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(Palais épiscopal d'Angers) |
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L'évêché s'installe au {{IXs}} à l'emplacement de l'ancienne demeure des comtes d'Anjou, alors en ruines. Un premier édifice est installé à cette époque, adjacent à la porte angevine et s'appuyant sur le mur d'enceinte du {{IIIs}}. Il est remplacé au [[1101|{{XIIs}}]] sous l'épiscopat d'Ulger, qui s'inspire du palais archiépiscopal du Tau à Reims. Le palais est construit en brique et pierre alternées, accolé à la [[Cathédrale d'Angers|cathédrale]], et comprend deux corps principaux disposés en T. Les salles du rez-de-chaussée et la {{abréviation|salle synodale|Salle de l'assemblée d'ecclésiastiques catholiques.}} datent de cette époque. Cette dernière est plus tard raccourcie de plusieurs mètres à la construction du transept de la cathédrale. Au {{XVs}}, l'évêque Hardouin de Bueil fait modifier les couvertures et aménager une vaste salle, l'actuelle bibliothèque. Au début du siècle suivant, l'évêque François de Rohan fait reconstruire l'escalier principal sur la cour d'honneur. Le palais est fortement remanié au {{XVIIe}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|56-57}}</ref>{{,}}<ref name="PA00108880">Ministère de la Culture, ''Ancien évêché ou Palais du Tau(PA00108880)'', 1993-2022</ref>{{,}}<ref name="IA49000939">Ministère de la Culture (Dominique Letellier-d'Espinose et Olivier Biguet), ''Ancien évêché, actuellement maison diocésaine des oeuvres, librairie (IA49000939)'', 2009-2010</ref>{{,}}<ref name="cncp">Catherine Nédélec et Coralie Pilard, ''Tout sur l'Anjou'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2022, p. 62-65</ref>{{,}}<ref name="mairie-lvc">Mairie d'Angers (Olivier Biguet et Émeric Chartrain), ''Laissez-vous conter le palais épiscopal'', 2022-2023</ref>. | L'évêché s'installe au {{IXs}} à l'emplacement de l'ancienne demeure des comtes d'Anjou, alors en ruines. Un premier édifice est installé à cette époque, adjacent à la porte angevine et s'appuyant sur le mur d'enceinte du {{IIIs}}. Il est remplacé au [[1101|{{XIIs}}]] sous l'épiscopat d'Ulger, qui s'inspire du palais archiépiscopal du Tau à Reims. Le palais est construit en brique et pierre alternées, accolé à la [[Cathédrale d'Angers|cathédrale]], et comprend deux corps principaux disposés en T. Les salles du rez-de-chaussée et la {{abréviation|salle synodale|Salle de l'assemblée d'ecclésiastiques catholiques.}} datent de cette époque. Cette dernière est plus tard raccourcie de plusieurs mètres à la construction du transept de la cathédrale. Au {{XVs}}, l'évêque Hardouin de Bueil fait modifier les couvertures et aménager une vaste salle, l'actuelle bibliothèque. Au début du siècle suivant, l'évêque François de Rohan fait reconstruire l'escalier principal sur la cour d'honneur. Le palais est fortement remanié au {{XVIIe}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|56-57}}</ref>{{,}}<ref name="PA00108880">Ministère de la Culture, ''Ancien évêché ou Palais du Tau (PA00108880)'', 1993-2022</ref>{{,}}<ref name="IA49000939">Ministère de la Culture (Dominique Letellier-d'Espinose et Olivier Biguet), ''Ancien évêché, actuellement maison diocésaine des oeuvres, librairie (IA49000939)'', 2009-2010</ref>{{,}}<ref name="cncp">Catherine Nédélec et Coralie Pilard, ''Tout sur l'Anjou'', Éditions Ouest-France (Rennes), 2022, p. 62-65</ref>{{,}}<ref name="mairie-lvc">Mairie d'Angers (Olivier Biguet et Émeric Chartrain), ''Laissez-vous conter le palais épiscopal'', 2022-2023</ref>. | ||
L'édifice fait l'objet de plusieurs restaurations, notamment au {{XIXs}} où il est entièrement rénové. Une seconde cour est créée, rue de l’Oisellerie, et une grande bibliothèque est installée au dernier étage. Au début du {{XXs}}, il est attribué à l'administration des Monuments historiques (décret du {{date|23 décembre 1910}}) comme annexe de la cathédrale Saint-Maurice. Il devient Musée des tapisseries et d'art religieux, exposant notamment des tapisseries de la cathédrale, puis, en 1954, Maison des œuvres diocésaines<ref name="cport-1965" />{{,}}{{,}}<ref name="mairie-lvc" />. | L'édifice fait l'objet de plusieurs restaurations, notamment au {{XIXs}} où il est entièrement rénové. Une seconde cour est créée, rue de l’Oisellerie, et une grande bibliothèque est installée au dernier étage. Au début du {{XXs}}, il est attribué à l'administration des Monuments historiques (décret du {{date|23 décembre 1910}}) comme annexe de la cathédrale Saint-Maurice. Il devient Musée des tapisseries et d'art religieux, exposant notamment des tapisseries de la cathédrale, puis, en 1954, Maison des œuvres diocésaines<ref name="cport-1965" />{{,}}{{,}}<ref name="mairie-lvc" />. |