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{{Infobox commune | {{Infobox commune | ||
| image = [[ | | image = [[File:Landechasles blason.png|center|75px|link=La Lande-Châle|alt=Blason de La commune.|Blason]] | ||
| territoire = [[Baugeois]] | | territoire = [[Baugeois]] | ||
| arrondissement = [[Arrondissement de Saumur|arr. de Saumur]] | | arrondissement = [[Arrondissement de Saumur|arr. de Saumur]] | ||
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| codes = 49171, 49150 | | codes = 49171, 49150 | ||
| habitants = Les Carolandais(es) | | habitants = Les Carolandais(es) | ||
| siteweb = [http://lalandechasles.free.fr/ | | siteweb = [http://lalandechasles.free.fr/ site officiel] | ||
| carte = [[ | | carte = [[File:Carte situation commune landechasles.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
{{osm12|n=47. | {{osm12|n=47.4700795|o=-0.0655819}} | ||
}} | }} | ||
'''La Lande-Chasles''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Baugeois]], au sud du [[Le Guédeniau|Guédeniau]] et à l'ouest de [[Mouliherne]]. | '''La Lande-Chasles''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Baugeois]], au sud du [[Le Guédeniau|Guédeniau]] et à l'ouest de [[Mouliherne]]. | ||
Elle | Elle devient le {{date|1{{er}} janvier 2017}} la plus petite commune de Maine-et-Loire en nombre d'habitants<ref>France 3 Pays de la Loire (Fabienne Béranger), ''La Lande-Chasles, plus petite commune du Maine-et-Loire certes, mais un grand sens de l'humour'', 3 février 2017</ref>{{,}}<ref>Le Monde (Frédéric Potet), ''La France buissonnière : La microcommune qui aime le buzz'', 16 octobre 2021</ref>. | ||
En 2015 elle a obtenu les labels {{citation|Village étoilé, 4 étoiles}}<ref>Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN), ''Communiqué et Dossier de presse 2015'', document du 7 février 2016, p. 8</ref> et {{citation|Village Internet}}<ref>Association Villes Internet, ''La Lande-Chasles, membre 2016'', consulté le 30 janvier 2017</ref>. | En 2015, elle a obtenu les labels {{citation|Village étoilé, 4 étoiles}}<ref>Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN), ''Communiqué et Dossier de presse 2015'', document du 7 février 2016, p. 8</ref> et {{citation|Village Internet}}<ref>Association Villes Internet, ''La Lande-Chasles, membre 2016'', consulté le 30 janvier 2017</ref>. | ||
== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
La Lande-Chasles est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur Val de Loire]], après l' | La commune angevine de La Lande-Chasles est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur-Val-de-Loire]], après disparition de l'intercommunalité de [[Communauté de communes Loire-Longué|Loire-Longué]], et se trouve dans le canton de [[Canton de Longué-Jumelles|Longué-Jumelles]] (Mouliherne en 1793, [[Canton de Longué-Jumelles (ancien)|Longué]] en 1801<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Lande-Chasles'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de La Lande-Chasles (49171)'', 2020</ref>. | ||
Elle porte le code Insee 49171 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49150<ref name="lion1906" />. Les habitants se nomment (gentilé) les Carolandais et les Carolandaises. Sa population est de {{unité|86|habitants}} en 1999, 99 en 2006 et 122 en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. Elle est devenue le {{date|1{{er}} janvier 2017}} la commune la moins peuplée du département ({{unité|115|habitants}})<ref>Population légale au 1{{er}} janvier 2017, recensement 2014 (voir [[Population de Maine-et-Loire/2014|population de Maine-et-Loire 2014]]) ; Linières-Bouton, Chavaignes et Montfort étant devenues des communes déléguées.</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Le saviez-vous ?. La Lande-Chasles, plus petite commune du département'', 9 janvier 2017</ref>. La Lande-Chasle appartient à l'Aire d'attraction des villes de Longué-Jumelles, à la Zone d'emploi de Saumur et au bassin de vie de Baugé-en-Anjou<ref name="insee-gae" />. | |||
Mairie : Le Bourg, 49150 La Lande-Chasles (tél. 02 41 82 74 01, courriel [mailto:lalandechasles@free.fr lalandechasles]). | Mairie : Le Bourg, 49150 La Lande-Chasles (tél. 02 41 82 74 01, courriel [mailto:lalandechasles@free.fr lalandechasles]). | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
La Lande-Chasles | Des traces d'une villa gallo-romaine sont retrouvées à l'ouest de la commune, à proximité de la voie romaine Angers-Tours. Une église existe au {{XIIs}}. Le prieuré-cure dépend de l'abbaye de toussaints d'Angers. Au {{XVIIIe}}, La Lande-Chasles relève de l'élection d'Angers et de la sénéchaussée de Saumur. Le château féodal est reconstruit au {{XIXs}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|332-333}}</ref>. | ||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La lande-Chasles)'', août 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1978" /> : | |||
* le château, dont une grande partie a été démolie au {{XIXs}} ; | * le château, dont une grande partie a été démolie, est reconstruit au {{XIXs}}, avec parc ; | ||
* l'église Saint-Jean (inscrite MH), église romane du {{ | * l'église Saint-Jean (inscrite MH), église romane des {{XIIe}}, {{XVIe}}, {{XVIIe}} et {{XIXs}}s, avec nef voûtée en bois ; | ||
* le tumulus, situé à 150 | * fermes du Coudray ({{XVIIIe}}), des Planches ({{XVIIIe}}), de La Poterie ({{XVIIe}}-{{XIXe}}) ; | ||
* maisons de L'Aireau ({{XVIIIe}}), de L'Herbelière ({{XVIIe}}-{{XIXe}}) ; | |||
* le presbytère, des {{XVe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* le tumulus, situé à {{unité|150|mètres}} au nord-est du carrefour de la {{nobr|D 62}} et de la {{nobr|D 186}}, dénommé le mont Jules ou la butte de Jules ; | |||
* les mégalithes de la Pierre Frite et de la Grenouille<ref>Office de tourisme du Saumurois, ''La Lande-Chasles'', février 2017</ref>. | * les mégalithes de la Pierre Frite et de la Grenouille<ref>Office de tourisme du Saumurois, ''La Lande-Chasles'', février 2017</ref>. | ||
== Loisirs et culture == | |||
On pratique la [[boule de fort]] à la société L'Union, qui organise des challenges<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Lande-Chasles. L'équipe de Jacky Rogereau vainqueur des invités à l'Union'', 25 janvier 2020</ref>. Le comité des fêtes organise tous les ans un vide-grenier<ref>Mairie de La Lande-Chasles, ''Comité des fêtes'', 2015-2019</ref>. | |||
{{citation bloc|Un lieu de rencontres et de convivialité, |C. Roussiasse, CO 3 mars 2024<ref>Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''La boule de fort, dernier lieu de vie sociale dans certains villages désertés en Anjou'', 3 mars 2024 (citation de Christine Roussiasse, présidente de la société de L'Union à La Lande-Chasles)</ref> }} | |||
L'Amicale des anciens marins du Transport de chalands de débarquement (TCD) Orage, créée en 2017 à La Lande-Chasles, comporte un espace patrimoine ouvert au public<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''La Lande-Chasles. Une nouvelle pièce offerte au musée du TCD Orage'', 20 février 2023</ref>. | |||
== Réseaux sociaux == | |||
Au {{XXIs}}, le maire de la commune, Jean-Christophe Rouxel, multiplie les actions de présence sur les réseaux sociaux. La commune obtient en 2018 le label ''Village Internet'' avec 3@ à la suite de sa présence active sur les réseaux sociaux<ref>France 3 Pays de la Loire (Fabienne Béranger ), ''La Lande-Chasles : la plus petite commune du Maine-et-Loire sait se faire entendre'', 16 février 2018 ([https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/lande-chasles-plus-petite-commune-du-maine-loire-sait-se-faire-entendre-1420495.html lire])</ref>, puis en 2021 le prix spécial du jury de l'Observatoire socialmedia des territoires<ref>Le Courrier de l'Ouest (Nicolas Thellier), ''Encore un prix national pour La Lande-Chasles, la plus petite commune du Maine-et-Loire'', 29 septembre 2021 ([https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saumur-49400/saumurois-le-prix-du-jury-de-myobservatoire-com-a-la-plus-petite-commune-du-departement-3a4bff0a-1f6d-11ec-8af0-329508a32afd lire])</ref>. L'année précédente, elle remporte le Concours des blasons communaux organisé sur le réseau social Twitter<ref>Ouest-France, ''Maine-et-Loire. La Lande-Chasles remporte le Concours des blasons communaux devant 152 participants'', 25 mai 2020 ([https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-lande-chasles-49150/maine-et-loire-la-lande-chasles-remporte-le-concours-des-blasons-communaux-devant-152-participants-6846125 lire])</ref>. Suivie par 12 fois plus d'internautes qu'elle ne compte d'habitants, la rédaction de TF1 lui consacre un reportage en 2022<ref>Rédaction de TF1 (reportage de J. Cressens et S. Maloiseaux), ''12 fois plus d'abonnés que d'habitants : le village star des réseaux sociaux'', JT 13h du 15 juin 2022 ([https://www.tf1info.fr/regions/video-le-village-star-des-reseaux-sociaux-2223229.html lire])</ref>. | |||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
On y trouve la forêt de Monnaie, étendue boisée rattachée après la Révolution au domaine de l'État (forêt domaniale)<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Données environnementales GéoSource (forêt de Monnaie)'', novembre 2012</ref>. | La commune rurale de La Lande-Chasles s'étend sur {{unité|5.17|km|2}} ({{unité|517|hectares}}), son altitude varie de 39 à {{unité|75|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se situe sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. | ||
On y trouve la forêt de Monnaie, étendue boisée rattachée après la Révolution au domaine de l'État (forêt domaniale)<ref>DREAL Pays de la Loire, ''Données environnementales GéoSource (forêt de Monnaie)'', novembre 2012</ref>. Au {{XIXs}}, le territoire entre La Lande-Chasles à Saint-Philbert est occupé par une longue bande de bois qui s'étend jusque sur la rive du Latan<ref>Georges Touchard-Lafosse, ''La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan'', tome quatrième, Lecesne éditeur (Tours), 1851, p. 569</ref>. | |||
Localités aux alentours : [[Cuon]] ({{unité|2.9|km}}), [[Le Guédeniau]] ({{unité|3.2|km}}), [[Bocé]] ({{unité|4.5|km}}), [[Chartrené]] ({{unité|5.2|km}}), [[Mouliherne]] ({{unité|6.0|km}}), [[Brion]] ({{unité|7.6|km}}), [[Le Vieil-Baugé]] ({{unité|8.0|km}}), [[Saint-Philbert-du-Peuple]] ({{unité|8.7|km}}), [[Baugé]] ({{unité|8.7|km}}) et [[Pontigné]] ({{unité|9.0|km}})<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Lande-Chasles (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>. | |||
[[ | [[File:Lalandechasles_eglise_saint_jean_2015a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de l'église Saint-Jean.|Église Saint-Jean]] | ||
== Célestin Port (1876) == | == Célestin Port (1876) == | ||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | <!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | ||
La Lande-Chasles dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1876, | La Lande-Chasles dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1876 - Tome 2 - Page 444|444]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1876 - Tome 2 - Page 445|445]]</ref> : | ||
{{citation| | {{citation| | ||
'''Lande- | '''Lande-Chasle''' (la), {{abréviation|c<sup>on</sup>|canton}} de Longué (12 {{abréviation|kil.|kilomètres}}), {{abréviation|arrond.|arrondissement}} de Baugé (10 kil.) ; — à 43 kil. d’Angers. — ''Landa-Karoli'' 1326 (G 16), 1501 (G 17). — ''La Lande-Chaille'' 1618 (Mazé, Et.-C). — ''La Lande-de-Chasles'' 1628, ''de Charles'' 1629 (Et.-C.). — ''La L.-Charles'' 1647 (Sobs, Et.-C). — ''La Lande-des-Chasses'' 1726 (Dict. Univ.). — Dans un vallon boisé, bordé à l’{{abréviation|E.|Est}} et à l’O. de deux hauts coteaux. — Entre Cuon (2 kil. 1/2) et Guédéniau (3 kil.) au N., Jumelles (6 kil.) au S. et à l’E., Brion (8 kil.) à l’O. | ||
Le chemin de grande communication de Brion à Rillé forme la limite au N. du territoire, relié du N. au S. à Jumelles par un chemin vicinal, qui dessert le bourg et l’Aireau. | Le chemin de grande communication de Brion à Rillé forme la limite au N. du territoire, relié du N. au S. à Jumelles par un chemin vicinal, qui dessert le bourg et l’Aireau. | ||
Y naissent les ruiss. de la Lande-Chasle, dit aussi des Haies, V. ci-dessus, p. 345 — et du Pâtis-Nonnain. | Y naissent les {{abréviation|ruiss.|ruisseaux}} de la Lande-Chasle, dit aussi des Haies, V. ci-dessus, p. 345 — et du Pâtis-Nonnain. | ||
En dépendent le vill. de l’Aireau (19 mais., 80 hab.), principal centre de population, de la Chenellerie (3 mais., 17 h.), de la Bénardière (3 mais., 25 hab.), des Landelles (4 mais., 18 h.), des Donnellières (8 mais., 40 hab.), et 13 fermes. | En dépendent le {{abréviation|vill.|village}} de l’Aireau (19 {{abréviation|mais.|maisons}}, 80 {{abréviation|hab.|habitants}}), principal centre de population, de la Chenellerie (3 mais., 17 h.), de la Bénardière (3 mais., 25 hab.), des Landelles (4 mais., 18 h.), des Donnellières (8 mais., 40 hab.), et 13 fermes. | ||
Superficie : 488 hect., dont 2 hect. en vignes et 80 hect. en bois. | Superficie : 488 {{abréviation|hect.|hectares}}, dont 2 hect. en vignes et 80 hect. en bois. | ||
Population : 46 feux, 210 hab. en 1720-1726. — 240 hab. en 1790. — 270 hab. en 1831. — 284 hab. en 1841. — 278 hab. en 1851. — 324 hab. en 1861. — 304 hab. en 1866 — 307 h. en 1872, dont 50 aux alentours de l’église. | Population : 46 feux, 210 hab. en 1720-1726. — 240 hab. en 1790. — 270 hab. en 1831. — 284 hab. en 1841. — 278 hab. en 1851. — 324 hab. en 1861. — 304 hab. en 1866 — 307 h. en 1872, dont 50 aux alentours de l’église. | ||
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Bureau de poste de Longué. — Perception de Vernantes. | Bureau de poste de Longué. — Perception de Vernantes. | ||
Deux maisons sur la route neuve, un peu à l’écart du château, de l’église, du presbytère et du cimetière, qui forment groupe, composent tout le bourg, où la Mairie , en ce moment installée chez un débitant, se construit, un peu en contrebas du chemin, avec l’Ecole mixte laïque, actuellement au village de l’Aireau. — L’adjudication des travaux a eu lieu le 31 janvier 1875 (archit. Bibard). | Deux maisons sur la route neuve, un peu à l’écart du château, de l’église, du presbytère et du cimetière, qui forment groupe, composent tout le bourg, où la Mairie, en ce moment installée chez un débitant, se construit, un peu en contrebas du chemin, avec l’Ecole mixte laïque, actuellement au village de l’Aireau. — L’adjudication des travaux a eu lieu le 31 janvier 1875 (archit. Bibard). | ||
Ni Assemblée, ni Foire. — Nulle autre culture que celle des pommes de terre pour l’élève de cochons, ou comme on dit, « du nourrit » ; — vastes sapinières avec exploitation de résine. | Ni Assemblée, ni Foire. — Nulle autre culture que celle des pommes de terre pour l’élève de cochons, ou comme on dit, « du nourrit » ; — vastes sapinières avec exploitation de résine. | ||
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L’Eglise, dédiée à saint Jean (succursale, 5 nivôse an XIII), s’élève à l’extrême confin N.-E. de la {{cne}}, sur le bord de l’ancien chemin supprimé. L’étroite nef, voûtée en bois, autrefois éclairée de chaque côté par trois fenêtres romanes {{XIIe}} s., ne prend plus jour que par une étroite baie, au fond, vers l’O. Un arceau gothique ouvre sur la travée du chœur, avec abside en cul-de-four, au fond duquel s’applique un bel autel de style {{XVIIe}} s. ; à dr. et à g., deux fenêtres avec vitraux modernes, St Hippolyte et St Louis, aux armoiries des donateurs, et deux toiles remarquables du {{XVIIe}} s., dont une Vierge avec l’Enfant et une Sainte couronnée. La porte et la fenêtre plein cintre de la façade et du pignon sont bordées d’un fer-à-cheval, sans autre décoration. Une autre belle et grande porte plein cintre, de trois voussures en retraite avec fer-à-cheval, apparaît enmurée dans la paroi vers l’E. — Au-dessus de l’entrée du chœur se dresse une double bretêche pour la cloche. | L’Eglise, dédiée à saint Jean (succursale, 5 nivôse an XIII), s’élève à l’extrême confin N.-E. de la {{cne}}, sur le bord de l’ancien chemin supprimé. L’étroite nef, voûtée en bois, autrefois éclairée de chaque côté par trois fenêtres romanes {{XIIe}} s., ne prend plus jour que par une étroite baie, au fond, vers l’O. Un arceau gothique ouvre sur la travée du chœur, avec abside en cul-de-four, au fond duquel s’applique un bel autel de style {{XVIIe}} s. ; à dr. et à g., deux fenêtres avec vitraux modernes, St Hippolyte et St Louis, aux armoiries des donateurs, et deux toiles remarquables du {{XVIIe}} s., dont une Vierge avec l’Enfant et une Sainte couronnée. La porte et la fenêtre plein cintre de la façade et du pignon sont bordées d’un fer-à-cheval, sans autre décoration. Une autre belle et grande porte plein cintre, de trois voussures en retraite avec fer-à-cheval, apparaît enmurée dans la paroi vers l’E. — Au-dessus de l’entrée du chœur se dresse une double bretêche pour la cloche. | ||
L’ancien prieuré-cure, vendu | L’ancien prieuré-cure, vendu {{natt}} le 15 fructidor an IV, sert de nouveau de Presbytère, et le Cimetière y attient. — Devant la porte ouvre l’entrée du château, pour la plus grande partie récemment reconstruit, de M. le comte de Lestoile, dans un magnifique enclos de verdure. | ||
Les renseignements font défaut absolument sur ce pays ignoré, perdu au milieu des landes et qui pourtant fut habité dès les temps antiques. Un peulvan en témoigne, debout dans une sapinière. D’autre part, vers l’E. et vers N., l’entre | Les renseignements font défaut absolument sur ce pays ignoré, perdu au milieu des landes et qui pourtant fut habité dès les temps antiques. Un peulvan en témoigne, debout dans une sapinière. D’autre part, vers l’E. et vers N., l’entre | ||
croisement | croisement de deux grandes voies de Brion vers Guédéniau, de Mouliherne vers Cuon, enveloppe une partie du territoire et encadre le bourg et l’église. Vers l’O., à 100 mètres des maisons de la Bénardière, V. ce mot, d’importants | ||
vestiges ont été retrouvés de fondations imbriquées, restes d’une villa romaine, — et sans doute quelque autre ruine, détruite peut-être ou inconnue dans les landes aujourd’hui défrichées ou boisées, aura donné au pays son nom populaire, qui rappelle, avec la mémoire du grand Empereur, quelque légende de souvenir grandiose. | vestiges ont été retrouvés de fondations imbriquées, restes d’une villa romaine, — et sans doute quelque autre ruine, détruite peut-être ou inconnue dans les landes aujourd’hui défrichées ou boisées, aura donné au pays son nom populaire, qui rappelle, avec la mémoire du grand Empereur, quelque légende de souvenir grandiose. | ||
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1867. — De Lestoile, 1870, en fonctions, 1875. | 1867. — De Lestoile, 1870, en fonctions, 1875. | ||
Arch. de M.- | <small>Arch. de M.-et-L. E 2058. — Arch. munic. GG 150, 181. — Arch. commun. Et.-C. — Répert. arch., 1863, p. 57. — Dom Bétancourt.</small> | ||
}} | }} | ||
== Notes == | == Notes == | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
: | : Les [[La Lande-Châle|formes anciennes]] du nom. | ||