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« La Pellerine » : différence entre les versions

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[[Catégorie:commune]]
{{Infobox commune
| image = <!-- blason ou logo -->
| territoire = [[Baugeois]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Saumur|arr. de Saumur]]
| canton = [[Canton de Beaufort-en-Anjou|cant. Beaufort-en-Anjou]]
| intercom = [[Communauté de communes Baugeois Vallée|cc Baugeois Vallée]]
| codes = 49237, 49490
| habitants = Les Pellerinois(es)
| siteweb =
| carte = [[File:Carte situation commune pellerine.png|300px|center|Situation dans le département]]
{{osm12|n=47.4616666667|o=0.123888888889}}
}}
 
'''La Pellerine''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Baugeois]], au sud de [[Noyant]]. Son territoire est enclavé dans la commune de [[Noyant-Villages]].
 
 
== Situation administrative ==
La commune angevine de La Pellerine est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes Baugeois Vallée|de Baugeois-Vallée]], et se trouve dans le canton [[Canton de Beaufort-en-Anjou|de Beaufort-en-Anjou]] (Mouliherne en 1793, [[Canton de Noyant|Noyant]] en 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Pellerine'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|Baugé]])<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - La Pellerine (49237)'', 2020</ref>. C'est la seule commune [[Communauté de communes du canton de Noyant|du Noyantais]] à ne pas avoir participé au regroupement en 2016 créant la nouvelle commune de [[Noyant-Villages]]<ref>Le Courrier de l'Ouest (Fabien Burgaud), ''Noyantais. À La Pellerine, on ne regrette pas le « non » à la commune nouvelle'', 19 novembre 2019</ref>.
 
Elle porte le code Insee 49237 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49490<ref name="lion1906" />. Les habitants se nomment (gentilé) les Pellerinois et les Pellerinoises. Sa population est de {{unité|135|habitants}} en 1999, 154 en 2006 et 132 en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. La commune de La Pellerine appartient à la Zone d'emploi de La Flèche et au bassin de vie de Noyant<ref name="insee-gae" />.
 
Mairie : Impasse Scolaire, 49490 La Pellerine (tél. 02 41 82 57 27, courriel [mailto:49-la-pellerine@wanadoo.fr lapellerine]).
 
Une autre commune porte de nom de « La Pellerine », située dans le département de la Mayenne près de Ernée.
 
== Histoire et patrimoine ==
Le village est {{Xs}} un petit centre (''Villila'') avec moulins sur les ruisseaux, église et marché. Des moines y établissent par la suite un prieuré. Jusqu'au {{XVIIIs}}, la grande voie de [[Rillé]] à [[Baugé]] longe le coteau. À cette époque, La Pellerine dépend du [[Glossaire#B|bailliage]], de l'[[Glossaire#E|élection]] de la [[Glossaire#S|subdélégation]] et du [[Glossaire#G|grenier à sel]] de Baugé<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|124-126}}</ref>.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Pellerine)'', 2012</ref> :
* L'église Saint-Aubin, des {{XIe}}, {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, nef et chœur du {{XIe}}, édifice inscrit aux Monuments historiques ;
* Plusieurs fermes et maisons des {{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s, dont la ferme Le Perré ({{XVIIIe}}-{{XXe}}) et la maison Le Pavillon ({{XVIIe}}-{{XIXe}}) ;
* L'édifice et parties agricoles du moulin Corbin, des {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s (le moulin lui même est sur la commune de Méon) ;
* Des vestiges de moulins à eau ;
* Le presbytère, maison du {{XVIIIs}}.
 
La Forge d'art Loubière, au lieu-dit L'Échallerie, intervient sur les monuments historiques. La petite entreprise, créée en 1970, est par exemple intervenue en 2019 sur la cathédrale Notre-Dame de Paris pour la dépose des ossatures métalliques du {{XIIIs}} qui supportent les vitraux<ref>Le Courrier de l'Ouest (Yvan Georget), ''La Forge d'art Loubière change de main mais pas d'esprit'', 15 janvier 2021</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Yvan Georget), ''Forge d'art Loubière : le regard tourné vers Notre-Dame de Paris'', 15 janvier 2021</ref>.
 
== Loisirs et culture ==
La troupe de théâtre ''Les fantoches'' présente des pièces, comme ''Paul m'a laissé sa clé !'' en 2018 ou ''Incorrigible'' en 2019, avec quatre représentations données à la salle des fêtes<ref>Ouest-France, ''Les Fantoches ont fait salle comble à domicile'', 21 novembre 2018</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''La Pellerine. La nouvelle pièce des Fantoches est Incorrigible'', 19 octobre 2019</ref>.
 
La fête communale 2019, organisée par le comité des fêtes, réunie près de {{unité|500|personnes}}. Au programme, animations et vide-greniers<ref>Ouest-France, ''La Pellerine. Des acrobaties spectaculaires à la fête communale'', 28 août 2019</ref>.
 
== Espace et territoire ==
La commune rurale de La Pellerine (Maine-et-Loire), située dans le [[Noyantais (mot)|Noyantais]], s'étend sur {{unité|5.30|km|2}} ({{unité|530|hectares}}) et son altitude varie de 54 à {{unité|97|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>, enclavé dans la commune de [[Noyant-Villages]]. Le Lathan passe au nord du bourg<ref name="cport-1989" />.
 
Le [[sentier GR 36]] (Broc, Montreuil-Bellay) passe par la commune.
 
Localités aux alentours : [[Breil]] ({{unité|3.0|km}}), [[Linières-Bouton]] ({{unité|3.5|km}}), [[Méon]] ({{unité|3.7|km}}), [[Parçay-les-Pins]] ({{unité|3.9|km}}), [[Noyant]] ({{unité|5.5|km}}), [[Meigné-le-Vicomte]] ({{unité|7.4|km}}), [[Dénezé-sous-le-Lude]] ({{unité|7.6|km}}), [[Mouliherne]] ({{unité|8.1|km}}), [[Courléon]] ({{unité|8.2|km}}) et [[Auverse]] ({{unité|8.3|km}})<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Pellerine (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.
 
[[File:pellerine_eglise_saintaubin_2016a.jpg|center|thumb|alt=Photographie de l'abside de l'église Saint-Aubin.]]
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
La Pellerine dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, pages [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 67|67]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 68|68]]</ref> :
 
{{citation|
'''Pèlerine''' (la), arr. de Baugé (22 kil.), canton
de Noyant (7 kil.) ; — à 60 kil. d’Angers. —
''Ecclesia in pago Andegavo cum villula''...
''quœ vocatur Peregrina'', 974 (St-Anbin, Mens,
conv., I, 73, ch. or.). — ''Obedientia Peregrina'',
1060-1081 (Cartul. St-Aubin, f. 123). —
''La Pèlerine'' 1200 circa (Chemillé, ch. or. 68).
— ''La Pellerine'' XVI-XVIII{{e}} s. (Et.-C.). — Sur la
crête du coteau (98-100 mèt.), qui borde la rive
gauche du Lathan, avec écart sur la rive et dans
la vallée vers S. ; — entre Méon (4 kil.) au N.
et à l’O., Breil (4 kil.) à l’E., Parcé (3 kil.) à
l’E. et au S.
 
Le chemin de grande communication de Brion
à Rillé traverse tout du long de l’O. à l’E. sur le
faîte extrême, croisé dans le bourg, du S. au N.
par le chemin d’intérêt commun de Parcé à Noyant.
 
Y passe de l’E. à l’O. la rivière du Lathan,
qui forme une longue et double boire, jusqu’au
confluent du ruiss, de la Gouane, — où les écrevisses
abondent.
 
En dépendent les ham. de la Faucherie (4 m.,
14 hab.), de la Chucherie (4 mais., 14 hab.), du
Vivier (3 mais., 13 hab.), de la Pelouse (4 m.,
11 hab.), de la Noue (3 mais., 5 hab.), du
Pavillon (3 mais., 6 hab.), 2 moulins à eau et
6 fermes ou écarts.
 
Superficie : 350 hect. dont 104 hect. en bois.
 
Population : 37 feux, 170 hab. en 1720-1726.
— 30 feux, 190 hab. en 1790. — 207 hab. en
1831. — 221 hab. en 1841. — 201 hab. en 1851.
— 216 hab. en 1861.— 222 hab. en 1866. —
227 h. en 1872, dont 99 hab. (38 mais., 38 mén.)
au bourg, d’où l'on domine les deux vallons
boisés.
 
''Assemblée'' le 1{{er}} dimanche de mars — Nul
commerce ; — nulle agriculture que pour les
besoins de la ferme ; — nul élève que de porcs,
on, comme on dit, de nourrit. — Ni pauvres,
d’ailleurs, ni riches. — Dans le coteau ont été
récemment découvertes de très-vastes et antiques
caves d’extraction de tuffean.
 
''Perception'' et ''Bureau de poste'' de Noyant.
 
La ''Mairie'', longtemps à louage, vient d’être
installée (1875) dans un petit réduit bâti sur la
droite de l’église. — Vis-à-vis, ''Ecole'' mixte,
tenue par une dame laïque.
 
La paroisse, maintenue en succursale le 5 nivôse
an XIII, fut supprimée et réunie à Méon
par ordonnance épiscopale du 20 février 1809. —
Elle a été rétablie vers 1832.
 
L’''Eglise'', dédiée à St Aubin, comprend une
nef unique, nue, blanchie, voûtée en bois, les
fenêtres modernisées, ouvrant par un arceau
déformé sur le chœur, dont les montants portent
des autels à droite de saint Symphorien , à
gauche de la Vierge, avec statues peintes du
XVIII{{e}} s. à la manière de Saint-Simon, V. ce
nom, dans des niches ornementées. Le chœur,
qui suit, terminé en cul-de-four , forme une
travée carrée, voûtée avec entrecroisements d’ogives,
liernes et formerets en saillie (XV{{e}} s.).
Dans le mur de gauche apparaît un œil-de-bœuf
roman ; au fond s’applique un autel-rétable
XVIII{{e}} s. avec niches, contenant les statues
à droite de St Jean, à gauche de St Aubin,
de môme style que les précédentes ; au centre,
un mauvais tableau, figurant la Cène, donné
par Math. Pays, marchand d’Angers, frère du
prieur Pays, qui fit en 1704 exécuter ces travaux.
A l’extérieur le portail est surmonté d’un
pignon autrefois à bretêche, et les murs latéraux
laissent entrevoir le petit appareil de moellon
irrégulier disposé en lignes régulières et vers S.
une large porte romane à claveaux intercalés de
ciment rouge (XI{{e}} s.).
 
La grande voie de Rillé à Baugé longeait
jusqu’au XVIII{{e}} s. le coteau mais sur le versant S.
et en contrebas de la route actuelle, par le
Perray, la Chucherie, la Pelouse, la Bafferie,
rejointe à ce point par le chemin de Parcé et
sous l’église par celui de Noyant. — Dès le X{{e}} s. le
pays apparaît comme un petit centre, ''villula'',
avec moulins sur les ruisseaux, église et marché.
La comtesse Adèle en fit don à l’abbaye St-Aubin
d’Angers (974) mais il fut reconnu que le domaine
dépendait du bénéfice d’un fondateur du nom de
Rainard. Les moines durent l’indemniser par le
paiement de 4 livres d’argent, et à deux siècles
de là encore donner 7 livres pour mettre fin aux
prétentions de ses héritiers. — Il y fut constitué
un prieuré, une obédience, ''obedientia'', à laquelle
resta attachée la cure et dont les bâtiments,
auj. transformés mais encore occupés par
le presbytère, enveloppaient à demi l’église.
 
''Prieurs-curés'' : Raoul des Tuffeaux, de
Tuffellis, 1178. — Louis de Mars, 1590. —
Martin Foucquereau, 1616. — Jacques Rallier,
1633, † le 30 mai 1656. Une visite de l’évêque
en 1630 constate la misère de la paroisse, l’église
toute décarrelée et ouverte aux pluies, les autels
sans livres ni mobilier, le presbytère en ruine et
vide, le cimetière sans clôture. — Etienne
Hamelin, 1656, † le 4 janvier 1694, prieur en
même temps de Grez-sur-Maine. — Toussaint
Pays, 1695, † en 1717. — Elie Gaultier, 1718,
qui résigne en décembre 1733. — René Boreau,
anc. vicaire d’Homme, 1734, 1760. — F. Mareschal,
1762, 1772. — Charles-Urbain Daburon,
V. ce nom, 1773, † le 6 avril 1791, âgé de
60 ans. — Tarode, mai 1791. — Marsillé, élu
le 27 novembre 1791.
 
La paroisse dépendait de l’Election de Baugé,
du District en 1788 de Château-la-Vallière, en
1790 de Baugé. Elle avait pour seigneur le prieur-curé,
qui prenait le titre de baron. Elle restait
couverte de landes qu’on essayait de défricher en
1788, et vers l’E. des bois de l’apanage. — J’y
trouve à résidence au XVII{{e}} s. Pierre Hamard,
ouvrier en soie de Tours, 1645, et Pierre Launay,
brodeur, de Lyon, 1660.
 
Maires : J. Maillé, 1792. — Brochoir,
1{{er}} messidor an VllI, † en 1806. — Et.-Bernard
Haye, 4 novembre 1806. — Vincent Huet,
25 octobre 1821. — Joreau, 2 février 1831. —
Vinc. Huet, 1843, démissionnaire en janvier
1857. — Jean Bouchet, 2 février 1857. — Louis
Verneau, 1862. — Jusseaume, 1874, 1876.
 
<small>Arch. de M.-et-L. C 192 ; G 21 ; H St-Aubin. — Arch. comm. Et.-C. — Cartul. de St-Aubin, Mss. 745, f. 6 et 123. — Chron. d’Anjou, I, 377 ; II, 21. — Tresvaux, ''hist. du Dioc. d’Ang.'', t. II, p. 444.</small>
}}
 
== Notes ==
{{Références}}
: Les [[Pèlerine|formes anciennes]] du nom.
 
 
{{BasPage Communes}}
 
{{DEFAULTSORT:Pellerine, La}}
[[Catégorie:Commune]]
[[Catégorie:Baugeois]]