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Des tournées de passage apparaissent à la fin du {{XIXs}}, puis un premier cinéma permanent ouvre sur la ville d'Angers le 15 décembre 1907 dans les locaux du cirque-théâtre (place Molière)<ref group="N">Cirque-théâtre construit en 1866 quai Royal, devenu par la suite place Molière (dictionnaire Célestin Port 1965, ''op. cit.'', p. 140).</ref>. Un établissement cinématographie ouvre l'année suivante rue Saint-Denis, les ''Fantaisies Cinéma'', à proximité de la place du Ralliement, et un autre boulevard de Saumur, le ''Comorama mouvant''. Ils disparaissent avant la Première Guerre mondiale. Un nouveau cinéma s'implante ensuite en 1922 rue Louis de Romain, le ''Cinéma Familia'', qui devient ensuite le ''Palace'', et le Cosmorama devient le ''Cinéma des Variétés''. Plusieurs autres cinémas de quartier ouvrent au milieu du {{XXs}}, la ville | Des tournées de passage apparaissent à la fin du {{XIXs}}, puis un premier cinéma permanent ouvre sur la ville d'Angers le 15 décembre 1907 dans les locaux du cirque-théâtre (place Molière)<ref group="N">Cirque-théâtre construit en 1866 quai Royal, devenu par la suite place Molière (dictionnaire Célestin Port 1965, ''op. cit.'', p. 140).</ref>. Un établissement cinématographie ouvre l'année suivante rue Saint-Denis, les ''Fantaisies Cinéma'', à proximité de la place du Ralliement, et un autre boulevard de Saumur, le ''Comorama mouvant''. Ils disparaissent avant la Première Guerre mondiale. Un nouveau cinéma s'implante ensuite en 1922 rue Louis de Romain, le ''Cinéma Familia'', qui devient ensuite le ''Palace'', et le Cosmorama devient le ''Cinéma des Variétés''. Plusieurs autres cinémas de quartier ouvrent au milieu du {{XXs}}, la ville comptant sept salles dans les années 1950 et douze dans les années 1960<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 1, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 141</ref>{{,}}<ref>Sylvain Bertoldi, ''Les premières salles de cinéma angevines'', dans ''Vivre à Angers'', n° 241, décembre 2000</ref>{{,}}<ref>Joël Prévôt, ''La face cachée de la douceur angevine : mémoire d'un sapeur-pompier angevin'', Cheminements, 2000, p. 45 (incendie au cinéma Les Variétés, boulevard Foch, le 4 mai 1930)</ref>{{,}}<ref>Raymond Marchand, ''Le temps des restrictions : la vie des Angevins sous l'Occupation'', Cheminements, 2000, p. 352 (les salles angevines des Variétés et du Palace sont les premières à relever leurs rideaux)</ref>. | ||
Le département de Maine-et-Loire compte 140 salles en 1930. Les salles se multiplient en ville à l'aube des années cinquante. Angers comptera une quinzaine de salles permanentes dont le Régent rue Lenepveu et l'Élysée avenue Patton. S'en suivent l'Ariel boulevard Foch, le Colisée boulevard Foch, le Beaurepaire boulevard Dumesnil, l'Étoile rue Henri Fournier, le Pax rue Champ de Bataille | Le département de Maine-et-Loire compte 140 salles en 1930. Les salles se multiplient en ville à l'aube des années cinquante. Angers comptera une quinzaine de salles permanentes dont le Régent rue Lenepveu et l'Élysée avenue Patton, outre le Palace rue Louis de Romain et les Variétés boulevard Foch. S'en suivent l'Ariel boulevard Foch, le Colisée boulevard Foch, le Beaurepaire boulevard Dumesnil, l'Étoile rue Henri Fournier, le Pax rue Champ de Bataille, le Pélican place du Pélican, l'Impérator rue Gate Argent, le Familial rue d'Antioche, l'Anjou place Ney, le Rex rue Châteaugontier, le Français rue de la Gare, le Vauban avenue Vauban, le Paris aux Justices. Le cinéma Les Variétés, alors indépendant, reste longtemps la plus grande salle de la région<ref>Archives départementales de Maine-et-loire, ''Le premier siècle du cinéma en Anjou'', 2010-2016</ref>{{,}}<ref>Angers Villactu, ''La nouvelle vie des cinémas angevins'', 17 avril 2015</ref>{{,}}<ref>Salles de cinémas - Ciné façades, ''Palace (Angers - 49), 2011-2017</ref>{{,}}<ref>Jacques Maillard (dir.), ''Angers XXe siècle'', Ville d'Angers, 2000, p. 67</ref>. | ||
Un cinéma d'art et essai ouvre dans le centre-ville d'Angers en mars 1982, ''Les 400 coups''<ref name="aa-1988">Archives municipales de la ville d'Angers, ''Almanach d'Angers 1978-1988'', 24 mars 2006</ref>, puis plus tard un multiplex cinématographique Gaumont dans le quartier Saint-Serge en décembre 2000<ref name="aa-2003">Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers Loire Métropole, ''Almanach d'Angers 1999-2003'', 1er juillet 2011</ref>. Les cinémas l'''Ariel'' et le ''Colisée'' ferment quant à eux à l'aube des années 2000, et le ''Gaumont Variétés'' du boulevard Foch | Un cinéma d'art et essai ouvre dans le centre-ville d'Angers en mars 1982, ''Les 400 coups''<ref name="aa-1988">Archives municipales de la ville d'Angers, ''Almanach d'Angers 1978-1988'', 24 mars 2006</ref>, puis plus tard un multiplex cinématographique Gaumont dans le quartier Saint-Serge en décembre 2000<ref name="aa-2003">Archives municipales de la ville d'Angers et d'Angers Loire Métropole, ''Almanach d'Angers 1999-2003'', 1er juillet 2011</ref>. Les cinémas l'''Ariel'' et le ''Colisée'' ferment quant à eux à l'aube des années 2000, et le ''Gaumont Variétés'' du boulevard Foch ferme en octobre 2013<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers. Fermetures des cinémas boulevard Foch : les premiers coups durs en 2000'', 8 et 9 octobre 2013</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Angers. Le Gaumont Variétés va fermer ses portes boulevard Foch le 20 octobre'', 8 et 9 octobre 2013</ref>. La ville ne compte plus alors que deux cinémas. | ||
En 2015, un nouveau complexe cinématographique ouvre dans l'agglomération angevine, ''le Cinéville'' aux Ponts-de-Cé<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. Cinéma : le Cinéville ouvre ses salles le 14 octobre'', 16 et 17 septembre 2015</ref>. En 2017, les trois cinémas de l'agglomération affichent une fréquentation de {{formatnum:308336}} entrées pour Les 400 coups, environ {{formatnum:750000}} entrées pour le Gaumont multiplexe et {{formatnum:353273}} entrées pour le Cinéville des Ponts-de-Cé<ref>Ouest-France (Simon Vannereau), ''Cinéma. 1,4 million de cinéphiles dans les salles angevines en 2017'', 10 janvier 2018</ref>. | En 2015, un nouveau complexe cinématographique ouvre dans l'agglomération angevine, ''le Cinéville'' aux Ponts-de-Cé<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. Cinéma : le Cinéville ouvre ses salles le 14 octobre'', 16 et 17 septembre 2015</ref>. En 2017, les trois cinémas de l'agglomération affichent une fréquentation de {{formatnum:308336}} entrées pour Les 400 coups, environ {{formatnum:750000}} entrées pour le Gaumont multiplexe et {{formatnum:353273}} entrées pour le Cinéville des Ponts-de-Cé<ref>Ouest-France (Simon Vannereau), ''Cinéma. 1,4 million de cinéphiles dans les salles angevines en 2017'', 10 janvier 2018</ref>. |