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'''Cheffes''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), dans le [[Segréen]], à l'ouest de [[Tiercé]] et au sud de [[Juvardeil]].

Il est supposé que le centre primitif se trouvait à la chapelle Saint-Sulpice. La seigneurie appartient aux seigneurs du Lude jusqu'au {{XIIIs}}, puis au {{XIVe}} à ceux du Plessis-au-Vent (Le Plessis-Bourré). À la fin du {{XVIe}}, pendant les guerres de Religion, le fort est disputé entre catholiques et huguenots. Située à proximité de la Sarthe (rivière), la navigation sur la rivière y est active aux {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s et on y trouve un important port d'embarquement (bois et grains). Au {{XVIIIe}}, Cheffes dépend de l'élection d'Angers<ref name=cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|711-714}}</ref>{{,}}<ref name="cc-2017">Communauté de communes Loir et Sarthe, ''Cheffes'', mai 2017</ref>.

Venant de la commune voisine de la [[Juvardeil]], la rivière la [[Sarthe]] traverse son territoire et en marque la limite Est<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Cheffes)'', octobre 2012</ref>{{,}}<ref>Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', Tome premier, Librairie de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p.352</ref>. La rivière est utilisée dès le Moyen-âge pour le commerce. Elle est aménagée au {{XIXs}} pour faciliter la navigation, dont le transport de marchandises (charbon, céréales, chanvre, bois, marbre, etc), et des écluses sont installées, comme à Cheffes, pour remplacer les portes marinières. L'écluse de Cheffes est la dernière sur la Sarthe avant Angers<ref>Mairie de Cheffes, ''Lieux incontournables'', 2020</ref>{{,}}<ref>Jean Merrien, ''Plaisance d'eau douce'', Denoël, 1963, p. 175</ref>.

Cheffes s'étend sur {{unité|17.35|km|2}} ({{unité|1735|hectares}}), à moins d'une vingtaine de kilomètres au nord d'Angers<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Cheffes (49)'', juin 2010 ([[Glossaire#D|distances orthodromiques]])</ref>, et son altitude varie de 14 à 53 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se situe sur les plateaux du Haut Anjou et dans les [[Basses vallées angevines (BVA)|Basses vallées angevines]], zone classée [[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire|espace naturel sensible]] (ENS)<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>{{,}}<ref>[[Espaces naturels sensibles de Maine-et-Loire]], 2018</ref>.

Située dans le pays des Trois-Rivières, la commune subie des crues comme en 1940 où des dizaines de milliers d'hectares sont submergés<ref>Jacques Jeanneau, ''Chronique angevine'' dans ''Norois'' n° 30, avril-juin 1979, p. 271</ref>. En 1995, la région d'Angers subie une [[Crues en Maine-et-Loire|crue record]]. Faisant suite à plusieurs jours de pluie, le Loir, la Sarthe, la Mayenne puis la Maine, débordent. Plusieurs communes sont inondées, dont Cheffes qui est évacuée le 27 janvier sur décision préfectorale. La cote à l'échelle de crues de Cheffes atteint ce jour là 6,80 mètres, avant d'atteindre la cote de 7,43 m dans la nuit du 29 au 30, battant le précédent record de 7,03 m en 1910<ref>Ouest-France, ''Inondations. 1995: la crue du siècle submerge Angers'', 25 janvier 2015</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Cheffes. 25 ans après la crue du siècle, expo et conférence'', 25 janvier 2020</ref>.

Localités aux alentours : [[Tiercé]], [[Juvardeil]], [[Écuillé]], [[Soulaire-et-Bourg]], [[Étriché]], [[Briollay]], [[Châteauneuf-sur-Sarthe]], [[Champigné]], [[Sceaux-d'Anjou]] et [[Montreuil-sur-Loir]]<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Cheffes (49)'', juin 2010</ref>.