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| carte = [[Fichier:Carte situation commune pouance.png|300px|center|Situation dans le département]] | | carte = [[Fichier:Carte situation commune pouance.png|300px|center|Situation dans le département]] | ||
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== Situation administrative == | == Situation administrative == | ||
Au milieu des années 2010, un [[Projets de nouvelles communes en 2016|projet de rapprochement]] est initié au niveau de l'intercommunalité [[Communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée|de la région de Pouancé-Combrée]]<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Pouancéen La commune nouvelle se lancera à dix maximum'', article du 7 juin 2016 — Voir [[projets de nouvelles communes en 2016]].</ref>. Quatre municipalités votent contre (Armaillé, Bouillé-Ménard, Bourg-l'Évêque et Carbay) et s'en retirent. Le {{date|15 décembre 2016}}, la [[Création de la nouvelle commune de Ombrée d'Anjou (2016)|commune nouvelle]] d'[[Ombrée d'Anjou]] est créée du regroupement des communes restantes dans le projet : [[La Chapelle-Hullin]], [[Chazé-Henry]], [[Combrée]], [[Grugé-l'Hôpital]], [[Noëllet]], Pouancé, [[La Prévière]], [[Saint-Michel-et-Chanveaux]], [[Le Tremblay]], et [[Vergonnes]]. Pouancé devient une commune déléguée et le chef-lieu de la commune nouvelle<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BSFL-2016-152'', du 7 décembre 2016 — Voir [[création de la nouvelle commune de Ombrée d'Anjou (2016)]].</ref>. | |||
La commune de Pouancé fait jusqu'alors partie de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée|de la région de Pouancé-Combrée]], et se trouve jusqu'en 2014 dans le canton [[Canton de Pouancé|de Pouancé]] (Pouancé en 1793 et 1801 | La commune angevine de Pouancé fait jusqu'alors partie de la communauté de communes [[Communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée|de la région de Pouancé-Combrée]], qui disparait à la création de la commune nouvelle, et se trouve jusqu'en 2014 dans le canton [[Canton de Pouancé|de Pouancé]] (Pouancé en 1793 et 1801), dont elle était le chef-lieu, puis celui [[Canton de Segré|de Segré]], et dans l'arrondissement [[Arrondissement de Segré|de Segré-en-Anjou-Bleu]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Pouancé'', 2007</ref>. | ||
Son code commune (Insee) est 49248 et son code postal est 49420. Ses habitants se nomment (gentilé) Pouancéen, Pouancéenne. Sa population est de {{formatnum:3307}} habitants en 1999, {{formatnum:3192}} en 2006 et de {{formatnum:3265}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>. | Son code commune (Insee) est 49248 et son code postal est 49420. Ses habitants se nomment (gentilé) Pouancéen, Pouancéenne. Sa population est de {{formatnum:3307}} habitants en 1999, {{formatnum:3192}} en 2006 et de {{formatnum:3265}} en 2016<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2016|2016]])</ref>. | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Le centre primitif est le village de Saint-Aubin. Dès la fin du {{abréviation|haut Moyen Âge|entre l'Antiquité et le Moyen Âge central}}, le site de Pouancé, situé aux confins des Marches de la Bretagne et de l'Anjou, est certainement fortifié afin de contrecarrer la place-forte bretonne de Châteaubriant. Le centre se déplace ensuite à Pouancé après la construction du château fort au début du {{XIs}}, qui devient une place forte importante et son fief également. Saint-Aubin en reste néanmoins le siège jusqu'en 1770, date à laquelle l'église de La Madeleine devient église paroissiale. Au {{XIVe}}, [[Autres personnalités|Bertrand du Guesclin]], connétable de France, fait l'acquisition de la Guercher et de Pouancé. La ville close reste de taille modeste. Le tout est protégé par un fossé. Une tour-porche est construite au {{XVe}}, période où les éléments défensifs sont adaptés à l'introduction de l'artillerie<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Basse Mérimée - Écart lieu-dit Saint-Aubin (IA49001234)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Base Mérimée - Ville (IA49002099)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|293-300}}</ref>. | Le centre primitif est le village de Saint-Aubin-de-Pouancé. Dès la fin du {{abréviation|haut Moyen Âge|entre l'Antiquité et le Moyen Âge central}}, le site de Pouancé, situé aux confins des Marches de la Bretagne et de l'Anjou, est certainement fortifié afin de contrecarrer la place-forte bretonne de Châteaubriant. Le centre se déplace ensuite à Pouancé après la construction du château fort au début du {{XIs}}, qui devient une place forte importante et son fief également. Saint-Aubin en reste néanmoins le siège jusqu'en 1770, date à laquelle l'église de La Madeleine devient église paroissiale. Au {{XIVe}}, [[Autres personnalités|Bertrand du Guesclin]], connétable de France, fait l'acquisition de la Guercher et de Pouancé. La ville close reste de taille modeste. Le tout est protégé par un fossé. Une tour-porche est construite au {{XVe}}, période où les éléments défensifs sont adaptés à l'introduction de l'artillerie<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Basse Mérimée - Écart lieu-dit Saint-Aubin (IA49001234)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture (Marie-Emmanuelle Desmoulins), ''Base Mérimée - Ville (IA49002099)'', 25 novembre 2004</ref>{{,}}<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|293-300}}</ref>. | ||
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Pouancé)'', juillet 2012</ref> : | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Pouancé)'', juillet 2012</ref> : | ||
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Pouancé dans l'[[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1|Indicateur de Maine et Loire]] de 1865<ref name="indicateur" /> : | Pouancé dans l'[[Indicateur de Maine et Loire de Millet - tome 1|Indicateur de Maine et Loire]] de 1865<ref name="indicateur" /> : | ||
{{citation|'''Pouancé (arrondissement de Segré, chef-lieu de canton). | {{citation|'''Pouancé''' (arrondissement de Segré, chef-lieu de canton). | ||
Chapitre premier — Aperçu géographique. | Chapitre premier — Aperçu géographique. | ||
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Cette commune, qui se montre sous un aspect assez varié, se conpose de deux paroisses. L'une d'elles, l'ancienne ville de Pouancé, petite, mais agréablement située sur une colline schisteuse, très escarpée du côté de l'ancien château, est bornée sur ce point par les eaux du vaste étang de Saint-Aubin, qui touche de son extrémité opposée l'autre paroisse qui lui a donné son nom, mais dont la source provient de la forêt d'Arraise (Ille-et-Vilaine). | Cette commune, qui se montre sous un aspect assez varié, se conpose de deux paroisses. L'une d'elles, l'ancienne ville de Pouancé, petite, mais agréablement située sur une colline schisteuse, très escarpée du côté de l'ancien château, est bornée sur ce point par les eaux du vaste étang de Saint-Aubin, qui touche de son extrémité opposée l'autre paroisse qui lui a donné son nom, mais dont la source provient de la forêt d'Arraise (Ille-et-Vilaine). | ||
Cinq routes départementales arrivent à cette ville : l'une venant de Châteaubriant, l'autre de Martigné-Ferchaud, puis celles de Laval à Nantes, de Segré à Rennes et de Candé à Pouancé; enfin, la route stratégique de Laval à Ancenis traverse Pouancé du nord au sud. | Cinq routes départementales arrivent à cette ville : l'une venant de Châteaubriant, l'autre de Martigné-Ferchaud, puis celles de Laval à Nantes, de Segré à Rennes et de Candé à Pouancé ; enfin, la route stratégique de Laval à Ancenis traverse Pouancé du nord au sud. | ||
Au nombre de ces routes, l'une d'elles, celle qui conduit à Châteaubriant, inclinée au nord-ouest, mais dont la déclivité trop prononcée pour une route aussi fréquentée occasionnait parfois des accidents plus ou moins graves, vient assez récemment de 1854 à 1855 d'être adoucie dans sa pente par des travaux appropriés, qui, en la faisant dévier de sa première direction, ont rempli le but qu'on s'était proposé. | Au nombre de ces routes, l'une d'elles, celle qui conduit à Châteaubriant, inclinée au nord-ouest, mais dont la déclivité trop prononcée pour une route aussi fréquentée occasionnait parfois des accidents plus ou moins graves, vient assez récemment de 1854 à 1855 d'être adoucie dans sa pente par des travaux appropriés, qui, en la faisant dévier de sa première direction, ont rempli le but qu'on s'était proposé. | ||
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La ville de Pouancé est le siége de divers établissements ou institutions, savoir un bureau de bienfaisance, un hôpital et une maison de charité, une école communale et une salle d'asile, une station d'étalons (3 étalons) pour la monte, et un comice agricole institué en 1839. | La ville de Pouancé est le siége de divers établissements ou institutions, savoir un bureau de bienfaisance, un hôpital et une maison de charité, une école communale et une salle d'asile, une station d'étalons (3 étalons) pour la monte, et un comice agricole institué en 1839. | ||
Elle est encore le siége d'une justice de paix, de deux notariats, d'un bureau d'enregistrement, comme aussi la résidence d'une brigade de gendarmerie à cheval, d'un percepteur pour les communes dont les noms suivent : Pouancé, Carbay, la Prévière, ChazéHenri, la Chapelle-Hullin, Armaillé, Vergonnes, Saint-Michel-etChanveau; enfin, de deux médecins, d'une sage-femme, d'un pharmacien, etc. | Elle est encore le siége d'une justice de paix, de deux notariats, d'un bureau d'enregistrement, comme aussi la résidence d'une brigade de gendarmerie à cheval, d'un percepteur pour les communes dont les noms suivent : Pouancé, Carbay, la Prévière, ChazéHenri, la Chapelle-Hullin, Armaillé, Vergonnes, Saint-Michel-etChanveau ; enfin, de deux médecins, d'une sage-femme, d'un pharmacien, etc. | ||
Des courses furent organisées à Pouancé en 1851, mais elles n'ont eu qu'une courte existence. | Des courses furent organisées à Pouancé en 1851, mais elles n'ont eu qu'une courte existence. | ||
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:Leonurus cardiaca, L. ; lieux incultes. Eté. | :Leonurus cardiaca, L. ; lieux incultes. Eté. | ||
:Pimpinella magna, L. ; lieux frais, couverts, les bois, etc. Eté. | :Pimpinella magna, L. ; lieux frais, couverts, les bois, etc. Eté. | ||
:Androsæmum officinale, Allioni; haies et fossés, bois. Eté. | :Androsæmum officinale, Allioni ; haies et fossés, bois. Eté. | ||
:Les landes. | :Les landes. | ||
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L'ancienne et petite ville de Pouancé autrefois entourée de murailles, recèle les ruines d'un vieux château-fort situé au nord, sur un rocher schisteux et dont les eaux du vaste étang sinueux et allongé de Saint-Aubin-de-Pouancé viennent baigner le pied. | L'ancienne et petite ville de Pouancé autrefois entourée de murailles, recèle les ruines d'un vieux château-fort situé au nord, sur un rocher schisteux et dont les eaux du vaste étang sinueux et allongé de Saint-Aubin-de-Pouancé viennent baigner le pied. | ||
« Ce château, dit M. le marquis de Preaulx (1), était, dès la première moitié du | « Ce château, dit M. le marquis de Preaulx (1), était, dès la première moitié du XI° siècle, déjà regardé comme une forteresse très importante, et de grands souvenirs se rattachent à son nom. » | ||
::: (1) Notice généalogique et historique sur Pouancé et la Guerche, par M. le marquis de Preaulx. | ::: (1) Notice généalogique et historique sur Pouancé et la Guerche, par M. le marquis de Preaulx. | ||
Pour donner une appréciation convenable de cette ancienne forteresse, il est bon de faire remarquer, qu'indépendamment de la position au nord qu'elle occupe et qui la garantissait suffisamment de ce côté, elle était formée de quatre enceintes. La première, qui entourait la ville, est restée inachevée; la deuxième passait au pied de la Madeleine et derrière l'hospice; la troisième commençait à la Porte-Saint-Aubin, arrivait à l'horloge où l'on voit encore une porte de la ville, entourait la halle actuelle et côtoyait la route de Châteaubriant. | Pour donner une appréciation convenable de cette ancienne forteresse, il est bon de faire remarquer, qu'indépendamment de la position au nord qu'elle occupe et qui la garantissait suffisamment de ce côté, elle était formée de quatre enceintes. La première, qui entourait la ville, est restée inachevée ; la deuxième passait au pied de la Madeleine et derrière l'hospice ; la troisième commençait à la Porte-Saint-Aubin, arrivait à l'horloge où l'on voit encore une porte de la ville, entourait la halle actuelle et côtoyait la route de Châteaubriant. | ||
La troisième enceinte montre encore les restes de plusieurs tours, et présente une petite chapelle transformée en écurie, mais qu'il est facile de reconnaître à sa charpente, ainsi qu'à la présence d'un petit bénitier en pierre encastré dans l'un de ses murs. | La troisième enceinte montre encore les restes de plusieurs tours, et présente une petite chapelle transformée en écurie, mais qu'il est facile de reconnaître à sa charpente, ainsi qu'à la présence d'un petit bénitier en pierre encastré dans l'un de ses murs. | ||
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La citadelle ou quatrième enceinte, était flanquée de plusieurs grandes tours dont certaines encore sont restées debout, savoir : deux à l'est et servant au pont-levis et six autres à l'ouest, disposées en cercle sur le lieu où existait une poterne indiquée par une petite tour carrée, joignant la plus haute tour ou tour pointue (1). | La citadelle ou quatrième enceinte, était flanquée de plusieurs grandes tours dont certaines encore sont restées debout, savoir : deux à l'est et servant au pont-levis et six autres à l'ouest, disposées en cercle sur le lieu où existait une poterne indiquée par une petite tour carrée, joignant la plus haute tour ou tour pointue (1). | ||
::: (1) D'après la tradition du pays, un chemin de sauvetage avait été creusé sous l'étang même de Saint-Aubin et arrivait ainsi à l'ancienne paroisse de ce nom, dont l'église, très-ancienne d'ailleurs, remonte dit-on au XII° ou | ::: (1) D'après la tradition du pays, un chemin de sauvetage avait été creusé sous l'étang même de Saint-Aubin et arrivait ainsi à l'ancienne paroisse de ce nom, dont l'église, très-ancienne d'ailleurs, remonte dit-on au XII° ou XIII° siècle. | ||
Des fouilles faites à différentes époques ont fait découvrir dans les restes de cet ancien château des fragments de casques et d'épées, des boulets en pierre (2), ainsi que des pièces de monnaies d'or et d'argent des règnes de Charles V, Charles VI, Charles VII, etc. | Des fouilles faites à différentes époques ont fait découvrir dans les restes de cet ancien château des fragments de casques et d'épées, des boulets en pierre (2), ainsi que des pièces de monnaies d'or et d'argent des règnes de Charles V, Charles VI, Charles VII, etc. | ||
::: (2) Ces boulets en pierre que l'on retrouve quelquefois dans de vieilles forteresses ou leurs ruines et qui en garnissaient quelquefois extérieurement les murs comme une espèce de menace ou de trophée n'ont point été faits dans le principe pour être mis dans des canons, car à ces époques fort reculées les canons n'existaient point encore, leur invention ne remontant qu'au | ::: (2) Ces boulets en pierre que l'on retrouve quelquefois dans de vieilles forteresses ou leurs ruines et qui en garnissaient quelquefois extérieurement les murs comme une espèce de menace ou de trophée n'ont point été faits dans le principe pour être mis dans des canons, car à ces époques fort reculées les canons n'existaient point encore, leur invention ne remontant qu'au XIII° siècle, et le premier emploi qui en fut fait en France, disent les historiens, nous reporte au siége de Puy-Guillaume, qui eut lieu en 1338. L'usage de ces boulets, il faut le croire, était de s'en servir en désespoir de cause: ces boulets, d'abord portés au sommet d'un donjon, d'une tour, étant ensuite lancés à la main dans les escaliers en spirales de ces lieux de défense, renversaient, culbutaient ou assommaient tous les assaillants qu'ils rencontraient sur leur passage. | ||
Quant à ce qui concerne plus particulièrement les personnes nous ferons remarquer que Sylvestre, fils de Manguenor, le premier seigneur de la Guerche, dont l'histoire fasse mention, devint à son tour seigneur de la Guerche et de Pouancé, sous le règne de Conan II, fils d'Alain III. | Quant à ce qui concerne plus particulièrement les personnes nous ferons remarquer que Sylvestre, fils de Manguenor, le premier seigneur de la Guerche, dont l'histoire fasse mention, devint à son tour seigneur de la Guerche et de Pouancé, sous le règne de Conan II, fils d'Alain III. | ||
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La castine (calcaire tertiaire marin), dont on se servait dans le principe pour la fonte du fer, se prenait à la Prévière, mais ce fondant fut ensuite remplacé par du marbre étranger à ce département. | La castine (calcaire tertiaire marin), dont on se servait dans le principe pour la fonte du fer, se prenait à la Prévière, mais ce fondant fut ensuite remplacé par du marbre étranger à ce département. | ||
Une machine à vapeur à haute pression, à cinq atmosphères, faisait mouvoir une machine soufflante qui donnait le vent au | Une machine à vapeur à haute pression, à cinq atmosphères, faisait mouvoir une machine soufflante qui donnait le vent au haut-fourneau et aux feux de la forge. Elle ne consommait pas de combustible, sa chaudière en fer battu, suspendue sur deux bouilleuses, recevait la chaleur du haut-fourneau. La plus grande force enployée était de trois atmosphères. | ||
Les eaux pour les besoins de cette usine étaient fournies par l'étang de Saint-Aubin-de-Pouancé et celui de la Prévière ou étang de la Forge (2). | Les eaux pour les besoins de cette usine étaient fournies par l'étang de Saint-Aubin-de-Pouancé et celui de la Prévière ou étang de la Forge (2). |