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{{Infobox quartier | {{Infobox quartier | ||
| qualité = ancienne commune | | qualité = ancienne commune | ||
| image = | | image = <!-- blason ou logo --> | ||
| territoire = [[Saumurois]] | | territoire = [[Saumurois]] | ||
| commune = [[Saint-Hilaire-Saint-Florent]] | | commune = [[Saint-Hilaire-Saint-Florent]] | ||
| libre = Fusion | | libre = Fusion en 1790 | ||
| carte = [[ | | carte = [[File:Carte situation commune saumur.png|300px|center|link=Saumur|Situation dans le département]] | ||
{{osm14|n=47. | {{osm14|n=47.265052|o=-0.103394}} | ||
}} | }} | ||
'''Saint-Florent''' ( | '''Saint-Florent''' (Saint-Florent-lès-Saumur) est l'une des deux localités ayant constituée [[Saint-Hilaire-Saint-Florent]], commune située en [[Maine-et-Loire]] (49) à proximité de [[Saint-Hilaire-l'Abbaye]] et du centre-ville de Saumur. | ||
== Généralités == | |||
Les moines de l'abbaye du Montglonne (Saint-Florent-le-Vieil) fondent un couvent au bourg de [[Saumur - Nantilly|Nantilly]] de Saumur. Au {{IXs}}, ils s'enfuient avec les reliques de saint Florent devant l'invasion de l'Anjou par les Normands. Les reliques sont ramenées quelques décennies plus tard dans une cave au bord de la [[Loire]]. Le pays, alors en partie désertée, appartient au comte de Blois. Après la prise de Saumur par [[Foulques Nerra]], les religieux se fixent dans un ancien domaine près de l'église de Saint-Hilaire et y installent un monastère. La localité est mentionnée au {{XIIs}} sous le nom de ''Monasterium Sancti Florentii juxta castrum Salmurum''. Au siècle suivant, l'abbaye est enrichie de nombreuses possessions. Durant la guerre de Cent Ans, la place se transforme en forteresse, qui est en partie ruinée à cette époque. L'abbaye, reconstruite, est prise par les huguenots au {{XVIs}} durant les guerres de Religion. La paix revenue, la vie commune est presque délaissée<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|55-59}}</ref>. | |||
Les paroisses de l'Ancien Régime deviennent des [[1789|municipalités]] à la Révolution<ref>Décret du 22 décembre 1789 relatif à la loi du 22 décembre 1789 (''Collection complète des Lois, Décrets, Ordonnances, Règlements et Avis du Conseil d'Etat'', J.P. Duvergier (Paris), 1824).</ref>. Celle de Saint-Florent-lès-Saumur est réunie en [[1790]] à [[Saint-Hilaire-l'Abbaye]] pour former Saint-Hilaire-Saint-Florent<ref>Dict. Célestin Port de 1996, ''op. cit.'', p. 104 (Saint-Hilaire-Saint-Florent)</ref>. | |||
Éléments du patrimoine : ancienne abbaye de Saint-Florent-lès-Saumur (classée MH), des {{XIIIe}}, {{XVe}} et {{XVIIIs}}s, église Saint-Barthélémy des {{XIIe}} et {{XVe}}<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ministère de la Culture, ''Basse Mérimée - Saint-Hilaire-Saint-Florent'', 2022</ref>. Le jardin de Puygirault est labellisé Jardin remarquable<ref>Ministère de la Culture, ''Basse Mérimée - Jardin de Puygirault (JAR0000529)'', 2024-2025</ref>. | |||
{{ | [[File:saintflorentdesaumur abbaye XVIIe.jpg|center|thumb|alt=Gravure de l'abbaye au XVIIe siècle.|Gravure de l'abbaye au XVIIe siècle]] | ||
== Célestin Port (1878) == | |||
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. --> | |||
Saint-Florent-lès-Saumur dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 359-363</ref> : | |||
{{citation|'''Saint-Florent-de-Saumur'''. — ''Monasterium'' | |||
''Sancti Florentii juxta castrum Salmurum'' | |||
1142, 1186, ''Monasterium Sancti Florenlii'' | |||
''Salmuriensis, abbas et monachi Salmurienses'' | |||
XII-XVI{{e}} s. (Bulles, Liv. Rouge, etc.), | |||
— ''St-Florent-lès-Saumur''. — ''St-Florent-le-Jeune''. | |||
— Bourg, réuni à la {{cne}} de St-Hilaire-St-Florent | |||
et qui doit son nom et son origine à | |||
la fondation de la seconde et de la troisième abbaye | |||
de St-Florent, fille et petite-fille de l’abbaye du | |||
Montglonne, {{abréviation|auj.|aujourd’hui, 1878}} St-Florent-le-Vieil, V. ce mot. | |||
Quand le moine Absalon, V. ce nom, revint en | |||
Anjou avec les reliques du saint patron qu’il | |||
avait dérobées aux moines de Tournus, — pour | |||
répéter une légende dont les dates sont inacceptables, | |||
— il s’arrêta et prit refuge dans une cave, | |||
au bord de la Loire, dans le pays absolument | |||
déserté que dominait la tour, appelée ''Truncus'', | |||
château primitif de Saumur, alors appartenant au | |||
comte de Blois, Thibault. Celui-ci, averti bientôt, | |||
l’autorisa à s’établir avec son trésor et un petit | |||
groupe de religieux dans l’enceinte même du | |||
château, appela de St-Fleury-sur-Loire une colonie | |||
de 12 moines bénédictins et obtint de l’abbaye | |||
de Tournus la restitution des vases sacrés | |||
et de partie des livres et des chartes antiques | |||
du Montglonne (937 {{abréviation|circa|environ}}). Hélie, le premier compagnon | |||
d’Absalon, reçut la direction suprême de | |||
l’œuvre nouvelle et put dès le 2 mai 950 assister | |||
à la consécration de la basilique, dont l’abside | |||
seule encore et le transept étaient voûtés. Un | |||
cloître splendide venait d’être ajouté au monastère, | |||
quand un incendie le détruisit avec partie | |||
du château. A deux ou trois ans de là (1025), le | |||
comte d’Anjou, [[Foulques Nerra]], vint surprendre | |||
la place sur son ennemi le comte de Blois. Les | |||
moines, défendant la cause de leur maître et | |||
suzerain, portèrent les reliques sur la brèche, | |||
invoquant les foudres du ciel contre l’Angevin. | |||
Après l’assaut victorieux et l’incendie, ils | |||
se refusèrent absolument et malgré les plus | |||
brillantes promesses, à l’établissement nouveau | |||
qui leur était offert à Angers. Laissés libres enfin | |||
dans leur résistance, ils allèrent se fixer dans un | |||
de leurs anciens domaines, acquis par échange | |||
dès 849, près l’église St-Hilaire-des-Grottes. | |||
Six d’entre eux obtinrent même de rentrer dans | |||
le château de Saumur reconstruit et d’y édifier | |||
une modeste chapelle, que consacra l’évêque d’Angers. | |||
Geoffroy Martel voulait de plus rétablir la | |||
fondation dans sa splendeur première ; mais dépité | |||
par le refus de l’abbé, il fit place nette au | |||
profil de chanoines nouveau venus. Geoffroy | |||
le Barbu à son tour les en chassa, pour rappeler | |||
les religieux, qui y furent maintenus définitivement | |||
par Foulques Réchin (11 mars 1069 | |||
n. s.) ; mais ce n’est plus là dès lors, qu’un établissement | |||
secondaire, bientôt réduit au titre de | |||
simple prieuré, dit le prieuré du Château, et | |||
réuni même en 1333 à l’office du chambrier, | |||
quoique la cure en dépendant prétendit contre | |||
Nantilly la préséance sur les curés de la ville. | |||
« Maintenant, — dit vers 1646 D. Huynes, f. 85, — | |||
on se contente de monstrer la place et de dire : | |||
là autrefois estoit l’abbaye St-Florent. » La chapelle | |||
pourtant de proportions très-exiguës, sert | |||
encore aujourd’hui de caserne, sans conserver, il | |||
est vrai, rien d’antique que son pignon vers l’E., | |||
des débris du mur N., et vers N. encore un autre | |||
mur, reste probablement d’une abside, le tout en | |||
petit appareil régulier du X{{e}} ou du XI{{e}} s. Dans le | |||
mur S.-E. des bâtiments de la cour actuelle du | |||
château, à droite, des arcades apparaissent, qui | |||
ont dû faire partie des cloîtres ou du monastère | |||
primitif. Une vue extérieure en est donnée dans | |||
Bodin, pl. VI. | |||
Le principal groupe des religieux, sans oublier | |||
cet essaim fidèle du second St-Florent ni l’antique | |||
Montglonne transformé, s’était installé, après la | |||
prise de Saumur par Foulques Nerra, presque | |||
vis-à-vis, sur l’autre rive du Thouet, à mi-côte | |||
du coteau qui en domine le confluent dans la | |||
Loire, au passage d’un gué important, dans le | |||
canton appelé alors, comme aujourd’hui, le | |||
Chardonnet, ''Campus Spinosus'', pour y créer | |||
de fond en comble un Saint-Florent rajeuni. | |||
L’église de St-Hilaire-des-Grottes permettait aux | |||
religieux d’attendre l’achèvement des constructions | |||
nouvelles, qui furent entreprises dès la mi-août | |||
1026. Le 2 mai 1030 les reliques étaient transférées | |||
dans l’aile droite de l’édifice encore inachevé. | |||
La consécration en eut lieu le 15 octobre 1040 en | |||
présence de l’archevêque de Tours, de trois | |||
évêques et du comte d’Anjou. — Le monastère, | |||
que peu à peu chaque âge complète, devient dès | |||
lors et durant tout le XI{{e}} s. et une partie du XII{{e}} s. | |||
l’asile de la prière, de la science et des miracles, | |||
sous le gouvernement d’une succession de saints, | |||
et comme un centre de vie où se recrutent en | |||
nombre les abbés, même les évêques. Un important | |||
concile politique s’y réunit le 24 juin 1094 et | |||
plusieurs autres encore dans les siècles qui suivirent. | |||
Dès le XII{{e}} s. l’église était devenue insuffisante | |||
et fut reconstruite par l’abbé Mathieu de | |||
Loudun ; le porche, le réfectoire, l’infirmerie, le | |||
parloir dataient de la fin du siècle. Dès le XIII{{e}} | |||
l’abbaye, enrichie de toutes mains, est en possession | |||
de ses principaux bénéfices. | |||
L’abbé conférait — dans le diocèse d’Angers, | |||
les prieurés-cures du Petit-Montrevault, de | |||
Beausse, de St-Laurent-du-Motay, les prieurés | |||
simples et les cures de St-Florent-du-Château, | |||
de Nantilly, de Rest, d’Allonnes, de St-Lambert-des-Levées, | |||
de Chênehutte, de Verrie, de Dénezé-sous-Doué, | |||
de Saint-Georges-des-Sept-Voies, de | |||
Thouarcé, de Gonnord, de St-Ellier, de Chantocé, | |||
de St-Georges-Châtelaison, les prieurés de | |||
St-Vincent près Saumur, d’Offart, de St-Jacques-du-Bois, | |||
des Ulmes, de Meigné, de Distré, de | |||
Richebourg, d’Herbault, de Ballée, les cures de | |||
St-Barthélemy près l’abbaye, de St-Hilaire-des-Grottes, | |||
de St-Martin-de-la-Place, de St Philbert-en-Mauges, | |||
de St-Florent-le-Vieil avec son territoire | |||
exempt, de Courcelles, d’Ampoigné, les chapelles | |||
de la Madeleine du Boumois et de St-Lumin | |||
en Thouarcé, les ermitages de St-Jean de la Rondière | |||
et de Ste-Radégonde ; — dans le diocèse de | |||
Tours, les prieurés et les cures de St-Louant | |||
près Chinon, de St-Christophe, de Villebourreau, | |||
des Ulmes-Robert, le prieuré de St-Eloi près | |||
Tours, la cure de Saint-Onen de Courcelles ; — | |||
dans le diocèse de Bourges, le prieuré et la | |||
cure de Saint-Gondon ; — dans le diocèse de | |||
Paris, les prieurés de Duoil, qui présentait | |||
cinq cures, de Bruyères, de Sceaux, de Gomets, | |||
de Chevreuse ; — dans le diocèse du Mans, les | |||
prieurés et les cures de Cossé-le-Vivien et de | |||
Placé ; — dans le diocèse de Séez, le prieuré | |||
et la cure de Briouse, les cures d’Ecouchy, de | |||
St-Denis près Briouse, de Pointel, de Courteilles ; | |||
— dans le diocèse d’Avranches, le prieuré de | |||
Ceaux ; — dans le diocèse de Rennes, le | |||
prieuré-cure de Remasis, les prieurés et les | |||
cures du Tremblay, de St-Brice, de St-Jean-sur-Coisnon, | |||
de St-Christophe-du-Bois, d’Isay, de | |||
Livré, les cures de St-Georges-de-Châtillon, de | |||
Saint-Germain-d’Aubigné, d’Antrain ; — dans le | |||
diocèse de Dol, le prieuré et les cures de | |||
Dol, de Trémeheuc, de la Madeleine du Pont-de-Dinan, | |||
le prieuré de Brégain, de Saint-Meen, de | |||
Lanvallay, de Miniac, de Pleine-Fougère, de | |||
Rimou, de Ras-Landrice, de la Bonssac ; — | |||
dans le diocèse de St-Malo, le prieuré et | |||
la cure de St-Suliac, la cure de Lanvigan ; — | |||
au diocèse de Vannes, le prieuré de Châteaunoac, | |||
la cure de Branloy ; — dans le diocèse de | |||
Nantes, le prieuré-cure de Bonneuvre, les | |||
prieurés et les cures d’Escoublac, de Mesdon, | |||
de Vouvantes, de Melleray, de Nozé, de Saint-Erblon, | |||
de Concelles, les cures de St-André près | |||
Guérande, de Loifer, de Joué, de Maumusson, de | |||
Juigné, de la Ronssière, de Saint-Vincent-des-Landes ; | |||
— dans le diocèse de Bordeaux, le | |||
prieuré et la cure de Castillon, la cure de St-Séverin | |||
de Castillon ; — dans le diocèse de | |||
Périgueux, les prieurés et les cures de Montcarret, | |||
de Pellegrue, le prieuré ou abbaye de | |||
St-Ferme, les cures de Picon, Bran, Brétenor, | |||
Ste-Eulalie, Montpeyroux ; — dans le diocèse | |||
d’Angoulême, les prieurés de la Rochefoucault, | |||
de Lussac, de Lanouère et Ussel ; — dans | |||
le diocèse de Saintes, le prieuré-cure de | |||
Pons, les prieurés et les cures de St-Vivien-de-Pons, | |||
de Boniau, de St-Georges-de-Tesson, les | |||
prieurés de St-Gilles, de la Rochelle et de Saint-Séverin ; | |||
— dans le diocèse de Poitiers, les | |||
prieurés et les cures de Passavant, de Morton, | |||
de Veniers, de St-Antoine de Varède, de Coutures, | |||
du Vaudelenay, les prieurés de Sept-Fonts | |||
et et de Trainel, les cures de Veziers, de Chives, de | |||
Longré, de Sammarcolles, de Meigné-sous-Doué ; | |||
— dans le diocèse de Maillezais, précédemment | |||
de Poitiers, plus tard de la Rochelle, les | |||
prieurés et les cures de Montilliers, de Trémont, | |||
de la Fosse-de-Tigné, de Trémentines, de Saint-Clémentin-d’Argenton, | |||
les cures de Cernusson, | |||
du Pin, de Mautravers ; — dans le diocèse de | |||
Luçon, précédemment de Poitiers, le prieuré | |||
et les trois cures de la Chaise-le-Vicomte, le | |||
prieuré de St-Laurent-de-Fougeray en Legé, la | |||
cure de la Limousinière ; — enfin en Angleterre, | |||
les prieurés de Monemut, d’Andevord, de | |||
Selle, d’Esparlay, et une dizaine de cures ; — | |||
sans compter dans ces divers diocèses, une quantité | |||
de chapelles, telles que N.-D.-des-Ardilliers | |||
à Saumur, Meigné en Brézé, N.-D.-des-Vertus près | |||
Paris, dépendances directes de prieurés voisins. | |||
Mais dès le XIII{{e}} s. le relâchement de la discipline | |||
s’est introduit dans l’abbaye ; et le pape au | |||
XIV{{e}} s. y signale de nombreux désordres. Les | |||
guerres anglaises transforment la maison en une | |||
véritable forteresse, que visitent tour à tour les | |||
bandes. Les religieux montent la garde et des | |||
lettres royaux du 24 novembre 1369 obligent tous | |||
les habitants de la turcie sur la rive droite à y | |||
venir faite le guet nuit et jour, les Anglais étant | |||
maîtres du pays jusqu’à 5 lieues alentour. Les | |||
abbés Jean et Louis du Bellay réparent les | |||
mines, reconstruisent église et couvent ; mais une | |||
misère plus grande s’introduit bientôt après eux | |||
avec la commende. Les prieurés tombent aux | |||
mains de séculiers ou « de religieux qui ne vallaient | |||
pas mieux », dit D. Huynes, même | |||
d’hérétiques ; et les chapelles des obédiences | |||
désertes sont transformées en greniers ou en écuries. | |||
A l’abbaye même le désordre est complet et | |||
s’envenime de procédures entre abbés et religieux. | |||
Le lundi de Pâques 1562 un Cordelier, qui y | |||
prêche dans l’église abbatiale est grossièrement | |||
injurié et menacé de mort par les fermiers | |||
mêmes. Quelques jours après, le 15 mai, le couvent | |||
est envahi par le lieutenant Bourneau, de Saumur, | |||
avec divers officiers royaux et une bande | |||
huguenote, qui mettent la maison et l’église au | |||
pillage, s’habillent en prêtres, « huants et braient | |||
comme des asnes », brisent les châsses, les | |||
autels et font brûler les reliques, l’orgue, les | |||
boiseries. Les religieux se réfugient où ils peuvent, | |||
jusqu’à l’occupation de Saumur par Montpensier ; | |||
et malgré les gardes, organisées de nouveau par | |||
lettres royaux du 12 octobre 1567, l’abbaye est | |||
prise de vive force le 3 janvier 1569 par les | |||
huguenots et encore en avril 1576, sans que Puygaillard | |||
puisse lui porter secours. Une garnison | |||
royale occupe pourtant la place en 1585, encore en | |||
1593, aux frais des religieux. La paix revenue, toute | |||
règle est brisée et la vie commune même presque | |||
délaissée. L’évêque de Rueil, qui vent restaurer | |||
la discipline, constate dans une visite et malgré les | |||
moines, les 19-21 avril 1657, l’état d’abandon du | |||
tabernacle, des autels, des châsses, « aussi sales | |||
que le tabernacle..., l’église toute remplie | |||
d’araignées..., décarrelée, sans crucifix, sans | |||
orgues, sans confessionnaux, sans drap mortuaire ; | |||
— la Bibliothèque, nous la visitâmes | |||
point, car il n’y en a point. » Le règlement | |||
qu’il rédigea pour les religieux fut rejeté par eux. | |||
Ils préférèrent passer traité (31 octobre 1637) | |||
avec la nouvelle congrégation de St-Maur et l’introduire | |||
dans la maison à charge d’être payés d’une | |||
pension viagère. On y comptait encore de 32 à | |||
35,000 livres de revenus dont 12,000 au profit | |||
de l’abbé. — Mais de 36 religieux qui y vivaient | |||
avant la Réforme, le nombre était réduit à 10 ou | |||
12 dès le temps où écrivait Roger, par « l’affection | |||
qu’ils ont, dit-il, de thésauriser ». — Les | |||
revenus en 1790 se montaient à 60,813 livres en | |||
argent, 3,644 boisseaux de grains, 100 de fèves, | |||
192 barriques de vin, 25 charretées de foin, | |||
100 aunes de toile, le tout réduit par les charges | |||
à 36,490 livres. Onze religieux y résidaient encore | |||
dont six n’avaient pas trente ans, un septième, | |||
trente-deux ans ; trois réclamèrent leur liberté, | |||
parmi lesquels le cellerier D. René Joubert, âgé | |||
de 63 ans. Les autres réservèrent leur décision. | |||
— Il y existait à cette époque une bibliothèque | |||
de 6,000 volumes, et 5 Mss. | |||
Suit la liste des abbés, dont la plupart ont leur | |||
article dans ce livre. | |||
Abbés : Hélie I{{er}}, de Ligné près Doué, mort | |||
d’une chute de cheval le 13 mars 955. — Amalbert, | |||
955, † le 11 avril 986. — Robert, de | |||
Blois, 986, † le 8 août 1011 à Micy dont il était | |||
en même temps abbé depuis 10 ans. — Adhébert, | |||
de Chinon, † le 8 avril 1013. — Géraud, Geraldus, | |||
1013, † le 5 novembre 1013 sur la route | |||
de Jérusalem. — Frédéric, dernier abbé du château | |||
de Saumur, élu dès le 27 août 1022, † abbé | |||
de St-Florent-le-Jeune le 28 septembre 1055. — | |||
Sigo, élu le 30 octobre 1055, † le 12 juin 1070. | |||
— Guillaume Rivallon, fils du seigneur de | |||
Dol, 1070, † le 30 mai 1118. — Etienne Brictius, | |||
19 juin 1118, † le 7 avril 1128, quoiqu’une | |||
chronique lui attribue 13 ans de règne et qu’une | |||
autre le fasse mourir en 1133. — Mathieu de | |||
Loudun, vers la fin de 1128, élu en 1155 évoque | |||
d’Angers. — Et. de la Rochefoucault, prieur | |||
claustral, élu en 1155, mais avant sa consécration | |||
promu évêque de Rennes. — Oger, qui ne siège | |||
que séjours, † le 19 juillet 1156. — Philippe de | |||
Saumur, 1156, † le 12 mai 1160. Sa tombe en | |||
ardoise fut retrouvée en 1718 sous les dalles de | |||
la salle du Chapitre. — Froger, dit Petit, | |||
2 juin 1160, † en 1174. — Raoul, précédemment | |||
prieur de Thouarcé, élu abbé dans les premiers | |||
mois de 1174, † le 23 juin 1176. — Mainier, | |||
29 octobre 1176, † le 16 avril 1203. — Michel, | |||
1203, † à Angers le 4 juillet 1220. — Jean de | |||
Loudun, anc. prévôt de Saint-Laurent-du Motay, | |||
1220, mort au bout de 4 mois de règne. — Nicolas | |||
Olivier, † le 13 ou 14 août 1221, après 9 mois | |||
de règne. — Itier, 1221, † à la Rochefoucault où | |||
il était né, le 28 août 1223. — Geoffroy, ancien | |||
prieur de St-Louant, 1223, qui se démet après un | |||
règne de 4 ans. — Geoffroy, ancien cellerier, | |||
originaire de Vendôme, 1227, qui résigne en | |||
1249. — Rainaud, 1250, † en mai 1253. — | |||
Pierre Monsnier, ancien prieur, 1253, mort | |||
aveugle en 1255. — Roger, ancien cellerier, | |||
1255, dont l’élection, annulée par l’évèque, est | |||
confirmée par l’évèque d’Avranche, arbitre délégué | |||
par le pape, † le 30 mars 1270. — Geoffroy | |||
Moretel, † le 24 octobre 1271, d’après une | |||
charte citée par D. Huynes, f. 221 v°. — Guill. | |||
Lorier, qui ne siège que 18 mois. — Guill. de | |||
la Couture, Poitevin, que l’évêque expulse de | |||
son siège et qui meurt pendant l’appel en cour de | |||
Rome le 27 novembre 1281 ou 1282. — Renaud | |||
de St-Rémy, 1283, qui résigne en 1318 et meurt | |||
le 28 juin 1311. — Jean Milet, 1309, † le 30 septembre | |||
1324. — Bertrand, novembre 1324, imposé | |||
d’autorité par le pape aux religieux qui | |||
avaient élu Michel, V. ce nom, de Baugé, consacré | |||
même déjà par l’évêque, — † le 24 novembre | |||
1333. — Hélie de St-Yrieix, docteur en décret, | |||
juin 1335, qui passe à l’évêché d’Uzès | |||
en 1344. Son portrait est gravé dans l’''Hist.'' | |||
''des Card. Franç.'' — Pierre Dupuy, 13 septembre | |||
1344, qui devient abbé de Marmoutier | |||
en 1353. — Jean III, 1353, qui en 1354 | |||
passe à l’abbaye de Tiron. — Guill. de Chanac, | |||
30 avril 1354, nommé évêque de Chartres le | |||
23 septembre 1368. — Guill. Duluc, de Luco, | |||
juin 1368, qui passe le 27 mai 1390 à l’abbaye | |||
de Grasse. — Jean Gordon, 27 mai 1390, installé | |||
le 14 août, † le 20 septembre 1404. — Jean | |||
du Bellay, 26 novembre 1404, installé le 16 février | |||
1405, qui résigne en 1431. — Jean du | |||
Bellay, le jeune, neveu du précédent, 30 avril | |||
1431, installé le 10 juillet, qui résigne le 16 novembre | |||
1474. — Louis du Bellay, son neveu, | |||
novembre 1474, † le 7 septembre 1504. — Jean | |||
de Mathefelon, 12 octobre 1504, † le 28 août | |||
1518. — Jacq. Leroy, 4 octobre 1518, qui résigne | |||
en 1637, dernier des abbés réguliers. — François | |||
de Toumon, cardinal, archevêque de Bourges, | |||
premier abbé commendataire, 1537, qui résigne | |||
en 1538. — Jacques de Castelnau de Clermont, | |||
par bulles du 6 décembre 1538, † le 6 septembre | |||
1586. — François de Joyeuse, cardinal, 18 mars | |||
1587, qui résigne en 1605.— Charles de Bourbon, | |||
1605, † en 1610. — Gilles de Souvré, 25 juin | |||
1610, installé le 8 décembre, f le 19 septembre | |||
1631. — Charles Bouvard, mars 1632, † le | |||
11 mars 1645. — Jules de Mazarin, cardinal, | |||
26 juin 1645, installé le 15 octobre, qui résigne | |||
en 1653. — Jérôme Grimaldi, cardinal, installé | |||
le 15 septembre 1655, † le 4 novembre 1685. — | |||
Franç. d’Anglure de Bourlemont, 1685, † le | |||
27 juin 1711. Son Oraison funèbre a été imprimée | |||
in-4° par le P. Hyacinthe Avril. — Franç. | |||
de Bertons de Crillon, 14 août 1711, installé le | |||
23 novembre 1713, † en 1721. — Joseph Thiard | |||
de Bissy, 1721, qui résigne en 1729. — Michel | |||
Poncet de la Rivière, évêque d’Angers, 1729-1730. | |||
— André-Bernard-Constantin de Forbin | |||
d’Oppède, 1730. Son portrait, ''œtatis suœ anno'' | |||
''62'', avec armoiries dans l’angle supérieur, est conservé | |||
à la Bibliothèque de Saumur. — Auguste, | |||
comte de Belliardi, 1767, 1790. | |||
L’abbaye portait d’or à pièces emportées | |||
sans nombre de gueules, chacune soutenant | |||
un grillet d’argent, écartelé de gueules à | |||
3 pals de vair et un chef d’or chargé à | |||
dextre d’une merlette de sable et sur le tout | |||
de gueules à 4 fasces d’argent ; — et la communauté | |||
des religieux, d’azur à la crosse | |||
d’or posée en pal, accostée à dextre d’une | |||
clé d’argent et à senestre d’une fleur de lys | |||
d’or, comme elles sont dessinées en tète du Mss. | |||
original de D. Huynes, et quoi qu’en indiquent au | |||
contraire d’autres livres | |||
Un mur d’enceinte crénelé formait l’enclos de | |||
l’abbaye, — ''la Belle d’Anjou'', comme on l’appelait, | |||
— avec un chemin de ronde intérieur, que | |||
coupait vers l’Est une haute tour, ayant vue | |||
sur la ville de Saumur et où l’abbé avait le | |||
12 avril 1740 fait bénir au second étage une chapelle | |||
de St-André. Il n’en reste plus que la base. | |||
Au pied fut consacré le 25 juin 1777 un | |||
nouveau cimetière pour la petite paroisse, que | |||
desservait la chapelle de St-Barthélemy y attenant. | |||
Elle est mentionnée dans les bulles de | |||
1142-1186, sans que rien en indique l’origine, | |||
postérieure certainement à la construction de | |||
l’abbaye, et ce n’est guères qu’aux environs du | |||
XVII{{e}} s. qu’on y établit des fonts baptismaux. | |||
Encore le service n’en était-il fréquenté que par | |||
les habitants de l’enclos conventuel. Le desservant | |||
avait dû, et depuis au moins le XV{{e}} s., à la | |||
fantaisie de quelque abbé le titre de curé, sans | |||
qu’il en eût le rang ni la qualité ni aucun droit | |||
d’assistance aux synodes de l’Evèché. La fête même | |||
patronale restait celle de St-Hilaire, comme dans la | |||
véritable église paroissiale, qui desservait le bourg | |||
et tout l’extérieur de l’enclos. Aujourd’hui, tout | |||
au contraire, l’église St-Hilaire est délaissée et | |||
celle de Barthélémy sert à la commune de St-Hilaire-Saint-Florent, | |||
V. ce mot — Curés de | |||
St-Barthélemy : Jacq. Macé, 1593. — Jacq. | |||
Lucas, 1596, 1640. — René Angot, 1654, † le | |||
7 septembre 1686, âgé de 64 ans. — Jacob Valoys, | |||
octobre 1686, juin 1689. — Durson d’Aubigny, | |||
juin 1699. — Et. Garreau, décembre | |||
1718. — Clément-Mathurin Salmon, bachelier | |||
de Sorbonne, juin 1724 † le 14 avril 1740, à Saumur, | |||
âgé de 42 ans, et inhumé dans l’église | |||
Saint-Pierre dont il était chapelain. Il était de | |||
plus prieur du Coudray-Macouard et de Champigné-le-Sec. | |||
— André Gasnier, prieur en même | |||
temps de Passavant, janvier 1741, † le 26 décembre | |||
1772. — P.-P. Léger, 18 février 1773, | |||
janvier 1793. | |||
L’église de St-Barthélemy présente extérieurement | |||
un haut mur nu en moyen appareil régulier, | |||
plaqué jusqu’au toit de trois énormes | |||
contreforts. Une fausse et profonde arcature les | |||
relie, sous laquelle s’ouvrent les fenêtres plein | |||
cintre et dans la première travée une porte romane. | |||
— V. un dessin dans le ''Congrès archéol.'' | |||
de 1862. — Autrefois une ligne de créneaux et de | |||
mâchicoulis formait le couronnement dont partie | |||
subsiste encore au-dessus du chœur. — A l’intérieur | |||
s’ouvre une double nef de 3 travées, dont | |||
la première, qui comprend le portail et le clocher, | |||
est de construction toute récente. Une quatrième | |||
travée s’ajoute à la nef de gauche et constitue un | |||
chœur, à fond plat, évidé d’une large fenêtre que | |||
cache un tableau : ''la Présentation au'' | |||
''Temple'' ; — à côté, le portrait d’un moine, ''ex'' | |||
''voto'', un petit ''St Jean'', un tableau aussi de ''St'' | |||
''Michel'', signé Ernou, 1679, — Sur la nef de | |||
droite, apparaissent les arceaux de deux portes | |||
condamnées, qui ouvraient dans le couvent, l’une, | |||
basse, plein cintre, l’autre élevée, ogivale ; — | |||
un tableau, ''le Baiser de Judas'', signé Brunet | |||
Roque, 1841 ; — à l’entrée, un bénitier de | |||
pierre à 8 lobes, et une charmante tête de Vierge, | |||
du XVII{{e}} s., œuvre d’un vrai maître ; — une autre | |||
médiocre, signée Vaillant, 1846.— Trois médaillons | |||
très-remarquables en pierre dure, XV{{e}} s., | |||
provenant d’un ancien tombeau, représentent | |||
''J.-C. chassant les vendeurs du Temple'', | |||
''l’Ascension'', et ''J.-C. brisant les portes de'' | |||
''l’Enfer''. La sacristie possède aussi un encensoir | |||
pyramidal signé et daté : D. Lascuche, 1761. | |||
— La cloche provient de Fontevraud et porte le | |||
nom de Tabbesse Eléonore de Bourbon avec la | |||
date 1580. | |||
L’église de St-Barthélemy formait à demi le | |||
côté d’un vaste cloître carré, aujourd’hui disparu. | |||
Sur l’autre côté correspondait l’admirable église | |||
abbatiale, refaite en partie au XV{{e}} s. Le couvent, | |||
qui y attenait sur la face opposée, encadrait un | |||
second carré avec cloître intérieur, dont les bâtiments | |||
avaient été reconstruits, sauf la face | |||
vers N., en 1787 ou 1788. Le domaine entier fut | |||
attribué en 1803 à la Sénatorerie d’Orléans, dont | |||
était titulaire le poète Lemercier. L’église fut démolie, | |||
jusqu’aux fondations, en 1806. Tout ce | |||
qui restait debout, aliéné par l’Etat en 1833, fut racheté, | |||
dit-on, pendant l’œuvre même de la destruction | |||
par {{Mme}} d’Andigné de Villequiers, qui en | |||
fit don à la Communauté du Bon-Pasteur. | |||
Rien ne subsiste plus d’antique que le narthex | |||
de l’église abbatiale (XIII{{e}} s.), couvert d’une | |||
belle voûte en coupole ogivale sur plan carré, — | |||
une immense arcade XII{{e}} s., formant l’ancienne | |||
entrée, à claveaux ciselés de riches et curieux détails | |||
de sculptures, — et la magnifique crypte du | |||
chœur, recouverte d’arbustes et de plantes ; elle | |||
comprend trois nefs à voûte d’arête, en dur et | |||
massif blocage, portées sur 20 courtes colonnes à | |||
larges chapiteaux, XI{{e}} s. — En dehors de l’enclos | |||
l’ancien logis abbatial, que flanquent 4 petits | |||
pavillons, XVI{{e}} s., fut vendu tout d’abord {{natt}} et | |||
est advenu aux Sœurs de Ste-Anne, qui l’ont | |||
transformé par la construction d’une chapelle et | |||
d’un cloître. — Une vue, mais inexacte et incomplète, | |||
a été gravée au XVIII{{e}} s. pour le recueil de | |||
D. Germain et reproduite par la ''Revue d’Anjou'' | |||
en 1875. Une aquarelle de 1699 existe aussi | |||
dans les dessins de Gaignières. | |||
Le chartrier de l’abbaye St-Florent-de-Saumur | |||
est entré presque tout entier, avec celui de Saint-Florent-le-Vieil, | |||
aux Archives départementales et | |||
en forme le fonds le plus considérable et la plus | |||
précieux par le nombre et l’antiquité des documents. | |||
L’''Histoire'' même de l’''Abbaye Saint-Florent'' | |||
(jusqu’en 1645), par D. Huynes, s’y | |||
est retrouvée en Mss. original autographe de | |||
446 folios, malheureusement incomplet de quelques | |||
pièces préliminaires et des 8 ou 10 derniers | |||
folios du texte, qui ont pu être retranscrits d’après | |||
une copie du cabinet Grille, conservée actuellement | |||
à la Bibl munic. d’Angers, Mss. 769. Un | |||
Mss. autographe, qui semble la rédaction primitive | |||
du travail, plus tard refondu et considérablement | |||
augmenté, existe à la Biblioth. Nat., ancien | |||
Résidu St-Germain A 8, auj. 19,862 fr. | |||
L’auteur, qui avait terminé son œuvre vers 1646 | |||
ou 1647, se rond témoignage « de n’y avoir rien | |||
mis qu’après y avoir pensé mûrement... et sur | |||
une attentive lecture des archives l’espace de | |||
quatre ans ». | |||
<small>Arch. de M.-et-L. Série H Chartrier de St-Flor. et ''Hist. de l’Abb.'', par D. Huynes — et Série L. — Arch. comm. de St-Hilaire-St-Flor. Et.-C. — Hauréau, ''Gall. Christ''. — ''Chroniq. d’Anjou'', t. II, p. XX-XXX et 180-328. — Roger, ''Hist. d’Anjou'', p. 85-87. — ''Congrès archéol.'', 1862, p. 145-148, 224. — Mss. 896. — ''Répert. archéol.'', 1865, p. 103 ; 1868, p. 240 ; 1869, p. 38. — ''Revue d’Anjou'', 1854, t. II, p. 25 ; 1859, t. II, p. 331 ; 1875, p. 265, 325-333. — Marchegay, ''Arch. d’Anjou'', t. I, p. 230.</small> }} | |||
== Notes == | |||
{{Références}} | |||
: Les [[Florent|formes anciennes]] du nom. | |||
{{BasPage CommunesAnciennes}} | |||
[[Catégorie:Ancienne commune]] | [[Catégorie:Ancienne commune]] | ||
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]] | |||
[[Catégorie:Saumur]] | [[Catégorie:Saumur]] |