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« Sarrigné » : différence entre les versions

5 393 octets ajoutés ,  7 juillet 2020
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* Le lavoir, restauré en 2020 avec le concours de la Fondation du patrimoine, alimenté en eau par une source naturelle<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Sarrigné. Le lavoir, lieu de vie et d’échanges'', 11 février 2020</ref>.
* Le lavoir, restauré en 2020 avec le concours de la Fondation du patrimoine, alimenté en eau par une source naturelle<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Sarrigné. Le lavoir, lieu de vie et d’échanges'', 11 février 2020</ref>.


[[Fichier:sarrigne_centre_2010a.jpg|thumb|upright=1|alt=Photographie du bourg.]]
== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
Présence d'une salle commune de loisirs, la salle Michel-Berger, et d'une bibliothèque municipale. Initialement située dans les locaux de la mairie, elle est installée dans un nouveau bâtiment depuis 2019. Une convention a été conclue avec le [[BiblioPôle]], la bibliothèque départementale de prêt<ref>Mairie de Sarrigné, ''Infos pratiques'', janvier 2018</ref>.
Présence d'une salle commune de loisirs, la salle Michel-Berger, et d'une bibliothèque municipale. Initialement située dans les locaux de la mairie, elle est installée dans un nouveau bâtiment depuis 2019. Une convention a été conclue avec le [[BiblioPôle]], la bibliothèque départementale de prêt<ref>Mairie de Sarrigné, ''Infos pratiques'', janvier 2018</ref>.
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== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Située à l'est d'Angers, entre Le Plessis-Grammoire et Bauné, Sarrigné est l'une des plus petite commune du département, avec une superficie de {{unité|2.97|km²}} ({{unité|297|hectares}}). Son altitude varie de 22 à 57 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
Située à l'est d'Angers, entre Le Plessis-Grammoire et Bauné, Sarrigné est l'une des plus petite commune du département, avec une superficie de {{unité|2.97|km²}} ({{unité|297|hectares}}). Son altitude varie de 22 à 57 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
[[Fichier:sarrigne_centre_2010a.jpg|center|thumb|upright=1|alt=Photographie du bourg.]]
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Sarrigné dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878,  pages [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 469|469]] et [[Dictionnaire Célestin Port/1878 - Tome 3 - Page 470|470]]</ref> :
{{citation|
'''Sarrigné''', canton N.-E. et arrond. d’Angers
(15 kil.). — ''Sarrigneium'' 1200 circa (H Savigny,
ch. or. 4), 1264 (Chaloché, t. II, p. 108). —
''Capella de Sarrigneio'' 1320 n. s. (G 354,
f. 12). — Entre Bauné (4 kil.) au N.-E., Andard
(4 kil.) au N.-O., à l’O. et au S., Corné
(7 kil.) au S.-E. et au S.
Le chemin d’intérêt commun de Fontaine-Milon
à Angers traverse la partie centrale et le bourg
de l’E. à l’O. (2 kil.).
Y naît le petit ruiss. de la Lande-Poyet.
En dépendent les ham. de la Perchaudière
(5 mais., 16 hab.), de la Maupassière (3 mais.,
11 hab.), de la Tuffière (7 mais., 18 hab.), du
Bois-Jarry (6 mais., 11 hab.), de la Varenne
(4 mais., 11 hab.), de la Paillette (3 mais., 14 h.)
et 17 fermes ou écarts.
Superficie : 297 hect. dont 20 hect. en vignes,
12 hect. en bois.
Population : 104 feux en 1720. — 63 feux,
280 hab. en 1789-1793. — 330 hab. en 1831. —
352 hab. en 1841. — 330 hab. en 1851. — 300 h.
en 1861. — 293 hab. en 1866. — 301 hab. en
1872. — 292 hab. en 1876. — dont 133 hab. au
bourg (42 mais., 43 mén.), — en décroissance
lente mais continue depuis 30 ans.
Perception de Pellouailles. — Bureau de
Poste de Corné.
Mairie avec Ecole laïque de garçons. —
Ecole de filles (Sœurs de Ste-Marie).
L’Eglise, sous le vocable de Notre-Dame (succursale,
30 septembre 1807), conserve quelques
colonnes avec chapiteaux romans du XII{{e}} s., qui
portaient la voûte de pierre à moitié ruinée. La
nef et le clocher, moins la flèche, ont été reconstruits
(arch. Beignet) en 1874 dans le style du
chœur, à fond plat carré, qui rappelle celui de
St-Serge d’Angers.
Le presbytère, acquis nal<sup>t</sup> par l’ancien curé
Beaufils, a été revendu par lui à la commune le
11 janvier 1823.
Nul vestige antique. L’église n’était jusqu’au
XIV{{e}} s. qu’une simple chapelle, fondée de 4 messes
par semaine et à la présentation alternative de
l’abbé de la Boissière et des curés d’Andard et de
Bauné. A l’entour vivaient 120 étagers, forcés, pour
les offices religieux et pour les baptêmes, mariages
ou sépultures, de se rendre aux églises de
Bauné ou d’Andard. A la demande des présentateurs
et sous la réserve de leurs droits respectifs,
l’évêque Hugues Odart érigea la chapelle en
église paroissiale par ordonnance du 19 février
1321 n. s. — Les registres remontent à 1582.
Curés : Pierre Fradin, inhumé le 12 décembre
1544 dans l’église des Augustins d’Angers.
Bruneau de Tartifume donne son épitaphe. —
Guill. Fradin, 1572. — René Chasteau, 1627.
— Jean Esperon, 1629. — Jean Collehault,
1630. — Toussaint Dreux, 1667. — René
Bouerre ou Bohaire, V. ce nom, t. I, p. 344,
1685, qui fut guéri de paralysie par l’intervention
de N.-D. de la Réale, V. ci-dessus, p. 228. —
Jean Desmazièrea, 1692, † le 14 mai 1709. —
André Marchand, † le 12 juillet 1730, âgé de
52 ans. — Urbain Delamotte, installé le 7 août
1730. — Alex. François Beaufils, 1777, qui résigne
en décembre 1790. — Jacq.-Etienne-Franç.
Peteul du Boulay, installé le 28 décembre
1790, qui abdique toute fonction ecclésiastique le
11 mars 1794.
Le fief formait une seigneurie primitivement
importante et qui prétendait titre de châtellenie,
quoique relevant d’une simple châtellenie, Daon.
Il était réuni au XVIII{{e}} s. au marquisat de
Laubrière. Le manoir, avec maison forte et pont-levis,
joignait l’église et le chemin de Corné. Il
était alors et depuis longtemps détruit, mais les
douves et les fossés en restaient encore apparents.
La mesure seigneuriale comptait le double de
celle des Ponts-de-Cé. — En est seigneur René de
Montortier, échevin d’Angers, 1549. René de la
Roussière 1553, Françoise de Montallais, veuve
de Jean de Bneil, 1571, Anne de Bueil, femme
de Jean d’Acigné, 1587, 1618, veuve en 1621,
Honorât d’Acigné 1626, René de la Roussière
1641, le comte de Grandbois 1700, Charles-Franç.
Lefebvre de Laubrière 1771.
La paroisse dépendait de l’Archidiaconé d’Angers,
de l’Archiprêtré d’Andard, de l’Election,
des Aides, du Grenier à sel et du District d’Angers.
Maires : Danjou, 1792. — Pierre Busson,
10 messidor an VII. — Ch.-Alex. Bénard de
Courtigis, 15 avril 1820. — Pierre Hamelin,
19 décembre 1822. — Caillault, 13 novembre
1831. — René Mahon, septembre 1843. —
Pierre Guépin, 14 février 1856, installé le 19. —
Collas, 1868, en fonctions. 1877.
Arch. de M.-et-L. E 77-91 et 1443 ; G 354, f. 12 ; H Chaloché,
XVI, 107. — Arch. commun. Et.-C. — Mss. 983. —
Brun. de Tart., Mss. 871, t. II, p. 214. — Grandet, Mss 620,
''Notre-Dame Angevine'', p. 159. — Pour les localités, voir,
à leur article, la Perehaudière, Bezins, etc.
}}


== Notes ==
== Notes ==