87 314
modifications
Aucun résumé des modifications |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
'''Élections''' : Les élections législatives se déroulent les 23 et 24 avril 1848 (Assemblée nationale constituante de la II{{e}} République). Sont élus en Maine-et-Loire : [[1886|Alfred de Falloux]], Alexandre Pierre Freslon, Charles Louvet, Jean-Martial Bineau, Camille-Henri Guillier de La Touche, Eugène Tessié de La Motte, François Jouneaulx, Jean Dutier, Nicolas Oudinot, Antoine Farran, Charles Cesbron-Lavau, Jean Lefrançois, [[Pierre-Jean David d'Angers]]. | '''Élections''' : Les élections législatives se déroulent les 23 et 24 avril 1848 (Assemblée nationale constituante de la II{{e}} République). Sont élus en Maine-et-Loire : [[1886|Alfred de Falloux]], Alexandre Pierre Freslon, Charles Louvet, Jean-Martial Bineau, Camille-Henri Guillier de La Touche, Eugène Tessié de La Motte, François Jouneaulx, Jean Dutier, Nicolas Oudinot, Antoine Farran, Charles Cesbron-Lavau, Jean Lefrançois, [[Pierre-Jean David d'Angers]]. | ||
'''Administration''' : L'angevin Grégoire Bordillon, né à Angers en [[1803]], devient préfet de Maine-et-Loire le 2 juin 1848. Républicain et laïc, il est nommé le 28 février 1848 Commissaire du gouvernement de Maine-et-Loire, gouvernement républicain provisoire mis en place après la révolution de février 1848, puis préfet de Maine-et-Loire en juin, et en août de l'année suivante, préfet de l'Isère. Destitué de sa fonction de préfet le 22 novembre 1849, il revient à Angers où il devient administrateur des [[ardoisières de Trélazé]].<br>Grégoire Bordillon est considéré comme étant le premier préfet véritablement républicain de Maine-et-Loire. Il est le chef de file des républicains du département et fondateur en 1832 du journal le ''Précurseur de l'Ouest''. À son installation du 28 février 1848 comme Commissaire du gouvernement, il fait placarder une affiche : l'ère de la République, en Europe, est celle de la dignité, de la liberté, du dévouement fraternel<ref>Danièle Sallenave, ''L'églantine et le muguet'', Gallimard (Paris), 2018</ref>{{,}}<ref>Philippe Vigier, ''Grégoire Bordillon'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 99, numéro 4, 1992, ''Républiques & républicains d'Anjou'', p. 431-440</ref>{{,}}<ref>F. Uzureau, ''Lettres inédites de Bordillon, Préfet de Maine-et-Loire (1848-1849)'', dans ''La Révolution de 1848 et les révolutions du XIXe siècle'', t. 17, n° 85, septembre-novembre 1920, p. 178-184 ([[Lettres de Grégoire Bordillon à Alexandre Freslon|lire]])</ref>. | '''Administration''' : L'angevin Grégoire Bordillon, né à Angers en [[1803]], devient préfet de Maine-et-Loire le 2 juin 1848<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Histoire de la préfecture et des préfets'', 1 octobre 2012</ref>. Républicain et laïc, il est nommé le 28 février 1848 Commissaire du gouvernement de Maine-et-Loire, gouvernement républicain provisoire mis en place après la révolution de février 1848, puis préfet de Maine-et-Loire en juin, et en août de l'année suivante, préfet de l'Isère. Destitué de sa fonction de préfet le 22 novembre 1849, il revient à Angers où il devient administrateur des [[ardoisières de Trélazé]].<br>Grégoire Bordillon est considéré comme étant le premier préfet véritablement républicain de Maine-et-Loire. Il est le chef de file des républicains du département et fondateur en 1832 du journal le ''Précurseur de l'Ouest''. À son installation du 28 février 1848 comme Commissaire du gouvernement, il fait placarder une affiche : l'ère de la République, en Europe, est celle de la dignité, de la liberté, du dévouement fraternel<ref>Danièle Sallenave, ''L'églantine et le muguet'', Gallimard (Paris), 2018</ref>{{,}}<ref>Philippe Vigier, ''Grégoire Bordillon'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 99, numéro 4, 1992, ''Républiques & républicains d'Anjou'', p. 431-440</ref>{{,}}<ref>F. Uzureau, ''Lettres inédites de Bordillon, Préfet de Maine-et-Loire (1848-1849)'', dans ''La Révolution de 1848 et les révolutions du XIXe siècle'', t. 17, n° 85, septembre-novembre 1920, p. 178-184 ([[Lettres de Grégoire Bordillon à Alexandre Freslon|lire]])</ref>. | ||
'''Transports''' : La ligne de chemin de fer Tours-Saumur ouvre le 20 décembre 1848. | '''Transports''' : La ligne de chemin de fer Tours-Saumur ouvre le 20 décembre 1848. |