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== De la marche == | == De la marche == | ||
Originellement rattachée au Poitou, Saint-André-de-la-Marche est ensuite incorporée à l'Anjou. Les frontières entre les trois régions d'Anjou, du Poitou et de Bretagne sont, durant de nombreux siècles, flottantes et imprécises ; ceci | Originellement rattachée au Poitou, Saint-André-de-la-Marche est ensuite incorporée à l'Anjou. Les frontières entre les trois régions d'Anjou, du Poitou et de Bretagne sont, durant de nombreux siècles, flottantes et imprécises ; ceci du fait des luttes répétées entre les différents suzerains de ces régions, pour agrandir leur territoire. Il est ainsi constitué, au fil du temps, des zones appelées « marches séparantes » entre ces régions, de part et d'autre de ses frontières fluctuantes ; elles ont un statut juridique d'indivision. Ces statuts particuliers sont consignés par écrit dans une charte (1265) ou des pactes (1406 et 1426) entre ces régions. Ils sont abolis à la Révolution française. | ||
Saint-André-de-la-Marche était située dans les « marches communes » du Poitou et de l'Anjou, d'où le qualitatif de son nom<ref>Émile Chénon, ''Les Marches séparantes d'Anjou, Bretagne, Poitou'', L. Larose et Forcel (Paris), 1892</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 144-145</ref>. | Saint-André-de-la-Marche était située dans les « marches communes » du Poitou et de l'Anjou, d'où le qualitatif de son nom<ref>Émile Chénon, ''Les Marches séparantes d'Anjou, Bretagne, Poitou'', L. Larose et Forcel (Paris), 1892</ref>{{,}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 144-145</ref>. |