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« Défense du patois angevin par A.J. Verrier » : différence entre les versions

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  | auteur = [[Anatole-Joseph Verrier]]
  | auteur = [[Anatole-Joseph Verrier]]
  | année = 1912
  | année = 1912
  | éditeur = Impr. G. Grassin imprimeur-éditeur (Angers)
  | éditeur = G. Grassin imprimeur-éditeur (Angers)
  | notes = Extrait des Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences & arts d'Angers - Introduction - Pages 290 à 296
  | notes = Extrait des Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences & arts d'Angers - Introduction - Pages 290 à 296
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P<small>ARLERS DE L'</small>A<small>NJOU</small>, comprenant le Glossaire
P<small>ARLERS DE L'</small>A<small>NJOU</small>, comprenant le Glossaire
proprement dit (18.293 mots), des Dialogues, Contes, Récits et
proprement dit (18.293 mots), des Dialogues, Contes, Récits et
Nouvelles en patois et le Folk-Lore de la province. Par A.-J. VERRIER,  
Nouvelles en patois et le Folk-Lore de la province. Par A.-J. V<small>ERRIER</small>,  
O. I., professeur honoraire, et R. ONILLON, instituteur
O. I., professeur honoraire, et R. O<small>NILLON</small>, instituteur
au Longeron. Couronné par l'Académie française. (Prix Saintour,
au Longeron. Couronné par l'Académie française. (Prix Saintour,
1909.) 2 vol. in-8° de XXXII-528 et 587 pages, sur 2 colonnes.
1909.) 2 vol. in-8° de XXXII-528 et 587 pages, sur 2 colonnes.
(Angers, GERMAIN et G. GRASSIN, éditeurs). Prix : 20 francs. </ref>
(Angers, G<small>ERMAIN</small> et G. G<small>RASSIN</small>, éditeurs). Prix : 20 francs. </ref>


:::: « ''Lingua majorum, pars patriæ''. »
:::: « {{abréviation|''Lingua majorum, pars patriæ''|La langue de nos ancêtres, une partie de notre pays}}. »


Ce n'est pas sans hésitation, sinon sans scrupule que j'ai
Ce n'est pas sans hésitation, sinon sans scrupule que j'ai
emprunté à [[Joachim Du Bellay|JOACHIM DU BELLAY]] le titre de l'un de
emprunté à [[Joachim Du Bellay|J<small>OACHIM</small> D<small>U</small> B<small>ELLAY</small>]] le titre de l'un de
ses principaux ouvrages. J'ai pensé, toutefois, que
ses principaux ouvrages. J'ai pensé, toutefois, que
l'illustre Angevin de [[Liré]], loin de se courroucer de mon
l'illustre Angevin de [[Liré]], loin de se courroucer de mon
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Et lui-même ne m'encourage-t-il pas à plaider la cause
Et lui-même ne m'encourage-t-il pas à plaider la cause
du patois angevin dans le passage suivant?
du patois angevin dans le passage suivant ?


« Quant au reste, use de mots purement françois, non toutefois
« Quant au reste, use de mots purement françois, non toutefois
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quelquefois usurper, et quasi comme enchasser ainsi qu'une pierre
quelquefois usurper, et quasi comme enchasser ainsi qu'une pierre
précieuse et rare, quelques mots antiques en ton poëme, à l'exemple
précieuse et rare, quelques mots antiques en ton poëme, à l'exemple
de VIRGILE, qui a usé de ce mot ''olli'' pour ''illi'', ''aulai'' pour ''aulæ'',
de {{abréviation|V<small>IRGILE</small>|poète latin de l'Antiquité}}, qui a usé de ce mot ''olli'' pour ''illi'', ''aulai'' pour ''aulæ'',
et autres. Pour ce faire te faudroit voir tous ces vieux Romans et
et autres. Pour ce faire te faudroit voir tous ces vieux Romans et
poëtes françois, où tu trouveras un ''ajourner'' pour ''faire jour'', que
poëtes françois, où tu trouveras un ''ajourner'' pour ''faire jour'', que
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vocables ne donne grande majesté tant au vers comme à la prose :
vocables ne donne grande majesté tant au vers comme à la prose :
ainsi que font les reliques des saints aux croix, et autres sacrez
ainsi que font les reliques des saints aux croix, et autres sacrez
joyaux dédiez au temple. » (pp. 34-35. Édition LÉON SÉCHÉ.
joyaux dédiez au temple. » (pp. 34-35. Édition L<small>ÉON</small> S<small>ÉCHÉ</small>.
Livre I{{er}}, fin du chap. VI.)
Livre I{{er}}, fin du chap. VI.)


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donner du moins un aperçu. Des appareils phonographiques  
donner du moins un aperçu. Des appareils phonographiques  
ont été imaginés, et « depuis longtemps le laboratoire  
ont été imaginés, et « depuis longtemps le laboratoire  
de M. l'abbé ROUSSELOT capte et fixe les ondes
de M. l'{{abréviation|abbé R<small>OUSSELOT</small>|Jean-Pierre Rousselot, phonéticien et dialectologue du XIXᵉ siècle}} capte et fixe les ondes
vocales... Il est possible, grâce à ces délicats appareils,
vocales... Il est possible, grâce à ces délicats appareils,
de garder les inflexions chantantes du français qui se
de garder les inflexions chantantes du français qui se
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Qu'est-ce donc que le patois ? « Je définis un patois, dit
Qu'est-ce donc que le patois ? « Je définis un patois, dit
SAINTE-BEUVE, une ancienne langue qui a eu des malheurs,  
{{abréviation|S<small>AINTE</small>-B<small>EUVE</small>|Charles-Augustin Sainte-Beuve, critique littéraire et écrivain du XIXᵉ siècle}}, une ancienne langue qui a eu des malheurs,  
ou encore une langue toute jeune qui n'a pas encore
ou encore une langue toute jeune qui n'a pas encore
fait fortune. » (A propos de JASMIN. C<small>AUSERIES DU LUNDI</small>,
fait fortune. » (A propos de J<small>ASMIN</small>. C<small>AUSERIES DU LUNDI</small>,
IV, 321.)
IV, 321.)


VICTOR HUGO disait plus magnifiquement, mais non
V<small>ICTOR</small> H<small>UGO</small> disait plus magnifiquement, mais non
sans justesse : « Les patois ébauchent la langue, comme
sans justesse : « Les patois ébauchent la langue, comme
aurore ébauche le jour. »  
aurore ébauche le jour. »  


Et GEORGES SAND, à qui il s'adressait en ces termes
Et G<small>EORGES</small> S<small>AND</small>, à qui il s'adressait en ces termes
poétiques, a fait, dans ses romans champêtres, le plus délicieux  
poétiques, a fait, dans ses romans champêtres, le plus délicieux  
usage de ces vocables patois, inséparables du terroir  
usage de ces vocables patois, inséparables du terroir  
qui les a créés.
qui les a créés.


Parlerai-je de l'exquis poète de la campagne, ANDRÉ
Parlerai-je de l'exquis poète de la campagne, {{abréviation|A<small>NDRÉ</small> T<small>HEURIET</small>|Claude-Adhémar Theuriet, romancier et auteur dramatique du XIXᵉ siècle}} ?
THEURIET ? Je me contenterai de citer cette anecdote
Je me contenterai de citer cette anecdote
touchante qui suffirait, je pense, à gagner la cause du
touchante qui suffirait, je pense, à gagner la cause du
patois, même plaidée par son plus faible avocat.
patois, même plaidée par son plus faible avocat.
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Un simple mot patois réunissant deux cœurs et liant
Un simple mot patois réunissant deux cœurs et liant
pour la vie deux êtres, cela n'est pas banal, et, l'aveu
pour la vie deux êtres, cela n'est pas banal, et, l'aveu
nous venant d'ANDRÉ THEURIET « la caution n'est
nous venant d'A<small>NDRÉ</small> T<small>HEURIET</small> « la caution n'est
pas bourgeoise », comme on disait sous le Grand Roi.
pas bourgeoise », comme on disait sous le Grand Roi.


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diluvienne, à la lueur livide des éclairs. Chaque corps, en atteignant
diluvienne, à la lueur livide des éclairs. Chaque corps, en atteignant
la terre ennemie, reçoit sa direction et se porte au point assigné
la terre ennemie, reçoit sa direction et se porte au point assigné
et l'étape reprend, dit VANDAL : « forte, pénible, impérieusement  
et l'étape reprend, dit V<small>ANDAL</small> : « forte, pénible, impérieusement  
réglée par une moite chaleur, qui faisait regretter à nos vétérans  
réglée par une moite chaleur, qui faisait regretter à nos vétérans  
l'Espagne torride. Parfois, pour tromper la fatigue, les troupes
l'Espagne torride. Parfois, pour tromper la fatigue, les troupes
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sur ces bords lointains, qui n'avaient jamais vu les hommes
sur ces bords lointains, qui n'avaient jamais vu les hommes
d'Occident... » (''Revue des Deux-Mondes'', 15 octobre 1910.
d'Occident... » (''Revue des Deux-Mondes'', 15 octobre 1910.
ALBERT VANDAL, par M. DE SÉGUR.)
A<small>LBERT</small> V<small>ANDAL</small>, par M. D<small>E</small> S<small>ÉGUR</small>.)


Un livre récent, consacré aux mœurs rurales, écrit
Un livre récent, consacré aux mœurs rurales, écrit
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a, pour ces raisons mêmes, indépendamment des
a, pour ces raisons mêmes, indépendamment des
autres mérites de l'œuvre, obtenu un succès véritable et
autres mérites de l'œuvre, obtenu un succès véritable et
de bon aloi. Je veux parler de <small>NONO</small>, par GASTON ROUPNEL.  
de bon aloi. Je veux parler de <small>NONO</small>, par {{abréviation|G<small>ASTON</small> R<small>OUPNEL</small>|historien français du XIXᵉ-XXᵉ siècle}}.  
Voici comment l'apprécie PIERRE MILLE :
Voici comment l'apprécie {{abréviation|P<small>IERRE</small> M<small>ILLE</small>|écrivain et journaliste du XIXᵉ-XXᵉ siècle}} :


« Les images abondent, claires, pressantes, caractéristiques,
« Les images abondent, claires, pressantes, caractéristiques,
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chez ces « intellectuels » et ne voient-ils pas sous un jour
chez ces « intellectuels » et ne voient-ils pas sous un jour
vraiment par trop favorable ces langues ou dialectes
vraiment par trop favorable ces langues ou dialectes
vraiment inférieurs?
vraiment inférieurs ?


— Je vous entends « Quis custodiet custodes? Quis
— Je vous entends « {{abréviation|Quis custodiet custodes|Qui gardera les gardes}} ? {{abréviation|Quis
spondebit pro sponsore ? »  
spondebit pro sponsore|Qui
devra-t-il promettre une caution}} ? »  


Laissons alors parler un savant grammairien, M. FERDINAND
Laissons alors parler un savant grammairien, M. {{abréviation|F<small>ERDINAND</small> B<small>RUNOT</small>|linguiste et philologue du XIXᵉ-XXᵉ siècle}}
BRUNOT (P<small>RÉCIS DE GRAMMAIRE HISTORIQUE
(P<small>RÉCIS DE GRAMMAIRE HISTORIQUE
DE LA LANGUE FRANÇAISE</small>.)
DE LA LANGUE FRANÇAISE</small>.)


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fertiles de quelque chose, comme les plus faibles membres et les
fertiles de quelque chose, comme les plus faibles membres et les
plus petits de l'homme servent aux plus nobles du corps... »
plus petits de l'homme servent aux plus nobles du corps... »
(''Id.'' Citation de RONSARD, p. 28.)
(''Id.'' Citation de R<small>ONSARD</small>, p. 28.)


LITTRÉ et beaucoup d'autres philologues éminents,
{{abréviation|L<small>ITTRÉ</small>|Émile Littré, lexicographe et philosophe du XIXᵉ-XXᵉ siècle}} et beaucoup d'autres philologues éminents,
regrettent la disparition de nombreux mots populaires
regrettent la disparition de nombreux mots populaires
qui n'ont pas leur équivalent en français, où ils sont remplacés  
qui n'ont pas leur équivalent en français, où ils sont remplacés  
Ligne 242 : Ligne 243 :
les croyances, les pratiques qui remontent à l'enfance des races,
les croyances, les pratiques qui remontent à l'enfance des races,
et qui jouèrent le rôle « d'articles de première nécessité » — moralement  
et qui jouèrent le rôle « d'articles de première nécessité » — moralement  
parlant — sont maintenant articles de luxe. » (ANSELME
parlant — sont maintenant articles de luxe. » ({{abréviation|A<small>NSELME</small> C<small>HANGEUR</small>|Homme de lettres du XIXᵉ-XXᵉ siècle}}.
CHANGEUR. « L<small>A</small> P<small>ROTECTION DU VILLAGE</small>. » ''Le Temps'', 10 janvier  
« L<small>A</small> P<small>ROTECTION DU VILLAGE</small>. » ''Le Temps'', 10 janvier  
1911.)
1911.)


Ligne 255 : Ligne 256 :
l'illustrerez-vous ?  
l'illustrerez-vous ?  


Déjà A. THEURIET a répondu, plus haut, à cet argument.  
Déjà A. T<small>HEURIET</small> a répondu, plus haut, à cet argument.  
Mais, ici encore, je laisserai la parole à l'un des
Mais, ici encore, je laisserai la parole à l'un des
plus spirituels défenseurs de « l'accent » que je connaisse :
plus spirituels défenseurs de « l'accent » que je connaisse :
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:Le patois qui déteint sur les mots étrangers !
:Le patois qui déteint sur les mots étrangers !


(MIGUEL ZAMACOIS. L<small>A</small> F<small>LEUR MERVEILLEUSE</small>, acte II,
({{abréviation|M<small>IGUEL</small> Z<small>AMACOIS</small>|Miguel Zamacoïs, romancier et journaliste du XIXᵉ-XXᵉ siècle}}. L<small>A</small> F<small>LEUR MERVEILLEUSE</small>, acte II,
sc. 5.)
sc. 5.)


Vous souriez, sans être désarmés. Voulez-vous l'opinion  
Vous souriez, sans être désarmés. Voulez-vous l'opinion  
d'un diplomate, d'un homme plus sérieux — du
d'un diplomate, d'un homme plus sérieux — du
moins par destination — qu'un joyeux poète comique?
moins par destination — qu'un joyeux poète comique ?


« On ferait un volume sur les travaux du port (Rosario de
« On ferait un volume sur les travaux du port (Rosario de
Santa Fé) exécutés par une Compagnie française sous la direction
Santa Fé) exécutés par une Compagnie française sous la direction
d'un de mes excellents compatriotes, M. PLANDROIS, originaire  
d'un de mes excellents compatriotes, M. P<small>LANDROIS</small>, originaire  
de mon village vendéen. Ces sortes de rencontres, à l'autre
de mon village vendéen. Ces sortes de rencontres, à l'autre
bout du monde, sont d'un charme particulier. On a navigué de
bout du monde, sont d'un charme particulier. On a navigué de
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dans les montagnes du Brésil, n'ai-je pas rencontré une aimable
dans les montagnes du Brésil, n'ai-je pas rencontré une aimable
Vendéenne avec ce bel « accent » de langue d'''oil'' dont s'imprègne
Vendéenne avec ce bel « accent » de langue d'''oil'' dont s'imprègne
le verbe de notre RABELAIS ? (N<small>OTES DE VOYAGE EN</small> A<small>RGENTINE
le verbe de notre R<small>ABELAIS</small> ? (N<small>OTES DE VOYAGE EN</small> A<small>RGENTINE
ET AU</small> B<small>RÉSIL</small>, par G. CLEMENCEAU. ''Illustration'' du 1{{er}} avril 1911,
ET AU</small> B<small>RÉSIL</small>, par G. C<small>LEMENCEAU</small>. ''Illustration'' du 1{{er}} avril 1911,
p. 249.)
p. 249.)


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l'esprit sont plus purs, l'avaient promenée dans les bouges, comme
l'esprit sont plus purs, l'avaient promenée dans les bouges, comme
maître François Villon, ou sur les coteaux de Meudon, comme
maître François Villon, ou sur les coteaux de Meudon, comme
maître Clément Marot et ceux de son école... (L. SÉCHÉ. N<small>OTES</small>
maître Clément Marot et ceux de son école... (L. S<small>ÉCHÉ</small>. N<small>OTES</small>
<small>ET</small> C<small>OMMENTAIRE</small> sur J. DU BELLAY, p. 72.)
<small>ET</small> C<small>OMMENTAIRE</small> sur J. D<small>U</small> B<small>ELLAY</small>, p. 72.)


Me voici arrivé au point où je dois appuyer de preuves
Me voici arrivé au point où je dois appuyer de preuves
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si l'on ne m'applique pas le vers de mon cher Horace :
si l'on ne m'applique pas le vers de mon cher Horace :


Quid dignum tanto feret hic promissor hiatu ?...
{{abréviation|Quid dignum tanto feret hic promissor hiatu|Qu'est-ce qui vaut un tel écart ?}} ?...


« Défendre et illustrer le patois angevin !... Assurément  
« Défendre et illustrer le patois angevin !... Assurément  
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''Défense et illustration du patois angevin'' d'Anatole-Joseph Verrier (1841-1920), impr. G. Grassin imprimeur-éditeur (Angers), dans les ''Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences & arts d'Angers'' (ancienne Académie d'Angers fondée en 1685), cinquième série, tome XV, 1912 ([http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32813264r notice bnf]).
''Défense et illustration du patois angevin'' d'Anatole-Joseph Verrier, G. Grassin imprimeur-éditeur (Angers), dans les ''Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences & arts d'Angers'' (ancienne Académie d'Angers fondée en 1685), cinquième série, tome XV, 1912 ([http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32813264r notice bnf]) ([[Défense du patois angevin par A.J. Verrier (livre)|livre]]).


Sur le même sujet : [[Rapports de la langue de Rabelais avec le patois de l'Anjou par A. Loiseau]], [[L'accent de chez nous par H. Cormeau]], [[Glossaire de Verrier et Onillon]], [[Glossaire de Ch. Ménière|Glossaire de Ménière]], [[Proverbes d'Anjou par A. de Soland - Dictons de janvier|Proverbes d'Anjou par de Soland]], [[Dictionnaire des mots de l'Anjou#Expressions|Expressions angevines]].
Anatole-Joseph Verrier (Château-Gontier 1841 - Angers 1920), professeur et écrivain, auteurs de nombreuses œuvres littéraires et musicales, opéra comique, opérette-bouffe, chansons, dont ''[[Chanson Vive l'Anjou de Verrier|Vive l'Anjou]]'', ainsi que le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' en collaboration avec René Onillon.


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[[Catégorie:Langue et littérature]]