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« Les Ponts-de-Cé » : différence entre les versions

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loire à vélo
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En 1791, Les Ponts-de-Cé a absorbé la commune de [[Sorges]].
En 1791, Les Ponts-de-Cé a absorbé la commune de [[Sorges]].


La commune est membre de la communauté urbaine [[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers-Loire-Métropole]], et se trouve dans le canton [[Canton des Ponts-de-Cé|des Ponts-de-Cé]], dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Les Ponts-de-Cé (49246)'', 2020</ref>.
La commune est membre de la communauté urbaine [[Communauté urbaine Angers Loire Métropole|Angers-Loire-Métropole]], et se trouve dans le canton [[Canton des Ponts-de-Cé|des Ponts-de-Cé]] ([[Canton des Ponts-de-Cé (ancien)|Ponts-de-Cé]] en 1793 et 1801<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Les Ponts-de-Cé'', 2007</ref>), dont elle est bureau centralisateur, et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Les Ponts-de-Cé (49246)'', 2020</ref>.


Son code commune (Insee) est 49246 et son code postal est 49130. Les habitants se nomment les Ponts-de-céais et les Ponts-de-céaises. Sa population est de {{formatnum:11387}} habitants en 1999 et de {{formatnum:12679}} en 2017<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2017|2017]])</ref>. La commune appartient à l'Unité urbaine d'Angers, à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />.
Son code commune (Insee) est 49246 et son code postal est 49130. Les habitants se nomment les Ponts-de-céais et les Ponts-de-céaises. Sa population est de {{formatnum:11387}} habitants en 1999, {{formatnum:11975}} en 2012 et {{formatnum:12819}} en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2012|2012]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. La commune des Ponts-de-Cé appartient à l'Unité urbaine d'Angers, à l'Aire d'attraction des villes d'Angers, à la Zone d'emploi d'Angers et au bassin de vie d'Angers<ref name="insee-gae" />.


Mairie : 7 rue Charles de Gaulle, 49130 Les Ponts-de-Cé (tél. 02 41 79 75 75, courriel [mailto:mairie@ville-lespontsdece.fr lespontsdece]).
Mairie : 7 rue Charles de Gaulle, 49130 Les Ponts-de-Cé (tél. 02 41 79 75 75, courriel [mailto:mairie@ville-lespontsdece.fr lespontsdece]).


Services publics : Les Ponts-de-Cé étaient autrefois désservis par le [[Noms des arrêts du tramway d'Angers|tramway électrique d'Angers]], inauguré en mai 1896 et supprimé en octobre 1948<ref name="cport-1989" />.
Services publics : Les Ponts-de-Cé étaient autrefois desservis par le [[Noms des arrêts du tramway d'Angers|tramway électrique d'Angers]], inauguré en mai 1896 et supprimé en octobre 1948<ref name="cport-1989" />.


Le 11 janvier 2011 des élèves du [[Collège Les Ponts-de-Cé François Villon|collège François Villon]] ont participé à une journée de sensibilisation sur le thème « [[Comment dire l'enfance en danger ? 11 janvier 2011|Comment dire l'enfance en danger ?]] ».
Le {{date|11 janvier 2011}}, des élèves du [[Collège Les Ponts-de-Cé François Villon|collège François Villon]] ont participé à une journée de sensibilisation sur le thème « [[Comment dire l'enfance en danger ? 11 janvier 2011|Comment dire l'enfance en danger ?]] ».


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
La présence humaine y est attestée dès la Préhistoire. Traversée par trois cours d'eau (la Loire, l'Authion et le Louet), les premiers ponts remontent à l'époque romaine, prolongés par des voies. La chaussée parcourant les villages de Saint-Aubin, l'Île-Forte (ou Île du Bourg) et Saint-Maurille, fut longtemps une des seules voies entre Nantes et Saumur. Elle donnera naissance à la ville. Pour défendre ce passage de la Loire, un château en bois est édifié au {{IXs}} pour barrer la route aux Vikings. Plus tard, au {{XIIe}}, un château fort en pierres est édifié<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|263-276}}</ref>{{,}}<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''L'histoire'', juin 2017</ref>.
La présence humaine y est attestée dès la Préhistoire. Traversée par trois cours d'eau (la Loire, l'Authion et le Louet), les premiers ponts remontent à l'époque romaine, prolongés par des voies. La chaussée parcourant les villages de Saint-Aubin, l'Île-Forte (ou Île du Bourg) et Saint-Maurille, est longtemps une des seules voies entre Nantes et Saumur. Elle donne naissance à la ville. Pour défendre ce passage de la Loire, un château en bois est édifié au {{IXs}} pour barrer la route aux Vikings. Plus tard, au {{XIIe}}, un château fort en pierres est édifié<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|263-276}}</ref>{{,}}<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''L'histoire'', juin 2017</ref>.


Patrimoine architectural<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Les Ponts-de-Cé)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''Patrimoine'', septembre 2014</ref> :
Patrimoine architectural<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Les Ponts-de-Cé)'', mai 2012</ref>{{,}}<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''Patrimoine'', septembre 2014</ref> :
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* La ferme de Montplaisir (levée de Belle-Poule) du {{XVIIs}} ;
* La ferme de Montplaisir (levée de Belle-Poule) du {{XVIIs}} ;
* L'hôtel de voyageurs dit Relais de l'Écu de France, du {{XVIIIs}} ;
* L'hôtel de voyageurs dit Relais de l'Écu de France, du {{XVIIIs}} ;
* Les maisons 2 rue du Commandant-Bourgeois à Saint-Maurille ({{XVIe}}), 6 rue du Commandant-Bourgeois ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 22 rue du Commandant-Bourgeois ({{XVIe}}), 72 rue Commandant-Bourgeois ({{XVIIIe}}), 75 rue Commandant-Bourgeois ({{XVIIIe}}), 2 rue Rouget-de-Lisle à l'Ile ({{XVIIe}}), 4 rue Rouget-de-Lisle ({{XVe}}), 6 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 8 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 12 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 23 rue Rouget-de-l'Isle ({{XVIIIe}}), 24 rue Rouget-de-l'Isle ({{XVIe}}), 36 bis rue Rouget-de-l'Isle ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}), 10 rue des Dames à l'Ile ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 2 rue Victor-Hugo à Saint-Aubin ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 25 rue Victor-Hugo ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 30 rue Victor-Hugo ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 1 rue de l'Église à Sorges ({{XVIIIe}}), 4 rue de l'Église ({{XVIIIe}}), 1 rue des Volontaires à Saint-Aubin ({{XVIIIe}}), 3 rue des Volontaires ({{XVIIIe}}), 8 rue des Volontaires ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 10 rue des Volontaires ({{XVIe}}), 13 rue Lamartine à Sorges ({{XVIIIe}}), 3 rue du Chevet à Sorges ({{XVIIIe}}), 1 port du Grand-Large à Saint-Maurille ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 3 bis rue Boutreux à l'Ile ({{XVIIIe}}), 8 rue Boutreux ({{XVe}}-{{XIXe}}), 12 rue Boutreux ({{XVe}}), 3 rue Joachim-du-Bellay à Saint-Maurille ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 5 rue Joachim-du-Bellay ({{XVIIIe}}), 29 port du Grand-Large ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 21 rue Edouard-Guinet au Fauconneries ({{XVIIe}}), impasse Joachim-du-Bellay à l'Ile ({{XVIIIe}}), 3 rue Jean-Bodin à l'Ile ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}), 4 rue Pasteur à Saint-Maurille ({{XVIIIe}}), 26 chemin du Portu au Maupertuis ({{XVIIIe}}), 10 rue des Lauriers à l'Ile ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), des Copardières ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), de la Nouzillerie ({{XVIIe}}), de la Closerie-des-Airaux à Saint-Maurille ({{XVIIIe}}), maison dite la Chapellenie aux Grandes-Plaines ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}) ;
* Les maisons 2 rue du Commandant-Bourgeois à Saint-Maurille ({{XVIe}}), 6 rue du Commandant-Bourgeois ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 22 rue du Commandant-Bourgeois ({{XVIe}}), 72 rue Commandant-Bourgeois ({{XVIIIe}}), 75 rue Commandant-Bourgeois ({{XVIIIe}}), 2 rue Rouget-de-Lisle à l'Ile ({{XVIIe}}), 4 rue Rouget-de-Lisle ({{XVe}}), 6 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 8 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 12 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 23 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIIIe}}), 24 rue Rouget-de-Lisle ({{XVIe}}), 36 bis rue Rouget-de-Lisle ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}), 10 rue des Dames à l'Île ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 2 rue Victor-Hugo à Saint-Aubin ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 25 rue Victor-Hugo ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 30 rue Victor-Hugo ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 1 rue de l'Église à Sorges ({{XVIIIe}}), 4 rue de l'Église ({{XVIIIe}}), 1 rue des Volontaires à Saint-Aubin ({{XVIIIe}}), 3 rue des Volontaires ({{XVIIIe}}), 8 rue des Volontaires ({{XVIe}}-{{XVIIe}}), 10 rue des Volontaires ({{XVIe}}), 13 rue Lamartine à Sorges ({{XVIIIe}}), 3 rue du Chevet à Sorges ({{XVIIIe}}), 1 port du Grand-Large à Saint-Maurille ({{XVIe}}-{{XIXe}}), 3 bis rue Boutreux à l'Île ({{XVIIIe}}), 8 rue Boutreux ({{XVe}}-{{XIXe}}), 12 rue Boutreux ({{XVe}}), 3 rue Joachim-du-Bellay à Saint-Maurille ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 5 rue Joachim-du-Bellay ({{XVIIIe}}), 29 port du Grand-Large ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), 21 rue Édouard-Guinet au Fauconneries ({{XVIIe}}), impasse Joachim-du-Bellay à l'Île ({{XVIIIe}}), 3 rue Jean-Bodin à l'Île ({{XVIe}}-{{XVIIIe}}), 4 rue Pasteur à Saint-Maurille ({{XVIIIe}}), 26 chemin du Portu au Maupertuis ({{XVIIIe}}), 10 rue des Lauriers à l'Île ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), des Copardières ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}), de la Nouzillerie ({{XVIIe}}), de la Closerie-des-Airaux à Saint-Maurille ({{XVIIIe}}), maison dite la Chapellenie aux Grandes-Plaines ({{XVIIIe}}-{{XIXe}}) ;
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulin à vent]] dit le moulin Marcille, du {{XVIIIs}} ;
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulin à vent]] dit le moulin Marcille, du {{XVIIIs}} ;
* Le portail de l'abbaye aux Dames (l'Ile), des {{XVIe}} et {{XVIIs}}s ;
* Le portail de l'abbaye aux Dames (l'Île), des {{XVIe}} et {{XVIIs}}s ;
* Le presbytère (Saint-Maurille), du {{XVIIIs}} ;
* Le presbytère (Saint-Maurille), du {{XVIIIs}} ;
* Le puits de la ferme du château de Belle-Poule, du {{XVIIIs}} ;
* Le puits de la ferme du château de Belle-Poule, du {{XVIIIs}} ;
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Mention du camp de César au {{XIXs}} dans la [[carte de Victor Levasseur (1852)]].
Mention du camp de César au {{XIXs}} dans la [[carte de Victor Levasseur (1852)]].


On trouvait des [[Ardoisière des Ponts-de-Cé|carrières d'ardoise]] sur la commune, à La Glardière et à Belle-Poule<ref>CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Les Ponts de Cé'', décembre 2015</ref>. Jusqu'à la création du canal de l'Authion au {{XVIIIe}}, les ports de la Guilbotte et des Epinettes étaient les principaux points d'embarquement des [[Ardoisières|ardoises de Trélazé]], et jusqu'à la canalisation du [[Layon]] à la même époque, les bateaux hollandais de commerce remontaient jusqu'aux ponts-de-Cé<ref name="cport-1989" />.
On trouvait des [[Ardoisière des Ponts-de-Cé|carrières d'ardoise]] sur la commune, à La Glardière et à Belle-Poule<ref>CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Les Ponts de Cé'', décembre 2015</ref>. Jusqu'à la création du canal de l'Authion au {{XVIIIe}}, les ports de la Guilbotte et des Epinettes étaient les principaux points d'embarquement des [[Ardoisières|ardoises de Trélazé]], et jusqu'à la canalisation du [[Layon]] à la même époque, les bateaux hollandais de commerce remontaient jusqu'aux Ponts-de-Cé<ref name="cport-1989" />.


Le territoire des Ponts-de-Cé se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>.
Le territoire des Ponts-de-Cé se trouve sur la zone du Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'[[Val de Loire angevin classé à l'UNESCO|UNESCO]]<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - 933 Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes'', juin 2017</ref>.
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Présence de plusieurs équipements sportifs et pratique de plusieurs activités sportives comme le football, le basket-ball, le tennis, le badminton, la pétanque, [[ASPC Gymsport|la gymnastique]], le judo, le cyclisme, le canoë, etc<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''Associations'', octobre 2017</ref>. À Sorges, on pratique la [[boule de fort]] à la société la Bienvenue<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. À Sorges, la réouverture de la société la Bienvenue fait des heureux'', 27 juin 2021</ref>. Le cercle Saint-Aubin accueille des activités de boules, de billard et de cartes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. Cercle Saint-Aubin : vivement mercredi !'', 7 juin 2021</ref>. En juin 2021 s'est déroulé les championnats de France élite de gymnastique acrobatique et d'aérobic au complexe Athlétis, sous l'égide de l'AS Ponts-de-Cé Gym'sport<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. Avec l'élite de la gym acrobatique'', 7 juin 2021</ref>.
Présence de plusieurs équipements sportifs et pratique de plusieurs activités sportives comme le football, le basket-ball, le tennis<ref>AS Ponts-de-Cé Tennis, ''Plus de 50 ans d'histoire'', novembre 2022 — Sur ce sujet voir [[Alice Soulié]].</ref>, le badminton, la pétanque, [[ASPC Gymsport|la gymnastique]], le judo, le cyclisme, le canoë, etc<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''Associations'', octobre 2017</ref>. À Sorges, on pratique la [[boule de fort]] à la société la Bienvenue<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. À Sorges, la réouverture de la société la Bienvenue fait des heureux'', 27 juin 2021</ref>. Le cercle Saint-Aubin accueille des activités de boules, de billard et de cartes<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. Cercle Saint-Aubin : vivement mercredi !'', 7 juin 2021</ref>. En juin 2021 s'est déroulé les championnats de France élite de gymnastique acrobatique et d'aérobic au complexe Athlétis, sous l'égide de l'AS Ponts-de-Cé Gym'sport<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé. Avec l'élite de la gym acrobatique'', 7 juin 2021</ref>.
 
Une [[Chanson du jeu de boules de fort|chanson sur le jeu de boules de fort]] a été écrite au début du {{XXs}} par Anatole-Joseph Verrier, dédiée aux joueurs du Cercle de la Paix<ref>Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l'Anjou'', Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2{{e}}, [[Glossaire Verrier et Onillon - volume 2 - page 377|page 377]]</ref>.


La maison des associations, lieu d'information et de services, permet les échanges inter associatifs<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''Maison des associations'', 2019-2021</ref>.
La maison des associations, lieu d'information et de services, permet les échanges inter associatifs<ref>Mairie des Ponts-de-Cé, ''Maison des associations'', 2019-2021</ref>.
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== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
[[File:pontsdece 2016a.jpg|thumb|upright=1|alt=Photographie d'un paysage aux Ponts-de-Cé.]]
[[File:pontsdece 2016a.jpg|thumb|alt=Photographie d'un paysage aux Ponts-de-Cé.]]
Situation : La commune des Ponts-de-Cé, située au sud-est d'Angers, s'étend sur {{unité|19.55|km|2}} ({{unité|1955|hectares}}) et son altitude varie de 15 à 36 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur les unités paysagères de la confluence angevine, du val d'Anjou, des plateaux de l'Aubance et de la Loire des promontoires<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
La commune urbaine des Ponts-de-Cé, située au sud-est d'Angers, s'étend sur {{unité|19.55|km|2}} ({{unité|1955|hectares}}) et son altitude varie de 15 à {{unité|36|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur les unités paysagères de la confluence angevine, du val d'Anjou, des plateaux de l'Aubance et de la Loire des promontoires<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.


Quartiers : Outre l'ancienne commune de [[Sorges]], on trouve plusieurs quartiers sur la commune : [[Les Ponts de Cé - La Chesnaie|La Chesnaie]], [[Les Ponts de Cé - La Guillebotte|La Guillebotte]], [[Les Ponts de Cé - L'Ile|L'Ile]], [[Les Ponts de Cé - Saint Aubin|Saint-Aubin]] et [[Les Ponts de Cé - Saint Maurille|Saint-Maurille]].
La ville se compose de plusieurs quartiers : Outre l'ancienne commune de [[Sorges]], on trouve plusieurs quartiers sur la commune : [[Les Ponts de Cé - La Chesnaie|La Chesnaie]], [[Les Ponts de Cé - La Guillebotte|La Guillebotte]], [[Les Ponts de Cé - L'Ile|L'Ile]], [[Les Ponts de Cé - Saint Aubin|Saint-Aubin]] et [[Les Ponts de Cé - Saint Maurille|Saint-Maurille]].


Hydrographie : Les Ponts-de-Cé est traversée par trois cours d'eau, la Loire, l'Authion et le Louet. La [[Loire]] la traverse d'est en ouest. Les ponts de Dumnacus et de l'A87 y enjambent le fleuve. Venant de la commune voisine de [[Trélazé]], la rivière de l'[[Authion]], canalisée, traverse également son territoire. Le [[Louet]], bras de la Loire, marque le limite sud-ouest de la commune<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (Les Ponts-de-Cé)'', juin 2017</ref>. Cette commune ligérienne est soumise aux crues et inondations, la ville étant inondable à 75 %<ref>Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''Sud-Loire. La ville des Ponts-de-Cé inondable à 75 %'', 3 octobre 2020</ref>.
Hydrographie : Les Ponts-de-Cé est traversée par trois cours d'eau, la Loire, l'Authion et le Louet. La [[Loire]] la traverse d'est en ouest. Les ponts de Dumnacus et de l'A87 y enjambent le fleuve. Venant de la commune voisine de [[Trélazé]], la rivière de l'[[Authion]], canalisée, traverse également son territoire. Le [[Louet]], bras de la Loire, marque le limite sud-ouest de la commune<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (Les Ponts-de-Cé)'', juin 2017</ref>. Cette commune ligérienne est soumise aux crues et inondations, la ville étant inondable à 75 %<ref>Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''Sud-Loire. La ville des Ponts-de-Cé inondable à 75 %'', 3 octobre 2020</ref>.


Sur la rive droite de la Loire se trouve la levée de Belle Poule, qui s'étend des Ponts-de-Cé à La Daguenière<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (levée de Belle Poule)'', mars 2017 — Sur ce sujet, voir [[Val angevin]].</ref>. La digue en rive droite de la Loire, dite [[Val angevin#Histoire et patrimoine|la Grande Levée]], et dont l'origine remonte au Moyen Âge, s'étend en Anjou de Varennes-sur-Loire aux Ponts-de-Cé<ref>Mission Val de Loire (syndicat mixte interrégional des régions Centre-Val de Loire et Pays de la Loire), ''La grande levée d'Anjou'', avril 2017</Ref>.
Sur la rive droite de la Loire se trouve la levée de Belle-Poule, qui s'étend des Ponts-de-Cé à La Daguenière<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (levée de Belle Poule)'', mars 2017 — Sur ce sujet, voir [[Val angevin]].</ref>. La digue en rive droite de la Loire, dite [[Val angevin#Histoire et patrimoine|la Grande Levée]], et dont l'origine remonte au Moyen Âge, s'étend en Anjou de Varennes-sur-Loire aux Ponts-de-Cé<ref>Mission Val de Loire (syndicat mixte interrégional des régions Centre-Val de Loire et Pays de la Loire), ''La grande levée d'Anjou'', avril 2017</Ref>.


Protections : La commune est dans la zone [[Zones Natura 2000 en Maine-et-Loire|Natura 2000]] de la vallée de la Loire entre Nantes et Les Ponts-de-Cé, zone de 90 kilomètres le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes'', juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)</ref>. Les zones de la Vallée de la Loire amont, de Montsoreau aux Ponts-de-Cé, et aval, des Ponts-de-Cé à Ingrandes et La Varenne, sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.
Protections : La commune est dans la zone [[Zones Natura 2000 en Maine-et-Loire|Natura 2000]] de la vallée de la Loire entre Nantes et {{nobr|Les Ponts-de-Cé,}} zone de {{unité|90|kilomètres}} le long de la vallée pour la préservation de la diversité biologique s'intégrant dans l'entité écologique du bassin de la Loire<ref>DREAL Pays de la Loire (Ministère de l'Écologie), ''Données communales - FR5212002 Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et ses annexes'', juin 2017 (Arrêté du préfet de la Loire-Atlantique en date du 2 décembre 2011 et du préfet de Maine-et-Loire en date du 24 novembre 2011, n° DREAL 2011-44/49-01)</ref>. Les zones de la Vallée de la Loire amont, de Montsoreau aux Ponts-de-Cé, et aval, des Ponts-de-Cé à Ingrandes et La Varenne, sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.


Balades et randonnées : Le [[sentier GR 3]] (Montsoreau, Champtoceaux) passe par la commune.
Balades et randonnées : Le [[sentier GR 3]] (Montsoreau, Champtoceaux) passe par la commune.
L'un des circuits de [[La Loire à vélo en Maine-et-Loire|La Loire à vélo]] passe par la commune.
{{Loire à vélo | ouest = [[Angers]] | est = [[La Daguenière]] }}
Localités aux alentours : [[Sainte-Gemmes-sur-Loire]] ({{unité|2.8|km}}), [[Mûrs-Erigné]] ({{unité|3.3|km}}), [[Juigné-sur-Loire]] ({{unité|3.5|km}}), [[Saint-Jean-de-la-Croix]] ({{unité|5.3|km}}), [[Trélazé]] ({{unité|5.3|km}}), [[Saint-Melaine-sur-Aubance]] ({{unité|5.6|km}}), [[Saint-Jean-des-Mauvrets]] ({{unité|5.9|km}}), [[Soulaines-sur-Aubance]] ({{unité|5.9|km}}), [[Saint-Barthélemy-d'Anjou]] ({{unité|6.2|km}}) et [[Bouchemaine]] ({{unité|6.4|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Les Ponts-de-Cé (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


== Notes ==
== Notes ==
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Sources et annotations
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}
: Les [[Les Ponts de Cé|formes anciennes]] du nom.
: Les [[Ponts-de-Cé|formes anciennes]] du nom.
: [[Les Ponts-de-Cé (citation)]].
: Mots angevins aux Ponts-de-Cé : [[bique]], [[pas baisant]], [[chocotte]], etc.
: Mots angevins aux Ponts-de-Cé : [[bique]], [[pas baisant]], [[chocotte]], etc.