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[[Fichier:Pierre becherelle 2014c.JPG|thumb | [[Fichier:Pierre becherelle 2014c.JPG|thumb|alt=Photographie du rocher.]] | ||
La '''pierre Bécherelle''' est un rocher situé en bord de Loire à [[Épiré]], sur la commune de Savennières, en Maine-et-Loire, et en limite de Bouchemaine. | La '''pierre Bécherelle''' est un rocher situé en bord de Loire à [[Épiré]], sur la commune de Savennières, en Maine-et-Loire, et en limite de Bouchemaine. | ||
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== Histoire == | == Histoire == | ||
Le rocher formait un repère et un observatoire. Il est mentionné au [[ | Le rocher formait un repère et un observatoire. Il est mentionné au [[1001|{{XIs}}]] comme servant de limite aux fiefs de Saint-Laud et du Ronceray, côté Bouchemaine, et de celui de Saint-Nicolas, côté Savennières. La possession de l'eau de la Loire entre la Roche-Couleuvreuse et la Pierre-Bécherelle fera l'objet d'un contentieux entre Saint-Laud et les autres abbayes, se terminant au {{XIIs}} par un accord entre le [[Glossaire#C|chapitre]] Saint-Martin et celui de Saint-Laud. Aux {{XVe}} et {{XVIs}}s, c'est un lieu de péage ; le seigneur de Serrant y percevant un droit. Plus tard, à l'essor du transport de marchandises par [[Bateaux de Loire|bateau]] sur la Loire, c'est un point de repère pour les mariniers. | ||
Le bloc est menacé une première fois en 1843 par les entrepreneurs des levées de Chalonnes et de Montjean. En 1851, à la construction de la ligne de chemin de fer Angers-Nantes, on entaille le rocher, dont il ne reste plus aujourd'hui qu'une pointe écornée<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', édition révisée en 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, éd. H. Siraudeau, t. 3, p. 166-167</ref>{{,}}<ref>Michel Pecha, ''Une approche des humbles : La notice <small>XLVII</small> du Cartulaire de Saint-Laud'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 115-4, 2008, p. 6</ref>{{,}}<ref>Angers Loire Métropole, ''Découvrez la pierre bécherelle'', août 2014</ref>{{,}}<ref>Mairie de Savennières, ''La Pierre Bécherelle'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>''L'Anjou historique'', vol. 50 à 53, H. Siraudeau, 1950, p. 41</ref>{{,}}<ref>Théodore Pavie, ''La fauvette bleue, Récits des bords de Loire : La Pierre-Bécherelle'', dans la ''Revue des Deux Mondes'', t. 31, février 1861, p. 698</ref>. | Le bloc est menacé une première fois en 1843 par les entrepreneurs des levées de Chalonnes et de Montjean. En 1851, à la construction de la ligne de chemin de fer Angers-Nantes, on entaille le rocher, dont il ne reste plus aujourd'hui qu'une pointe écornée<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', édition révisée en 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, éd. H. Siraudeau, t. 3, p. 166-167</ref>{{,}}<ref>Michel Pecha, ''Une approche des humbles : La notice <small>XLVII</small> du Cartulaire de Saint-Laud'', dans ''Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest'', 115-4, 2008, p. 6</ref>{{,}}<ref>Angers Loire Métropole, ''Découvrez la pierre bécherelle'', août 2014</ref>{{,}}<ref>Mairie de Savennières, ''La Pierre Bécherelle'', avril 2016</ref>{{,}}<ref>''L'Anjou historique'', vol. 50 à 53, H. Siraudeau, 1950, p. 41</ref>{{,}}<ref>Théodore Pavie, ''La fauvette bleue, Récits des bords de Loire : La Pierre-Bécherelle'', dans la ''Revue des Deux Mondes'', t. 31, février 1861, p. 698</ref>. |