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En août, les deux jeunes angevins Louis Bordier et Pierre Labbé se rendent auprès des forces américaines pour les renseigner sur l'existence du [[pont de Pruniers]] qui n'est pas encore détruit. Il reste la seule voie d'accès vers Angers et permet aux forces alliées d'y traverser la Maine le 9 août pour prendre à revers les troupes ennemies<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.| 440}}</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Il y a 68 ans, la Libération d'Angers en images (journée du 9 août)'', 8 août 2012</ref>. | En août, les deux jeunes angevins Louis Bordier et Pierre Labbé se rendent auprès des forces américaines pour les renseigner sur l'existence du [[pont de Pruniers]] qui n'est pas encore détruit. Il reste la seule voie d'accès vers Angers et permet aux forces alliées d'y traverser la Maine le 9 août pour prendre à revers les troupes ennemies<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.| 440}}</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Il y a 68 ans, la Libération d'Angers en images (journée du 9 août)'', 8 août 2012</ref>. | ||
'''Libération''' : Pouancé est la première ville du département [[Histoire|libérée]] le 5 août, suivie de Segré puis du Lion-d'Angers. C'est ensuite la [[Pont de Pruniers|ville d'Angers]] qui est libérée le 10 par les troupes du général Patton<ref>Service départemental d'archives de Maine-et-Loire, ''Seconde Guerre mondiale'', 2022</ref>. | '''Libération''' : Pouancé est la première ville du département [[Histoire|libérée]] le 5 août, suivie de Segré puis du Lion-d'Angers. C'est ensuite la [[Pont de Pruniers|ville d'Angers]] qui est libérée le 10 par les troupes du général Patton<ref>Service départemental d'archives de Maine-et-Loire, ''Seconde Guerre mondiale'', 2022</ref>{{,}}<ref>Archives patrimoniales de la ville d'Angers (Mairie d'Angers), ''Les trente dates qui ont marqué les Angevins'' par Sylvain Bertoldi, dans ''Vivre à Angers'' n° 329, janvier 2009</ref>. | ||
La Loire étant un obstacle sérieux, les régions au sud du fleuve ne sont libérées qu'à la fin du mois : Saumur le 31 août et Cholet le 1{{er}} septembre<ref name="mb-1995" />. | La Loire étant un obstacle sérieux, les régions au sud du fleuve ne sont libérées qu'à la fin du mois : Saumur le 31 août et Cholet le 1{{er}} septembre<ref name="mb-1995" />. | ||
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'''Presse''' : Se substituant au ''[[Le Petit Courrier (presse angevine)|Petit Courrier]]'', ''Le Courrier de l'Ouest'' paraît pour la première fois le 21 août 1944<ref>Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (PQR), ''Le Courrier de l'Ouest'', 2011-2015</ref>. | '''Presse''' : Se substituant au ''[[Le Petit Courrier (presse angevine)|Petit Courrier]]'', ''Le Courrier de l'Ouest'' paraît pour la première fois le {{date|21 août 1944}}<ref>Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (PQR), ''Le Courrier de l'Ouest'', 2011-2015</ref>. | ||
'''Baraquements''' : Une partie de la population est relogée dans des [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|baraquements provisoires]]. | '''Baraquements''' : Une partie de la population est relogée dans des [[Avrillé - Parc de la Haye Val d'Or Pépinières|baraquements provisoires]]. | ||
== 1944 en France == | == 1944 en France == | ||
Seconde Guerre mondiale, conflit militaire de 1939 à 1945 : Les alliés débarquent en Normandie le {{ | Seconde Guerre mondiale, conflit militaire de 1939 à 1945 : Les alliés débarquent en Normandie le {{date|6 juin 1944}} et en Provence le 15 août. Le 10 juin, la division SS Das Reich, alors qu'elle mène des actions contre la Résistance, massacre la population d'Oradour-sur-Glane. Les alliés avancent inexorablement vers l'intérieur et libèrent Paris le 25 août<ref>Henri Michel, ''Guerre mondiale (Seconde)'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>. | ||
Le régime de Vichy assure le gouvernement de la France du {{date|10 juillet 1940}} au {{date|9 août 1944}}. Dans la clandestinité, le Conseil national de la Résistance (CNR) assure en France depuis [[1943]] la coordination des organisations opposées à Vichy. Sa charte adoptée en mars 1944 prévoit notamment la nationalisation des grandes entreprises, une planification de l'économie, un régime de sécurité sociale pour tous<ref>Armel Marin, ''C.N.R. (Conseil national de la Résistance)'', Encyclopædia Universalis, 2011-2021</ref>{{,}}<ref name=pbrechon-4r">Pierre Bréchon, ''Quatrième république'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>. | Le régime de Vichy assure le gouvernement de la France du {{date|10 juillet 1940}} au {{date|9 août 1944}}. Dans la clandestinité, le Conseil national de la Résistance (CNR) assure en France depuis [[1943]] la coordination des organisations opposées à Vichy. Sa charte adoptée en mars 1944 prévoit notamment la nationalisation des grandes entreprises, une planification de l'économie, un régime de sécurité sociale pour tous<ref>Armel Marin, ''C.N.R. (Conseil national de la Résistance)'', Encyclopædia Universalis, 2011-2021</ref>{{,}}<ref name=pbrechon-4r">Pierre Bréchon, ''Quatrième république'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>. | ||
Le Comité français de la Libération nationale (CFLN), créé en 1943, se proclame gouvernement provisoire de la République française le {{ | Le Comité français de la Libération nationale (CFLN), créé en 1943, se proclame gouvernement provisoire de la République française le {{date|26 mai 1944}}. Il a notamment définit le 21 avril une nouvelle organisation des pouvoirs publics. Le 2 juin, le comité prend le nom de Gouvernement provisoire de la République française, qui lui succède officiellement le lendemain. Pendant deux années, cinq gouvernements provisoires se succèdent, dirigés respectivement par Charles de Gaulle, Félix Gouin, Georges Bidault puis Léon Blum<ref name="assv-cnr">Charles-Robert Ageron, Sid-Ahmed Souiah, Benjamin Stora et Pierre Vermeren, ''Comité français de libération nationale (C.F.L.N.)'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>{{,}}<ref>Armel Marin, ''Comité français de la Libération nationale'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>{{,}}<ref name=pbrechon-4r" />. | ||
L'article 17 de l'ordonnance du {{date|21 avril 1944}} du Comité français de la Libération nationale accorde le [[Bulletin angevin pour le suffrage des femmes 1932-01 (livre)|droit de vote aux femmes]] ainsi que leur éligibilité. Elles voteront pour la première fois quelques mois plus tard, en [[1945]]<ref>Bernard Valade, ''Vote des femmes (France)'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>. | L'article 17 de l'ordonnance du {{date|21 avril 1944}} du Comité français de la Libération nationale accorde le [[Bulletin angevin pour le suffrage des femmes 1932-01 (livre)|droit de vote aux femmes]] ainsi que leur éligibilité. Elles voteront pour la première fois quelques mois plus tard, en [[1945]]<ref>Bernard Valade, ''Vote des femmes (France)'', Encyclopædia Universalis, 2010-2021</ref>. |