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« Sorciers en Anjou » : différence entre les versions

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{{citation|En l'année 1595 il fust pris grand nombre de sorciers en Anjou ; ils furent jettez en l'eaue pour voir s'ils iroyent au fond ou non, et n'y allant , on les jugeoit estre sorciers, enfin ils furent renvoyez à faute de preuves.}} (J. B. Coulon, 1842<ref>J. B. Coulon, ''Epoques saumuroises ou Esquisses historiques et anecdotiques sur Saumur et ses environs'', Javaud libraire-éditeur, 1842, p. 270</ref>)
{{citation|En l'année 1595 il fust pris grand nombre de sorciers en Anjou ; ils furent jettez en l'eaue pour voir s'ils iroyent au fond ou non, et n'y allant , on les jugeoit estre sorciers, enfin ils furent renvoyez à faute de preuves.}} (J. B. Coulon, 1842<ref>J. B. Coulon, ''Epoques saumuroises ou Esquisses historiques et anecdotiques sur Saumur et ses environs'', Javaud libraire-éditeur, 1842, p. 270</ref>)


Les sorciers jetaient des sorts : {{citation|Si dans une ferme le beurre vient à manquer parce que le lait ne crême pas : un sorcier a passé par là et l'a emporté. Pour s'emparer du beurre, voici comment les sorciers s'y prennent : pendant la nuit du premier au deux [[Arbre de mai|mai]], ils traînent une guenille tout autour de la prairie où paissent les vaches, en faisant des invocations. Il n'est pas rare d'entendre un paysan dire : un tel nous a tout volé notre beurre, on n'en fait plus. }} (G. De Launay, 1893<ref>G. De Launay, ''Traditions et superstitions de l'Anjou'' dans ''Revue des traditions populaires'' de la Société des traditions populaires au Musée d'ethnographie du Trocadéro (Paris), 8{{e}} année, tome VIII, n° 2, février 1893, [[Dictons et croyances de l'Anjou|p. 94]]</ref>)
Les sorciers jetaient des sorts : {{citation|Si dans une ferme le beurre vient à manquer parce que le lait ne crême pas : un sorcier a passé par là et l'a emporté. Pour s'emparer du beurre, voici comment les sorciers s'y prennent : pendant la nuit du premier au deux [[Arbre de mai en Maine-et-Loire au XIXe siècle|mai]], ils traînent une guenille tout autour de la prairie où paissent les vaches, en faisant des invocations. Il n'est pas rare d'entendre un paysan dire : un tel nous a tout volé notre beurre, on n'en fait plus. }} (G. De Launay, 1893<ref>G. De Launay, ''Traditions et superstitions de l'Anjou'' dans ''Revue des traditions populaires'' de la Société des traditions populaires au Musée d'ethnographie du Trocadéro (Paris), 8{{e}} année, tome VIII, n° 2, février 1893, [[Dictons et croyances de l'Anjou|p. 94]]</ref>)


Ils volaient le beurre : La nuit du 1{{er}} mai est spécialement la nuit des sourciers et des voleurs de beurre. Pour déjouer les maléfices des sorciers qui volaient le beurre, les fermières tiraient leurs vaches dans un pot de cuivre jaune. (Verrier et Onillon, 1908<ref>Glossaire des parlers de l'Anjou, ''op. cit.'', ''Vol du beurre'', t. 2 p. 452 et [[Glossaire Verrier et Onillon - volume 2 - page 432|p. 432]]</ref>)
Ils volaient le beurre : La nuit du 1{{er}} mai est spécialement la nuit des sourciers et des voleurs de beurre. Pour déjouer les maléfices des sorciers qui volaient le beurre, les fermières tiraient leurs vaches dans un pot de cuivre jaune. (Verrier et Onillon, 1908<ref>Glossaire des parlers de l'Anjou, ''op. cit.'', ''Vol du beurre'', t. 2 p. 452 et [[Glossaire Verrier et Onillon - volume 2 - page 432|p. 432]]</ref>)