Aller au contenu

« Canton du Louroux-Béconnais » : différence entre les versions

cplt
(cplt)
(cplt)
Ligne 4 : Ligne 4 :


== Généralités ==
== Généralités ==
Le canton est créé en 1790. Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, éd. P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers),1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXI|p. XXXI]]</ref>{{,}}<ref>Dictionnaire Célestin Port, ''op. cit.'', t. 1, 1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXIX|p. XXXIX]]</ref>. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français ne seront pas modifiés avant le début du XXI{{s}}.
Le canton est créé en 1790. Les cantons sont créés à la réorganisation administrative qui suit la Révolution<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1, éd. P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers),1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXI|p. XXXI]]</ref>{{,}}<ref>Dictionnaire Célestin Port, ''op. cit.'', t. 1, 1874-1878, [[Dictionnaire Célestin Port/1874 - Tome 1 - Page XXXIX|p. XXXIX]]</ref>. Cette division administrative, qui regroupe plusieurs communes, est la circonscription d'élection du conseiller général qui siège au conseil du département. La plupart des cantons français ne seront pas modifiés avant le début du {{XXIs}}.


De 1790 à 1958, ils sont le siège du juge de paix, juridiction de proximité<ref>Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey, ''De la compétence des juges de paix'', Cinquième édition, Théophile Barrois père (Paris), 1820, p. 33-35</ref>.
De 1790 à 1958, ils sont le siège du juge de paix, juridiction de proximité<ref>Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey, ''De la compétence des juges de paix'', Cinquième édition, Théophile Barrois père (Paris), 1820, p. 33-35</ref>.
Ligne 13 : Ligne 13 :


Michel Boursier en est son dernier élu<ref>[[Canton du Louroux-Béconnais/Archive cg|Canton du Louroux-Béconnais (CG)]], décembre 2013</ref>.
Michel Boursier en est son dernier élu<ref>[[Canton du Louroux-Béconnais/Archive cg|Canton du Louroux-Béconnais (CG)]], décembre 2013</ref>.
== Hippolyte Sauvage (1873) ==
<!-- Reproduction du texte d'Hippolyte Sauvage. Ne peut être modifié. -->
Canton du Louroux-Béconnais par Hippolyte Sauvage en 1873<ref>Hippolyte Sauvage, ''Un canton de l'Anjou sous la Terreur et durant la guerre de la Chouannerie'', Impr. P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau (Angers), 1873, pages 1 à 4</ref>.
{{citation|
'''Le canton du Louroux-Béconnais'''.
Le canton du Louroux-Béconnais n'a pas eu
toujours les limites qu'il possède aujourd'hui.
A la formation du district d'Angers, qui se
composa de 17 cantons, le territoire dont nous
écrivons les annales fut réparti sur quatre
d'entre eux. Les communes du Louroux-Béconnais, de
la Cornuaille et de Villemoisan formèrent le
canton du Louroux.
Celles de Saint-Clément-de-la-Place, de
Saint-Jean-des-Marais, de Bécon, du Plessis-Macé
et de la Membrolle furent comprises dans
le canton qui eut Saint-Clément-de-la-Place
pour chef-lieu.
Saint-Sigismond appartint au canton de
Champtocé.
Enfin Saint-Augustin-des-Bois à celui de
Saint-Georges-sur-Loire.
Cette organisation, qui remontait au décret
du 14 mars 1790, subsista seulement jusqu'en
l'an IV. Le canton de Saint-Clément-de-la-Place
fut alors supprimé. Les communes de
Saint-Clément-de-la-Place, de Saint-Jean-des-Marais
et de Bécon furent annexées au canton
du Louroux qui, avec l'adjonction de celles de
Saint-Sigismond et de Saint-Augustin-des-Bois,
se trouva définitivement constitué tel
qu'il a toujours été depuis.
Mais en l'an IV de la République, au moment
de cette organisation que nous signalons,
la plupart de ces communes avaient déjà
subi une transformation bien autrement importante,
car elles avaient changé de noms et
délaissé ceux qui rappelaient soit la féodalité,
soit des dénominations religieuses.
Ainsi Saint-Clément, désigné bien improprement
sous la spécification de la Place, au
lieu de la Plesse, siége de son fief de Haubert,
le plus important, s'appelait Clément-de-laPlace,
ou simplement Clément.
Saint-Jean-des-Marais était la commune des Marais.
Villemoisan devenait Mont-de-l'Etang, de
la situation particulière de son bourg au dessus
d'un étang profondément encaissé dans
un pittoresque ravin.
Saint-Sigismond empruntait son nom de
Val-d'Oxance ou d'Auxance à un ruisseau torrentueux
qui lui sert de limites au nord et qui
le sépare de Villemoisan.
Saint-Augustin-des-Bois prenait celui de
les Grands-Bois (1).
Bécon, la Cornuaille et le Louroux conservèrent
seuls leurs qualifications. Cette dernière
commune n'eût sans doute pas profité
de cet avantage si l'on eût fait attention à
son étymologie ''de Oratorio''. Mais alors on ne
demandait pas tant de science philologique.
Telle est l'origine de ce canton du Louroux,
situé dans l'ancien ''pagus Besconiensis'', et dans
les limites de la baronnie de Bécon, aussi antique
peut-être que le régime féodal inauguré
par Charlemagne.
:(1) Nous pourrions multiplier ces dénominations : Saint-Georges-sur-Loire, dont le bureau d'enregistrement recevait les actes publics du canton du Louroux, s'appelait Beausite.
}}


== Célestin Port (1876) ==
== Célestin Port (1876) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Canton du Louroux-Béconnais dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1876, pages 553 et 554</ref> :
Canton du Louroux-Béconnais dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1876<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, 1876, pages 553 et 554</ref> :


{{citation|
{{citation|