87 314
modifications
mAucun résumé des modifications |
(cplt) |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
| territoire = [[Mauges]] | | territoire = [[Mauges]] | ||
| commune = [[Sèvremoine]] | | commune = [[Sèvremoine]] | ||
| libre = Regroupement <br | | libre = Regroupement <br>du 15 décembre 2015 | ||
| carte = [[Fichier:Carte situation commune renaudiere.png|300px|center|Situation dans le département]] | | carte = [[Fichier:Carte situation commune renaudiere.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
{{osm14|n=47.1263|o=-1.0883}} | {{osm14|n=47.1263|o=-1.0883}} | ||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
'''La Renaudière''' est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de [[Villedieu-la-Blouère]] et à l'ouest de [[Saint-Macaire-en-Mauges]]. Elle est intégrée depuis 2015 à [[Sèvremoine]]. | '''La Renaudière''' est une ancienne commune de l'ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud de [[Villedieu-la-Blouère]] et à l'ouest de [[Saint-Macaire-en-Mauges]]. Elle est intégrée depuis 2015 à [[Sèvremoine]]. | ||
Ses habitants | Ses habitants s'appellent les Renaudin(es). | ||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
La [[Création de la nouvelle commune de Sèvremoine (2015)|commune nouvelle]] de [[Sèvremoine]] est créée du regroupement le 15 décembre 2015 de [[Le Longeron]], [[Montfaucon-Montigné]], La Renaudière, [[Roussay]], [[Saint-André-de-la-Marche]], [[Saint-Crespin-sur-Moine]], [[Saint-Germain-sur-Moine]], [[Saint-Macaire-en-Mauges]], [[Tillières]] et [[Torfou]]. La Renaudière devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-60'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Sèvremoine (2015)]].</ref>. | La [[Création de la nouvelle commune de Sèvremoine (2015)|commune nouvelle]] de [[Sèvremoine]] est créée du regroupement le 15 décembre 2015 de [[Le Longeron]], [[Montfaucon-Montigné]], La Renaudière, [[Roussay]], [[Saint-André-de-la-Marche]], [[Saint-Crespin-sur-Moine]], [[Saint-Germain-sur-Moine]], [[Saint-Macaire-en-Mauges]], [[Tillières]] et [[Torfou]]. La Renaudière devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-60'', du 5 octobre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Sèvremoine (2015)]].</ref>. | ||
Jusqu'alors | Jusqu'alors la commune de La Renaudière est intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes de Moine-et-Sèvre|de Moine-et-Sèvre]], intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune, et se trouve dans le canton [[Canton de Montfaucon-Montigné|de Montfaucon-Montigné]] jusqu'en 2014, puis le celui [[Canton de Saint-Macaire-en-Mauges|de Saint-Macaire-en-Mauges]], et l'arrondissement [[Arrondissement de Cholet|de Cholet]]. | ||
Son code commune (Insee) est 49258 et son code postal est 49450. | Son code commune (Insee) est 49258 et son code postal est 49450. Ses habitants se nomment Renaudin, Renaudine. Sa population est de 791 habitants en 1999, 958 en 2006 et de {{formatnum:1045}} en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Le territoire est habité dès les premiers âges et est traversé par de nombreuses voies. La paroisse s'implante sur un plateau du nord au sud vers la Moine. La principale terre seigneuriale est celle de la Machefolière. Au {{XVs}}, la paroisse de Notre-Dame du Plantis est annexée à celle de Notre-Dame de la Renaudière<ref name="mairie">Mairie de La Renaudière, 2015</ref>. | Le territoire est habité dès les premiers âges et est traversé par de nombreuses voies. La paroisse s'implante sur un plateau du nord au sud vers la Moine. La principale terre seigneuriale est celle de la Machefolière. Au {{XVs}}, la paroisse de Notre-Dame du Plantis est annexée à celle de Notre-Dame de la Renaudière<ref name="mairie">Mairie de La Renaudière, 2015</ref>. | ||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (La Renaudière)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="mairie" /> : | |||
* Église Notre-Dame, reconstruite au milieu du {{XIXs}} ; | * Église Notre-Dame, reconstruite au milieu du {{XIXs}} ; | ||
* Manoir de La Perrinière, situé sur les communes de La Renaudière et de Saint-Germain-sur-Moine ; | * Manoir de La Perrinière, situé sur les communes de La Renaudière et de Saint-Germain-sur-Moine ; | ||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
* Menhir dit la pierre levée de Charbonneau, du Néolithique (inscrit MH) ; | * Menhir dit la pierre levée de Charbonneau, du Néolithique (inscrit MH) ; | ||
* Pierre levée de la Bretaudière. | * Pierre levée de la Bretaudière. | ||
[[ | [[File:renaudiere_bretaudiere_2016a.jpg|thumb|upright=0.8|alt=Photographie du menhir de la Bretaudière.]] | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
Ligne 36 : | Ligne 36 : | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
La Renaudière est une commune rurale des Mauges, située entre Cholet et Nantes<ref name="mairie" />. Elle s'étend sur 21 | La Renaudière est une commune rurale des Mauges, située entre Cholet et Nantes<ref name="mairie" />. Elle s'étend sur {{unité|21.46|km|2}} ({{unité|2146|hectares}}), son altitude varie de 37 à 111 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>, et son territoire se situe sur le plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. Venant de la commune voisine de [[Roussay]], la rivière la [[Moine]] traverse son territoire<ref>[[Moine|Moine (rivière)]], 2013</ref>. La Sanguèzen, affluent de la Sèvre nantaise, y prend sa source avant de s'écouler vers [[Gesté]]<ref>Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail (La Renaudière)'', août 2019</ref>. | ||
La zone de l'Argilière de la Roussière et bois des Fortunettes et celle du Bois des Bourdaines sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | La zone de l'Argilière de la Roussière et bois des Fortunettes et celle du Bois des Bourdaines sont classées [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>. | ||
Localités aux alentours : [[Villedieu-la-Blouère]], [[Roussay]], [[Saint-Philbert-en-Mauges]], [[Saint-Germain-sur-Moine]], [[Saint-Macaire-en-Mauges]], [[Montfaucon-Montigné]], [[Saint-André-de-la-Marche]], [[La Romagne]], [[La Chapelle-du-Genêt]] et [[Gesté]]<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de La Renaudière (49)'', juin 2010</ref>. | |||
== Célestin Port (1878) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
La Renaudière dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau, Libraires (Angers), 1878, pages 234 à 236</ref> : | |||
{{citation| | |||
'''Renaudière (la)''', canton de Montfaucon | |||
(6 kil.), arrond. de Cholet (18 kil.) ; — à 54 kil. | |||
d’Angers . — ''Ecclesia de Renauderia'' 1179 | |||
(Cartul. de St-Jouin, p. 40). — ''La Regnaudière'' | |||
1562 (Et.-C.). — ''La Renaudière'' 1566 | |||
(Ib.). — Sur un plateau en pente du N. au S. | |||
(104-89 met.) vers la Moine, — entre Gesté | |||
(9 kil.}, Villedieu (4 kil. 1/2) et St-Philbert | |||
(5 kil 1/2) an N., St-Macaire (6 kil.) à l’E., | |||
Roussay (4 kil.) au S., St-Germain (5 kil.) à l’O. | |||
Le chemin de grande communication de Cholet | |||
à Vallet traverse par le centre de l’E. à l’O. | |||
(4 kil.), croisé à 1 kil. au N. du bourg par le chemin | |||
d’intérêt commun de Beaupréau à Torfou, qui | |||
monte du S. au N. (7 kil.) dans toute la longueur. | |||
Y passent les ruiss. du Garrot, — de la Varenne | |||
ou de Gaigné — et de la Riverette ; — y naissent | |||
les ruiss. du Pont-à-l’Ane, des Potiers, de la | |||
Bonducière, de la Sanguèze et de la Planche-Branger, | |||
— La Moine forme limite vers S., la | |||
Vrenne vers N. | |||
En dépendent les ham. de la Bonducière | |||
(4 mais., 23 hab.), des Landes (6 mais., 18 hab.), | |||
de la Ragotière (3 mais., 31 hab.), du Pont-Germillon | |||
(6 mais., 38 hab.), de la Maillardière | |||
(4 mais., 18 hab.), de la Bretandière (3 mais., | |||
S6 hab.), de la Chevallerie (3 mais., 22 hab.), de | |||
l'Erable (3 mais., 22 hab.), de Charbonneau | |||
(3 mais., S7 hab.), du Grand-Aunay (3 mais., | |||
19 hab.), de la Douinière-Vieille (3 mais., 20 h.), | |||
le chât. de la Machefolière et 43 fermes ou écarts | |||
dont une douzaine de 2 maisons. | |||
Superficie : 2,145 hect. dont 11 hect. en | |||
vignes. 97 hect. en bois taillis, 20 en futaie, 3 en | |||
châtaigneraie, 360 hect. en labours, y compris | |||
les 120 hect. en landes il y a 40 ans. | |||
Population : 400 communiants en 1683. — | |||
100 feux, 455 hab. en 1720-1726. — 102 feux | |||
en 1789. — 669 hab. en 1821. — 738 hab. | |||
en 1831. — 762 hab. en 1841. — 819 hab. en | |||
1851. — 881 hab. en 1861. — 849 hab. en 1866. | |||
— 822 hab. en 1872, — en progression rapide et | |||
constante, sauf durant ces dernières années, — | |||
dont 201 hab. (57 mais., 57 mén.) au bourg, | |||
épars sans ordre sur le versant méridional du | |||
plateau, où se remarque à peine un vieux logis | |||
à meneaux de pierre (XVI{{e}} s.), appelé le Chiron. | |||
Marché le mardi. — Commerce de bestiaux | |||
gras, de céréales, de bois ; — fabrique pour | |||
Cholet et saboterie ; — 5 moulins, dont 1 à eau | |||
sur la Moine. | |||
Perception et Bureau de poste de Montfaucon. | |||
Il n’existe pas de Mairie, Les documents | |||
publics trouvent asile chez le secrétaire, aubergiste | |||
et buraliste. — Ecole libre de garçons, | |||
fondée et dirigée par le curé. — Ecole libre | |||
de filles (Sœurs de la Salle-de-Vihiers), installée | |||
dans les dépendances de l’anc. église, | |||
appropriée à cet effet par les soins du curé. | |||
L’Eglise, dédiée à Notre-Dame, — et non à | |||
St Martin de Vertou, comme l’indiquent les | |||
Pouillés Nantais — (succursale, 30 septembre | |||
1807), — tombait en ruines et a été reconstruite en | |||
1854-1855 à trois nefs ogivales, en syènite rose | |||
du pays, dans l’ancien cimetière et sur partie du | |||
jardin de la cure, d’après les plans de M. Simon, | |||
architecte à Cholet. et sous la direction du curé | |||
Ch. Berthelot, en fonctions depuis 1825. Un bénitier | |||
y est recueilli en granit sculpté du XIII{{e}} s., | |||
— et à la sacristie, un calice en argent doré, | |||
où figurent gravés les instruments de la Passion, | |||
le voile de la Véronique, des têtes d’anges, etc., | |||
— une croix en argent, ornée de tètes d’anges, | |||
et sur le fond, de quintefeuilles et de guillochés ; | |||
— un ciboire en argent, où se lit sous le pied | |||
l’inseription circulaire en creux : ''.La.Regnauldière''. | |||
E. P. R. 1634, — initiales d’Etienne Porcher, | |||
recteur, — et une patène en argent doré. | |||
Un dessin, par Gaston, de Cholet, conservé à la | |||
cure, représente l’ancienne église, qui s’élevait sur | |||
le terrain voisin vers N. Il n’en reste plus debout | |||
qu’une chapelle relativement moderne, transformée | |||
en bûcher pour les Sœurs de l’école, et | |||
où sont déposées sous les fagots diverses pierres | |||
de tombes. A l’angle S. un cadran vertical sur | |||
ardoise, porte l’emblème du soleil avec la devise : | |||
''Ocidam et resurgam''. | |||
Le Cimetière a été transféré par échange | |||
autorisé le 25 octobre 1854. | |||
Le presbytère est l’ancienne cure bâtie en 1760. | |||
Sans parler du prétendu rouler de Normandeau, | |||
qui est sur St-Germain, les monuments | |||
dits celtiques abondent dans le pays : — à la Bretaudière, | |||
un peulvan, dit Pierre-Levée, V. t. I, | |||
p. 487, au flanc S. d’un mamelon de 91 mèt. de | |||
hauteur ; — au Pont-Germillon. près le carrefour | |||
des Trois-Chênes. sur le bord du ruisseau, la | |||
Pierre-qui-Tourne, énorme bloc, long de 9 mèt. | |||
sur 8, qui à midi s’en va boire, au dire des | |||
croyants ; — dans le pré voisin, deux peulvans | |||
abattus, dont le principal mesure 4 mèt. 35 sur | |||
2 mèt. 50 ; — sous le ham. de la Doninière, près | |||
le ruisseau, la Pierre-Drot ; — près le moulin | |||
à vent de la Colle, un peulvan brisé ; — un | |||
autre près la ferme de l’Erable ; — enfin sur un | |||
espace de près de 10 hectares, dit le Champ-des-Pierres | |||
ou de-la-Creux, entre la Moine | |||
vers S. et le ruiss. du Pont-à-l’Ane vers l’E. et | |||
deux chemins à l’O. et au N., se rencontrent | |||
de nombreuses pierres, simples blocs erratiques | |||
peut-être, dont l’ensemble et le détail mériteraient | |||
pourtant d’être étudiés, sans parti pris | |||
de grand système. — Placé au centre de l’antique | |||
Tiphalie, le territoire, habité dès les premiers | |||
âges, était traversé par de nombreuses | |||
voies entre lesquelles, au centre, passe la grande | |||
voie de Chantoceaux à Montfaucon, qui vient de | |||
Villedieu, laisse la Baubrie à l’O., et passe entre | |||
la Perrinière et le Grand-Aunay et le Vigneau, — | |||
croisée par la voie de St-Macaire vers Nantes, — | |||
dans la partie S. par la voie de Montfaucon le | |||
long de la Moine, — et du S. au N. probablement | |||
par celle de Tiffauges à Beaupréau. | |||
Il y existe du XII{{e}} au XV{{e}} s., deux paroisses, | |||
celle de N.-D.-du-Plantis, V. ce nom, formant | |||
comme un écart circulaire au N.-O., que relie | |||
une étroite bande, vers le Chêne-au-Loup. | |||
L’une et l’autre église dépendaient de l’abbaye St-Jouin | |||
de Marnes, à qui une bulle d’Alexandre III | |||
les confirma en 1179. La suppression du Plantis | |||
fit attribuer au seigneur de la Thévinière et plus | |||
tard du Plessis de Gesté le droit de présentation de | |||
l’église principale en partage alternatif avec l’abbé | |||
de St-Jouin et plus tard avec l’évêque de Nantes. | |||
Le curé d’ailleurs ne percevait la dîme qu’à peine | |||
sur 5 ou 6 métairies, le reste appart. au commandeur | |||
de Villedien, au prieur de Montfaucon ou à | |||
divers chapelains. | |||
Les registres sont conservés à la cure et re- | |||
montent à 1561. — Curés : Jean de Mons, 1518. | |||
— Morinière, 1550,1568. — Michel Baraud, 1572, | |||
1598. — Pierre Durand, 1598, qui résigne vers | |||
1610 et meurt le 28 avril 1616. — Etienne Porcher, | |||
vicaire dès 1605, curé en 1610, † le 24 janvier 1642. | |||
— Jacq. Bouyer, anc. vicaire et enfant du pays, | |||
1642, † le 3 juillet 1671 — M. Loquet, août | |||
1671. — Charles Cousturier, novembre 1671, | |||
janvier 1672. — Jacques Adam, qui quitte pour | |||
la cure de St-Clément de Craon celle de la Renaudière, | |||
déclarée vacante, ''per desertionem'', après | |||
deux ans d’absence. — Jean-Baptiste Moussay, | |||
vers 1690, qui résigne en faveur de son neveu et | |||
meurt le 3 septembre 1706. — Jean-Baptiste | |||
Mou83ay, 1705, 1715. — René Guillon, 1714, | |||
† le 23 avril 1744. — André Guillon, son | |||
neveu, 1747, † le 13 décembre 1776. — Franç.-René | |||
Poitvin, vicaire da Neuvy, installé le | |||
6 janvier 1777. En 1793 il suivit l’armée vendéenne | |||
et ne revint plus. | |||
La paroisse dépendait du Diocèse de Nantes, | |||
du Doyenné de Clisson, de l’Election et des Aides | |||
d’Angers, du Grenier à sel de Cholet, du District | |||
en 1788 de Beaupréau, en 1790 de Cholet, | |||
du canton en 1790 de St-Macaire, et depuis | |||
l’an VIII de Montfaucon. — La principale terre | |||
seigneuriale était la Machefolière, quoique la | |||
juridiction ressortit de Montfaucon. Perdu au | |||
milieu de chemins absolument impraticables, | |||
en autre saison que l’été, même à dos de cheval, | |||
le bourg était presque tout entier habité | |||
par une population de pauvres et de mendiants. | |||
Maires : Bretaudeau, 1790. — Brébiond, | |||
an VIII. — René Baraud, 10 février 1813. — | |||
Gillaizeau, 27 septembre 1830. — Jean Chiron, | |||
1837. — Pierre Hérissé, novembre 1843. — | |||
Jacq. Esseul, 29 janvier 1847. — Mich. Ambron, | |||
juillet 1852. — René Baudry, 21 août 1855. — | |||
Pierre Brin, 1861, en fonctions, 1877. | |||
<small>Arch. de M.-et-L. C 491. — Cartulaire de Saint-Jouin (Niort, in-8°, 1854. de 134 p.). — Notice Mss. de M Spal. — Notes Mss. de MM. Boutillier de St-André et Brault. — Pour les localités, voir ''le Plantis'', la ''Machefolière'', ''la Poissonnière'', le ''Bois-Charrier'', ''la Ragotière'', ''la Bonducière'', etc.</small> | |||
}} | |||
== Notes == | == Notes == | ||
Sources et annotations | Sources et annotations | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
: Les [[La Renaudiere|formes anciennes]] du nom | |||
{{BasPage Communes2015}} | {{BasPage Communes2015}} |