Aller au contenu

« Chaussures GEP » : différence entre les versions

413 octets ajoutés ,  19 juillet 2024
cplt
m (aussi)
(cplt)
Ligne 17 : Ligne 17 :
Sous l'impulsion des deux frères Bernard et Joseph Pasquier, les trois sociétés fusionnent en [[1971]] sous le nom de GEP (Groupe Entente Pasquier), qui devient une figure historique de la chaussure dans le Maine-et-Loire. Elle fait alors partie des marques emblématiques du [[Choletais]] comme Catimini, La Fourmi, [[Chaussures Pindière|Pindière]]<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Germain-sur-Moine. Un des fondateurs des chaussures GEP est décédé'', 30 juillet 2019</ref>{{,}}<ref name="co-10aout2021" />{{,}}<ref name="co-10fevr2024" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Alexandre Blaise), ''Fermeture de GEP : « Une marque emblématique des Mauges qui, malheureusement, s'arrête »'', 12 février 2024</ref>…
Sous l'impulsion des deux frères Bernard et Joseph Pasquier, les trois sociétés fusionnent en [[1971]] sous le nom de GEP (Groupe Entente Pasquier), qui devient une figure historique de la chaussure dans le Maine-et-Loire. Elle fait alors partie des marques emblématiques du [[Choletais]] comme Catimini, La Fourmi, [[Chaussures Pindière|Pindière]]<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Saint-Germain-sur-Moine. Un des fondateurs des chaussures GEP est décédé'', 30 juillet 2019</ref>{{,}}<ref name="co-10aout2021" />{{,}}<ref name="co-10fevr2024" />{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest (Alexandre Blaise), ''Fermeture de GEP : « Une marque emblématique des Mauges qui, malheureusement, s'arrête »'', 12 février 2024</ref>…


Dans les années 1980, l'entreprise compte jusqu'à {{formatnum:1800}} à {{unité|2000|employés}}. Les difficultés du secteur, liées à l'ouverture des marchés internationaux, touchent le chausseur choletais qui ferme ses usines de Blain (Loire-Atlantique), Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), Argenton-Château (Deux-Sèvres), et licencie {{unité|230|personnes}} à Saint-Germain-sur-Moine<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Près de Cholet. Le décès de Joseph Pasquier, ancien PDG de Gep'', 31 juillet 2019</ref>{{,}}<ref name="co-10aout2021" />. En 1995, GEP-Pasquier acquiert La Fourmi, leader européen de la pantoufle. Le nouvel ensemble emploie {{unité|1000|salariés}} et pèse {{nobr|440 millions}} de chiffre d'affaires dont 50 % à l'export. Plusieurs autres rapprochements interviennent dans le secteur : Rautureau Apple Shoes est repris par le groupe Polygone et Gabard par le groupe Pindière. Avec Éram et Sac, ce sont désormais les cinq leaders du petit secteur géographique qui assure à lui seul la moitié de la production française de chaussures<ref>Les Échos (Bruno Ménard), ''GEP devient un grand de la chaussure en France'', 13 juillet 1995</ref>.
Dans les années 1980, l'entreprise compte jusqu'à {{formatnum:1800}} à {{unité|2000|employés}}. Les difficultés du secteur, liées à l'ouverture des marchés internationaux, touchent le chausseur choletais qui ferme ses usines de Blain (Loire-Atlantique), Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), Argenton-Château (Deux-Sèvres), et licencie {{unité|230|personnes}} à Saint-Germain-sur-Moine<ref name="cport-1996" />{{,}}<ref>Ouest-France, ''Près de Cholet. Le décès de Joseph Pasquier, ancien PDG de Gep'', 31 juillet 2019</ref>{{,}}<ref name="co-10aout2021" />. En 1995, GEP-Pasquier acquiert La Fourmi, leader européen de la pantoufle. Le nouvel ensemble emploie {{unité|1000|salariés}} et pèse {{nobr|440 millions}} de chiffre d'affaires dont 50 % à l'export. Plusieurs autres rapprochements interviennent dans le secteur : Rautureau Apple Shoes est repris par le groupe Polygone et Gabard par le groupe Pindière. Avec Éram et Sac, ce sont désormais les cinq leaders du petit secteur géographique qui assure à lui seul la moitié de la production française de chaussures<ref name="le-13juillet1995">Les Échos (Bruno Ménard), ''GEP devient un grand de la chaussure en France'', 13 juillet 1995</ref>.


Gep Pasquier mise ensuite sur l'internationalisation de son outil de production : le fabricant de chaussures veut faire passer son taux de délocalisation de 10 % à 30 % pour améliorer sa compétitivité<ref>Les Échos (Dominique Luneau), ''Gep Pasquier mise sur l'internationalisation de son outil de production'', 3 octobre 1996</ref>.
Gep Pasquier mise ensuite sur l'internationalisation de son outil de production : le fabricant de chaussures veut faire passer son taux de délocalisation de 10 % à 30 % pour améliorer sa compétitivité<ref>Les Échos (Dominique Luneau), ''Gep Pasquier mise sur l'internationalisation de son outil de production'', 3 octobre 1996</ref>.
Ligne 26 : Ligne 26 :


== Marques ==
== Marques ==
Après son rapprochement au milieu des années 1990 avec La Fourmi, leader européen de la pantoufle, le groupe exploite neuf marques en propre (Gepy, La Fourmi, Perle de charme, Style de Paris, Libre comme l'air, Kajol, Academy, Nes et Chaussures Olympe) et quatre marques sous licence ou en partenariat (Galipette, Kidokay, Walt Disney et That's Donald)<ref name="le-13juillet1995" />.
Quelques signes et marques de la société GEP :
Quelques signes et marques de la société GEP :
* GEP ! Groupe Entente Pasquier, sigle en lettres bleues, rayé de jaunes et blanc<ref name="co-10aout2021" /> ;
* GEP ! Groupe Entente Pasquier, sigle en lettres bleues, rayé de jaunes et blanc<ref name="co-10aout2021" /> ;