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« Chartrené » : différence entre les versions

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'''Chartrené''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à l'est de [[Fontaine-Guérin]] et à l'ouest du [[Le Guédeniau|Guédeniau]]. Elle est intégrée à [[Baugé-en-Anjou]] depuis 2016.
'''Chartrené''' est une ancienne commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à l'est de [[Fontaine-Guérin]] et à l'ouest du [[Le Guédeniau|Guédeniau]]. Elle est intégrée à [[Baugé-en-Anjou]] depuis 2016.


En 2015, c'est la commune la [[Population de Maine-et-Loire|moins peuplée]] du département. Ses habitants se nomment les Chartrénéen(ne)s.
En 2015, c'est la commune la [[Population de Maine-et-Loire|moins peuplée]] du département. Ses habitants sont appelés les Chartrénéen(ne)s.




== Situation administrative ==
== Situation administrative ==
Un rapprochement intervient en 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)|création de la commune nouvelle]] de [[Baugé-en-Anjou|Baugé-en-Anjou (nouvelle)]] issue du regroupement des communes de [[Baugé-en-Anjou (ancienne)]], [[Bocé]], Chartrené, [[Cheviré-le-Rouge]], [[Clefs-Val d'Anjou]], [[Cuon]], [[Échemiré]], [[Fougeré]], [[Le Guédeniau]] et [[Saint-Quentin-lès-Beaurepaire]]. Chartrené devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-2015-525'', 10 juillet 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)]].</ref>.
Un rapprochement intervient au début de l'année 2016 avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)|commune nouvelle]] de [[Baugé-en-Anjou|Baugé-en-Anjou (nouvelle)]] issue du regroupement des communes de [[Baugé-en-Anjou (ancienne)]], [[Bocé]], Chartrené, [[Cheviré-le-Rouge]], [[Clefs-Val d'Anjou]], [[Cuon]], [[Échemiré]], [[Fougeré]], [[Le Guédeniau]] et [[Saint-Quentin-lès-Beaurepaire]]. Chartrené devient une commune déléguée<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-2015-525'', 10 juillet 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou (2016)]].</ref>.


Jusqu'alors elle est intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Baugé|du canton de Baugé]], intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune, et se trouve dans l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|de Baugé]]), le canton [[Canton de Baugé|de Baugé]] jusqu'en 2014, puis celui [[Canton de Beaufort-en-Vallée|de Beaufort-en-Vallée]].
Jusqu'alors la commune angevine de Chartrené est intégrée à la communauté de communes [[Communauté de communes du canton de Baugé|du canton de Baugé]], intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune, et se trouve dans le canton [[Canton de Beaufort-en-Vallée|de Beaufort-en-Vallée]] ([[Canton de Baugé|Baugé]] jusqu'en 2014<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chartrené'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]] (av. 1926 [[Arrondissement de Baugé|Baugé]]).


Son code commune (Insee) est 49079 et son code postal est 49150. Ses habitants se nomment les Chartrénéens et les Chartrénéennes. Sa population est de 54 habitants en 1999 et de 53 en 2015<ref name="population">[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.
Son code commune (Insee) est 49079 et son code postal est 49150. Ses habitants se nomment (gentilé) les Chartrénéens et les Chartrénéennes. Sa population est de 54 habitants en 1999, 55 en 2006 et 53 en 2015<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.


== Histoire et patrimoine ==
== Histoire et patrimoine ==
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* le moulin à eau d'Ollivet, reconstruit au XIX{{e}}, et celui de Gades, signalé au {{XVIIIs}}, et détruit ;
* le moulin à eau d'Ollivet, reconstruit au XIX{{e}}, et celui de Gades, signalé au {{XVIIIs}}, et détruit ;
* le presbytère de Chartrené (inscrit MH), du {{XVIIIs}}.
* le presbytère de Chartrené (inscrit MH), du {{XVIIIs}}.
[[File:chartrene_chateau_2011a.jpg|thumb|alt=Photographie du château de Chartrené.]]


== Loisirs et culture ==
== Loisirs et culture ==
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== Espace et territoire ==
== Espace et territoire ==
Située dans le centre de la région [[Baugeois|baugeoise]], Chartrené s'étend sur {{unité|3.79|km|2}} ({{unité|379|hectares}}) et son altitude varie de 33 à 97 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.
Située dans le centre de la région [[Baugeois|baugeoise]], Chartrené s'étend sur {{unité|3.79|km|2}} ({{unité|379|hectares}}) et son altitude varie de 33 à {{unité|97|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Son territoire se trouve sur le plateau du Baugeois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>.


Localités aux alentours : [[Cuon]], [[Bocé]], [[Le Vieil-Baugé]], [[Fontaine-Guérin]], [[La Lande-Chasles]], [[Brion]], [[Le Guédeniau]], [[Baugé]], [[Saint-Georges-du-Bois]] et [[Échemiré]]<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Chartrené (49), juin 2010</ref>.
Localités aux alentours : [[Cuon]] ({{unité|2.3|km}}), [[Bocé]] ({{unité|3.7|km}}), [[Le Vieil-Baugé]] ({{unité|4.4|km}}), [[Fontaine-Guérin]] ({{unité|4.8|km}}), [[La Lande-Chasles]] ({{unité|5.2|km}}), [[Brion]] ({{unité|5.8|km}}), [[Le Guédéniau]] ({{unité|5.9|km}}), [[Baugé]] ({{unité|6.0|km}}), [[Saint-Georges-du-Bois]] ({{unité|7.3|km}}), [[Échemiré]] ({{unité|7.5|km}})<ref>Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Chartrené (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.


L'office de tourisme du Baugeois se trouve à [[Baugé-en-Anjou]].
L'office de tourisme du Baugeois se trouve à [[Baugé-en-Anjou]].
[[File:chartrene_chateau_2011a.jpg|thumb|center|alt=Photographie du château de Chartrené.]]
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Chartrené dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 632 et 633</ref> :
{{citation|
'''Chartrené''', canton et arrond. de Baugé
(7 kil.), — à 43 kil. d’Angers. — ''Prœdium qui''
''Quartiniacus'' <nowiki>[</nowiki>alias ''Quaterniacus'', — ''Cartiniacus''<nowiki>]</nowiki>
''vulgariter nuncupatur'' VI{{e}} s. (Bolland,
''Vit, Magnob.'', t. VII oct., p. 942). — ''In Vicaria''
''Balgiensi in loco cui nomen est Cartiniaco'',
''ecclesia'' 1025-1030 (Cartul. Saint-Aubin,
fol. 80 v°). — ''Obedientia de Cartiniaco'' 1077
(Ibid., f. 80). — ''Carteniacus'' 1070-1080 (Ibid.,
f. 83 v°). — ''Carteni'' 1056-1082 (2{{e}} Cartul. St-Serge,
p. 38). — ''Prœdium cui Carteniacus''
''nomen est'' 1120 circa (''Vit. Giraldi, Chron.''
d’A., t. II, p. 114). — ''Chartrene'' 1280 (H Saint-Aubin,
off. cl., t. II, f. 61). — Dans un pays
plat, hérissé vers S. de deux ou trois hautes
buttes, V. notamment Montrond, entre Bocé
(3 kil. 1/2) au N., Vieil-Baugé (6 kil. 500 mèt.)
au N. et à l’O., Fontaine-Guérin (5 kil.) à l’O. et
au S., Cuon (2 kil. 1/2) au S. et à l’E.
Le chemin de grande communication de Beaufort
au Lude forme vers l’O. la limite intérieure
dans toute la longueur de la commune du S. au
N., passant à 5 kil. du bourg.
Le ruiss. de Bray ou du Brocard traverse par
le centre de l’E. à l’O., à quelques mètres du
château et de l’Eglise, vers S.-E., animant deux
moulins ; — y afflue le ruiss. du Grand-Mandon ;
— y naît le ruiss. de l’Etang.
En dépendent le vill. de Montrond (15 mais.,
46 hab.) et le ham. des Herrières (5 mais., 17 h.),
et 20 fermes ou écarts.
Superficie : 380 hect., dont 20 hect. 24 en
vignes et 37 hect. 82 en bois.
Population : 39 feux, 174 hab. en 1720-1726.
— 40 feux en 1788. — 176 hab. en 1790.
— 227 hab. en 1826. — 226 hab. en 1831. —
214 hab. en 1841. — 909 hab. en 1851. —
201 hab. en 1861. — 196 hab. en 1866. —
167 hab. en 1872, dont 19 au bourg, composé
de 3 maisons, plus le presbytère et l’ancien château,
dont le chemin traverse les dépendances.
Bureau de poste et Perception de Baugé.
Assemblée le dimanche qui suit la St-Maurice
(22 septembre).
Le 16 juin 1872 les travaux ont été adjugés
pour la construction d’une Mairie avec Ecole
mixte (archit. Bibard).
L’Église, dédiée à St Maurice (succursale,
5 nivôse an XIII), présente un pignon en pierre,
d’appareil moyen régulier, percé d’un grossier
œil-de-bœuf moderne et précédé d’un ballet en
bois, avec portail roman, à nervures rondes retombant
sur le chapiteau d’une petite colonnette,
le cintre intérieur bordé d’une moulure ondulée.
La nef nue, lambrissée avec tirants neufs
apparents, se termine par un arc plein cintre
déformé, où s’appuient les autels de la Vierge
et de St-Avoie. Suivent le chœur voûté en
berceau, d’une seule travée, avec baies rondes
sans moulure, et l’abside en demi-cercle, dont
l’autel du XVIII{{e}} s. est décoré d’un informe tableau
de la Résurrection et des statues de St
Joseph et de St Maurice. — Extérieurement,
entre les contreforts qui flanquent les angles et le
plein des murs apparaissent les cintres condamnés
d’une porte et de petites fenêtres romanes,
le toit reposant sur une série de curieux modillons,
dont d encore intacts, en forme de têtes à moustaches,
celle entre autres remarquable d’un roi
couronné. Les modillons de l’abside, ronde à
l’extérieur, sont restés inachevés et le couronnement
en est décoré d’un dessin en échiquier. Le
clocher carré sans caractère montre seulement
à sa base la baie d’une fenêtre, romane comme
toute la partie antique de l’édifice (XII-XIII{{e}} s.).
La cure attient à l’église et, vendue nat<sup>t</sup>, a été
léguée en 1845 à la Fabrique. — Le Cimetière,
qui bordait l’église et le château a été transféré
en 1807.
Deux celtœ en pierre polie ont été recueillies
par M. Lebeuf au lieu dit Rougemont. On n’a
signalé en Chartrené aucune autre trace celtique
ou romaine. Il est certain pourtant que la voie
de Beaufort à Baugé traversait le territoire par
le bourg, et une charte du XI{{e}} s. en indique la
direction comme parallèle au ruiss. du Réveillon,
aujourd’hui le Grand-Mandon, ''prope Cartiniacum''
''juxta viam que ducit ad castrum Balgiacum''
''et contigua est torrenti qui dicitur''
''Riveillon'' (Cart. St-Aubin, f. 83 v°).
La terre, centre d’une exploitation importante,
''prœdium'', faisait partie du domaine des comtes
et fut donnée par eux, en même temps que Baugé,
aux seigneurs de Beaupréau dans les premières
années du XI{{e}} s. Il y existait déjà une église fondée
peut-être par l’évêque St-Maimbeuf dans une
de ses visites, comme le donnerait à croire son
vocable de St-Maurice et que le nouveau seigneur
abandonna presque aussitôt (vers 1025-1030) au
moines de St-Aubin d’Angers, avec deux mesures
de terre et tous les droits de coutume et de
vignerie. Un prieuré y fut installé sous le
vocable de Sainte-Marie-Madeleine, où résida
quelque temps au XII{{e}} s. le moine Girard, V. ce
nom. La chapelle s’écroula le 2 septembre en
1792 sur le maçon Augustin Perroust, occupé à
la démolir.
Prieurs : Guill. de St-Maimbœeuf, 1170. —
Gaufridier, 1288. — Guill. Richomme, 1536.
— Thomas Mocquard, 1565, âgé de 38 ans. —
Christ. Richomme, 1569, 1589. — Mich. Darbon,
1665, 1671. — Claude Richard, 1687. — Claude
Clavel, docteur de Sorbonne, chanoine théologal
d’Angers, 1703. — Pierre Lebeuf de la
Motte, 1743, 1751. — Pierre-Prégent Géors, 1790.
Curés : Philippe Manceau, 1523. — Toussaint
Lebreton, 1587, avril 1641. — Jean Hue,
1641, résignataire en août 1677, † le 24 juin
1684, âgé de 79 ans. — Jean Lebaillif, août 1677,
† le 25 octobre 1715, âgé de 76 ans. — Louis
Legendre, avril 1716, † le 1{{er}} novembre 1745,
âgé dé 63 ans. — René Choisy, installé le 19 février
1746, † le 31 mai 1781, âgé de 78 ans. —
Derboulier, mai 1781, juin 1791. — J.-J. Martin,
9 septembre 1791.
La seigneurie de la paroisse appartenait au
prieur jusqu’au milieu an moins du XV>II{{e}} s.
ainsi que « la maison seigneuriale et château »
qu’il affermait avec le reste de son domaine et
qui, par vente ou arrentement, était advenu dès
le XVIII{{e}} s. aux mains du seigneur temporel du
fief. — En est seigneur n. h. Pierre-Paul Liénard
1614, † le 25 décembre 1649, mari de Catherine
Legros. Leur fille Marie l’apporta à Louis de
Charnières, écuyer, et mourut veuve le 23 août
1679 ; — n. h. Jean-Louis de Charnières, † le
18 juillet 1706 ; — n. h. Pierre-Fr. Chabot, ancien
prévôt de la Maréchaussée de Baugé, 1728, 1752,
dont la fille Charlotte meurt le 4 avril 1740,
femme de René Bariller, avocat au Parlement ;
Pierre-Louis-Charles Bariller, lieutenant particulier
à Baugé, 1770, Louis-René-François
Bariller, prêtre Lazariste, professeur au Séminaire
de Tours, 1788, qui émigré. Le domaine
mis en vente le 18 prairial an II fut acquis, avec
l’étang (29 arpents), par Joseph-Félix Dacier,
frère du secrétaire perpétuel de l’Académie des
Inscriptions, qui, venu à Baugé dans les Aides,
y avait épousé une demoiselle Bariller, de qui il
n’eut pas d’enfant ; — aujourd’hui appartient
à M. Charlery, du Guédéniau, par sa mère née
Bariller de Palée.
L’habitation actuelle ne présente qu’un ensemble
confus de constructions remaniées, avec deux
tours rondes à toits pointus et une tourelle
d’angle. Le bâtiment qui regarde la route, conserve
une fenêtre à meneaux croisés ; l’intérieur,
à peine une ou deux cheminées avec piliers à
chapiteaux, dont une autrefois armoriée, un
portrait de femme, et des collections modernes
d’histoire naturelle.
Maires : Franç. Frémont, 1792. — Franç.
Chignard, 1{{er}} messidor an VIII. — Joseph-Félix
Dacier, 4 novembre 1806, démissionnaire
en 1831. — Florent Papin, 21 janvier 1831. —
Druillet-Delisle, 31 juillet 1840, installé le
30 août, démissionnaire en 1843. — Henri Chignard,
1846. — Montanger, 1860. — Grosbois,
1865. — Monvoisin, 1870, en fonctions, 1874.
<small>Arch. de M.-et-L. C 114, 190, 200 ; H abb. St-Aub. — Arch. comm. Et.-C. — ''Chron. d'Anj.'', t. II. p. 114. — Pour les localités, voir à leur article, Montrond, Beauvais, Olivet, Riveillon, etc.</small>
}}


== Notes ==
== Notes ==