est une ancienne carrière, dont le schiste servit de matériau de construction au château. | ||
Il faut compter 70 à 80 % de déchets pour obtenir de l'ardoise. Les buttes autour du musée en sont constituées (accumulation des déchets schiste). | C'est le "fendeur" qui extrait l'ardoise de schiste. Il faut compter 70 à 80 % de déchets pour obtenir de l'ardoise. Les buttes autour du musée en sont constituées (accumulation des déchets schiste). | ||
Les termes ''[[bourrier]]'' et ''[[ramasse-bourrier]]'' | Les termes ''[[bourrier]]'' désigne la poussière d'ardoise, les déchets et ''[[ramasse-bourrier]]'' est utilisé pour désigner le fait de balayer/ramasser la poussière, les déchets d'ardoise. | ||
Évolution des sites de production : les [[perrières]], qui sont de petites structures à ciel ouvert, puis les carrières à ciel ouvert, puis les puits bouteille car en forme de bouteille, dits aussi méthode Blavier (du nom d'un ingénieur des Mines né à Montjean) | Évolution des sites de production : | ||
* les [[perrières]], qui sont de petites structures à ciel ouvert (4 à 5 mètres de profondeur), on appelait les "perrieux" les travailleurs. | |||
* puis les carrières à ciel ouvert, | |||
* puis les puits bouteille car en forme de bouteille, dits aussi méthode Blavier (du nom d'un ingénieur des Mines né à Montjean). Les puits bouteille, qui allaient jusqu'à 50 à 60 mètres, se sont arrêtés assez vite suite aux nombreux accidents liés à la structure même de ce type de puits. On en a compté une vingtaine sur Trélazé. | |||
* puis les mines avec galeries. | |||
Le sous-sol de Trélazé compte environ 350 kilomètres de galeries, jusqu'à La Daguenière. Une galerie pouvait aller jusqu'à 3 kilomètres. | Le sous-sol de Trélazé compte environ 350 kilomètres de galeries, jusqu'à La Daguenière. Une galerie pouvait aller jusqu'à 3 kilomètres. |
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