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La ville de Trélazé a un important passé industriel, notamment avec l'exploitation de carrières d'ardoise. C'est l'un des principaux centres industriels du département de la fin du {{XIXe}} au milieu du {{XXs}}<ref>Pascal Houdemont, ''L'immigration aux ardoisières de Trélazé : un exemple atypique dans l'histoire minière française (fin XIXe-milieu du XXe siècle'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'' (Presses universitaires de Rennes), n° 109-4, 2002, p. 125-143</ref>. | La ville de Trélazé a un important passé industriel, notamment avec l'exploitation de carrières d'ardoise. C'est l'un des principaux centres industriels du département de la fin du {{XIXe}} au milieu du {{XXs}}<ref>Pascal Houdemont, ''L'immigration aux ardoisières de Trélazé : un exemple atypique dans l'histoire minière française (fin XIXe-milieu du XXe siècle'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'' (Presses universitaires de Rennes), n° 109-4, 2002, p. 125-143 ([[L'immigration aux ardoisières de Trélazé par P. Houdemont|lire]])</ref>. | ||
Jusqu'au début du {{XXIs}}, on y trouve une activité d'extraction ardoisière, qui a débutée dès le Moyen Âge. Ce qu'on appelle les ardoisières de Trélazé s'étendent sur plusieurs kilomètres à l'Est d'Angers, sur [[Ardoisières d'Angers|Angers]], [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy-d'Anjou]] et [[Ardoisières de Trélazé|Trélazé]]. Dans le centre de cette dernière on descend à 400 mètres au-dessous de la surface. L'exploitation souterraine permet, à partir du début des années 1830, d'en augmenter le rendement. Elle produit de multiples types d'ardoises, de dimensions, de forme et d'épaisseur variées. Son ardoise fine fait sa réputation. Le bassin d'Angers-Trélazé emploie {{formatnum:3000}} ouvriers au début du {{XIXe}}. Face à l'épuisement des gisements, les ardoisières de Trélazé ferment en 2014<ref>René Musset, ''Production, industrie, commerce de l'ardoise en France'', dans ''Annales de Géographie'', t. 46, n° 260, 1937, p. 174-178</ref>{{,}}<ref>Jacques-Guy Petit, ''L'Anjou au XIXe siècle : tradition et modernité'', dans ''1848. Révolutions et mutations au XIXe siècle'', n° 6, 1990, ''Le XIXe siècle en question'', p. 98-101</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Ardoisières d'Angers. C'est la fin, le plan social est signé'', 28 mars 2014</ref>. | Jusqu'au début du {{XXIs}}, on y trouve une activité d'extraction ardoisière, qui a débutée dès le Moyen Âge. Ce qu'on appelle les ardoisières de Trélazé s'étendent sur plusieurs kilomètres à l'Est d'Angers, sur [[Ardoisières d'Angers|Angers]], [[Ardoisières de Saint-Barthélemy-d'Anjou|Saint-Barthélemy-d'Anjou]] et [[Ardoisières de Trélazé|Trélazé]]. Dans le centre de cette dernière on descend à 400 mètres au-dessous de la surface. L'exploitation souterraine permet, à partir du début des années 1830, d'en augmenter le rendement. Elle produit de multiples types d'ardoises, de dimensions, de forme et d'épaisseur variées. Son ardoise fine fait sa réputation. Le bassin d'Angers-Trélazé emploie {{formatnum:3000}} ouvriers au début du {{XIXe}}. Face à l'épuisement des gisements, les ardoisières de Trélazé ferment en 2014<ref>René Musset, ''Production, industrie, commerce de l'ardoise en France'', dans ''Annales de Géographie'', t. 46, n° 260, 1937, p. 174-178</ref>{{,}}<ref>Jacques-Guy Petit, ''L'Anjou au XIXe siècle : tradition et modernité'', dans ''1848. Révolutions et mutations au XIXe siècle'', n° 6, 1990, ''Le XIXe siècle en question'', p. 98-101</ref>{{,}}<ref>Ouest-France, ''Ardoisières d'Angers. C'est la fin, le plan social est signé'', 28 mars 2014</ref>. |